Badnews pour la BAD (branche de l'aide Ă  domicile) PubliĂ© le 24/01/2019. L’avenant 39 de la convention collective de l’aide Ă  domicile prĂ©voyait une baisse de 8 % de la cotisation des salariĂ©s sur la complĂ©mentaire santĂ©, qui Ă©tait compensĂ©e par une augmentation de la cotisation employeur. Textede base : Convention collective nationale de la branche de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services Ă  domicile du 21 mai 2010 (Articles 1er Ă  26.4) Titre Ier Dispositions communes (Articles 1er Ă  7) Article 1er Article 2 Article 3 Article 4 Article 5 (1) Article 6 Article 7 Laconvention collective de la branche (CCB) de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services Ă  domicile est entrĂ©e en vigueur au 1er janvier 2012. Ses dispositions s’appliquent dĂ©sormais Ă  l’ensemble des structures de la branche de l’aide Ă  domicile et Ă  ses 220 000 salariĂ©s. Voiciun tableau rĂ©capitulatif des meilleures mutuelle santĂ© pour la convention collective aide de l'accompagnement, des soins et des services Ă  domicile et leurs prix respectifs. Assureurs. Avis. Tarif mensuel par salariĂ©. Forfaits hospitalisation et mĂ©decine douce compĂ©titifs. De bons tarifs pour la CCN aide Ă  domicile. Xq4YYo. À noter les informations donnĂ©es sur cette page sont applicables depuis le 01/01/2022Cette convention collective est entrĂ©e en vigueur au 01/01/2022 suite Ă  la fusion des conventions collectives “SalariĂ©s du particulier employeur IDCC 2111” et “Assistants maternels du particulier employeur IDCC 2395” qui Ă©taient applicables jusqu’au 31/12/ frĂ©quentesRetrouvez les questions-rĂ©ponses les plus frĂ©quentes organisĂ©es par thĂšme et Ă©laborĂ©es par le ministĂšre du Travail concernant cette convention et reposDĂ©part de l’entrepriseEmbauche et contrat de travailSantĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travailTemps de travailArticles de la convention collectiveConsultez les articles de la convention collective qui s’appliquent Ă  votre situation dans les thĂšmes sĂ©lectionnĂ©s minima hiérarchiquesClassificationsDurée du travail, répartition et aménagement des horairesContrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e et contrats de travail temporaireEgalité professionnelle femme-hommePĂ©riode d'essai conditions et renouvellementRisques professionnels prĂ©ventionEmploi des travailleurs handicapĂ©sRecherche dans la convention collectiveRecherchez par mots clĂ©s dans le texte de la convention collective sur le site le thĂšme, un accord collectif d’entreprise peut prĂ©voir des rĂšgles diffĂ©rentes par rapport Ă  la convention collective. En savoir plus. Quelles sont les meilleurs contrats de prĂ©voyance pour la convention collective aide Ă  domicile ? Certaines conventions collectives imposent Ă  l'employeur de proposer des contrats de prĂ©voyance complĂ©mentaire. Il doit respecter certaines rĂšgles notamment concernant l'affiliation des salariĂ©s, la participation financiĂšre et les niveaux de remboursement. Qu'en est-il de la convention collective Convention collective nationale de la branche de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services Ă  domicile ? L'employeur doit il proposer un contrat complĂ©mentaire de prĂ©voyance pour tous ses salariĂ©s ? Quelles sont les meilleures prĂ©voyance dĂ©diĂ©es Ă  cet accord de branche ? Quel est le coĂ»t de la cotisation ? Quels sont les niveaux de couverture minimums et les franchises obligatoires ? Coover rĂ©capitule tout dans cet article. Quelles sont les meilleurs contrats de prĂ©voyance pour la CCN aide Ă  domicile ?Est-ce que la prĂ©voyance collective pour la convention aide Ă  domicile est obligatoire ?Quels sont les tarifs de la prĂ©voyance CCN aide Ă  domicile ?Quelles sont les garanties de la prĂ©voyance entreprise aide Ă  domicile IDCC 2941 ?Qui paye la cotisation pour la prĂ©voyance collective aide Ă  domicile ? Quelles sont les meilleurs contrats de prĂ©voyance pour la CCN aide Ă  domicile ? Il existe de nombreux acteurs proposant des contrats de prĂ©voyance entreprise et votre convention vous laisse libre quant au choix du contrat. Certaines compagnies d'assurance ont conçu des offres spĂ©cifiques Ă  votre convention collective avec des prix plus attractifs et des garanties plus adaptĂ©es pour vos salariĂ©s. Voici notre comparatif des meilleures prĂ©voyance collective pour la convention aide Ă  domicile et leurs prix respectifs. AssureursAvisTarif mensuel formule de baseMeilleur contrat du marchĂ© pour la convention collective aide Ă  domicileAucune carence applicable et absence de questionnaire mĂ©dicalFormules modulables selon les catĂ©gories de salariĂ©sĂ  partir de 22 €3 options de couverture pour les salariĂ©s cadres et 2 pour les non-cadresUn accompagnement et un pĂŽle d'assistance trĂšs Ă©tenduPetit bĂ©mol pour l'absence de contrat sur-mesureSur devis en agence ou sur le site de l'assureurCouverture et garanties entiĂšrement personnalisable selon les besoinsNombreux services accessibles en ligne avec l'outil Net PrĂ©voyance pour faciliter la gestion du contratSur devis en agence ou sur le site de l'assureurAucun questionnaire mĂ©dical au-delĂ  de 6 salariĂ©sGarantie maintien de salaire trĂšs intĂ©ressanteDĂ©lai de carence bas en cas d'arrĂȘt de travailContrat sur-mesure pour rĂ©pondre aux obligations de la convention collective IDCC 2941Sur devis en agence ou sur le site de l'assureurGarantie dĂ©cĂšs trĂšs complĂšte avec beaucoup d'optionsVolet d'assistance un des plus larges du marchĂ©TrĂšs peu d'exclusions notamment sur la pratique de certains sportsSur devis en agence ou sur le site de l'assureurChoix libre des garanties et des franchisesSeulement 2 formules proposĂ©es, qu'il est possible de complĂ©ter avec des optionsPas d'offre sur-mesure possibleSur devis en agence ou sur le site de l'assureurCouverture trĂšs basique mais suffisante pour la convention aide Ă  domicileBĂ©mol pour la garantie maintien de salaire uniquement disponible en optionSur devis en agence ou sur le site de l'assureurVolet invaliditĂ© plutĂŽt performantPossibilitĂ© de moduler certaines variables dĂ©lai de franchiseBĂ©mol pour les exclusions, qui ne sont pas prĂ©cisĂ©esSur devis en agence ou sur le site de l'assureurComparateur des meilleurs contrats de prĂ©voyance pour la convention aide Ă  domicile Est-ce que la prĂ©voyance collective pour la convention aide Ă  domicile est obligatoire ? La mise en place d'un rĂ©gime de prĂ©voyance n'est pas obligatoire pour toutes les entreprises. Cela dĂ©pend des dispositions prĂ©vues par les conventions collectives et les accords de branche, mais aussi de la catĂ©gorie des salariĂ©s employĂ©s. La convention collective nationale IDCC 2941 prĂ©voit une prĂ©voyance entreprise obligatoire pour les cadres et les non-cadres. L'employeur est tenu de proposer un contrat de prĂ©voyance collective pour ses salariĂ©s. Pour ĂȘtre sĂ»r de faire le bon choix et de souscrire un contrat rĂ©pondant aux dispositions lĂ©gales en vigueur, il est conseillĂ© de passer par un courtier. Vous pourrez ainsi obtenir des devis, comparer les prix des contrats et choisir la meilleure prĂ©voyance aide Ă  domicile. Quels sont les tarifs de la prĂ©voyance CCN aide Ă  domicile ? Le coĂ»t de la cotisation est de % de la tranche A du salaire et % de la tranche B Ă©galement appelĂ©e tranche 2 pour les salariĂ©s cadres de la convention aide Ă  domicile. Pour les non-cadres, le tarif dĂ©pendra du montant des garanties choisies, des salaires, de l'Ăąge moyen des salariĂ©s et de leurs antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux. Ces donnĂ©es sont indicatives puisque l'employeur a toujours le choix de prĂ©voir une meilleure couverture que celle prĂ©vue par la convention collective. Quelles sont les garanties de la prĂ©voyance entreprise aide Ă  domicile IDCC 2941 ? Les principales garanties d'une prĂ©voyance collective pour la convention collective aide Ă  domicile sont la garantie dĂ©cĂšs, incapacitĂ© et invaliditĂ©. Il en existe Ă©galement d'autres qu'il est possible de souscrire en option, selon le contrat souscrit. Bon Ă  savoir le salaire de rĂ©fĂ©rence est le salaire brut du salariĂ©, dans la limite de 8 fois le plafond de la SĂ©curitĂ© Sociale 41 136 € en 2021, en tenant compte des 4 derniers trimestres civils travaillĂ©s prĂ©cĂ©dant l'arrĂȘt de travail. La garantie dĂ©cĂšs C'est la garantie principale d'un contrat de prĂ©voyance collective. Elle permet de protĂ©ger les proches du salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© et notamment de pallier la perte de revenus. La garantie dĂ©cĂšs se traduit souvent en versement d'un capital au conjoint et, Ă©ventuellement, d'une rente d'Ă©ducation versĂ©e aux enfants. Dans le cadre de la CCN aide Ă  domicile, les capitaux versĂ©s en cas de dĂ©cĂšs sont les suivants La garantie incapacitĂ© Les indemnitĂ©s touchĂ©es avec Ă  la garantie incapacitĂ© viennent s'ajouter Ă  celles versĂ©es par la SĂ©curitĂ© Sociale en cas de d'arrĂȘt de travail dĂ» Ă  un accident, une maladie non-professionnelle ou encore dans le cadre d'une grossesse. Pour la convention collective expert-comptable, les conditions de couverture de la garantie incapacitĂ© sont les suivantes La garantie invaliditĂ© En cas d'invaliditĂ©, le salariĂ© pourra toucher des indemnitĂ©s de la SĂ©curitĂ© Sociale Ă  partir d'un certain niveau d'invaliditĂ©. Cependant, cette rente sera trĂšs limitĂ©e. La garantie invaliditĂ© a donc pour but de venir pallier ce manque de revenus et de permettre au salariĂ© de le toucher partiellement, voire en totalitĂ©. Pour les salariĂ©s de la CCN , les rentes d'invaliditĂ© sont les suivantes Pour rappel, le salariĂ© atteint d'une invaliditĂ© de 1Ăšre catĂ©gorie, peut encore exercer une activitĂ© professionnelle ;2Ăšme catĂ©gorie, ne peut plus exercer d'activitĂ© professionnelle ;3Ăšme catĂ©gorie, ne peut plus exercer d'activitĂ© professionnelle et a besoin de l'assistance d'un tiers pour rĂ©aliser les actes de la vie quotidienne. C'est le mĂ©decin traitant qui Ă©tablit le niveau d'invaliditĂ© d'une personne. Qui paye la cotisation pour la prĂ©voyance collective aide Ă  domicile ? Il convient de sĂ©parer les employĂ©s cadres, des employĂ©s non-cadre de la convention collective expert comptable, pour qui les rĂšgles sont un peu diffĂ©rentes. Dans les deux cas, l'employeur doit s'acquitter d'une partie de la cotisation qui est exonĂ©rĂ©e de toutes cotisations sociales et dĂ©ductible du rĂ©sultat imposable. Cotisation pour la prĂ©voyance des non-cadres Pour les salariĂ©s non-cadres, les cotisations sont rĂ©partis de la maniĂšre suivante 50 % des cotisations pour l'employeur ;50 % des cotisations pour le salariĂ©. Cotisation pour la prĂ©voyance des cadres Pour les salariĂ©s cadres, la rĂšgle est un peu diffĂ©rente. Selon l'article 1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1989, l'employeur doit s'engager Ă  verser une cotisation Ă  hauteur de 1,50 % du plafond des cotisations du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de SĂ©curitĂ© sociale. Ce plafond est fixĂ© Ă  41 136 € en 2021. SpĂ©cificitĂ© des salariĂ©s cadres la cotisation doit ĂȘtre affectĂ©e en prioritĂ© Ă  la couverture du risque dĂ©cĂšs. Objet Le prĂ©sent avenant remplace l'intĂ©gralitĂ© des dispositions du titre VI de la convention collective de la branche de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services Ă  domicile. Titre VI Formation tout au long de la vie et politique de professionnalisation Article 1er PrĂ©ambule Les partenaires sociaux souhaitent affirmer un positionnement dynamique autour de la modernisation du secteur. Ce titre qui porte sur la formation des salariĂ©s s'inscrit dans une politique gĂ©nĂ©rale de formation des personnels salariĂ©s et des administrateurs bĂ©nĂ©voles des structures. Une politique ambitieuse de la branche autour de la modernisation et de la professionnalisation s'articule au travers des axes suivants – dĂ©finir et mettre en place des formations qualifiantes pour les principaux emplois repĂšres, en organisant et en dĂ©veloppant la mise en place de la filiĂšre des formations de l'intervention Ă  domicile construction systĂ©matique de rĂ©fĂ©rentiel mĂ©tier, compĂ©tences, formation ; – diversifier les modalitĂ©s d'accĂšs voie directe, en cours d'emploi, formation en alternance et de validation des compĂ©tences, afin d'augmenter les effectifs qualifiĂ©s crĂ©ation de passerelles et d'Ă©quivalences, en lien avec l'ensemble des pouvoirs publics concernĂ©s ; – favoriser le dĂ©veloppement de la VAE au travers d'une communication et d'un accompagnement adaptĂ©s ; – encourager le dĂ©veloppement des compĂ©tences dans le cadre de la formation professionnelle continue ; – maĂźtriser le dĂ©veloppement des dispositifs de formation par une prĂ©sence active Ă  l'intĂ©rieur des centres de formation agréés et au travers du dĂ©veloppement de l'accueil de stagiaires ; – dĂ©velopper une plus grande transversalitĂ© des formations ; – dĂ©velopper des qualifications afin de favoriser la mise en place concrĂšte d'une filiĂšre professionnelle pour la branche. Le dĂ©veloppement de la formation professionnelle continue doit s'accompagner du dĂ©veloppement des formations initiales prises en charge par l'État. Il convient d'encourager et de reconnaĂźtre l'effort de formation professionnelle rĂ©sultant de l'initiative des structures, de l'initiative individuelle, ainsi que des avis et propositions des instances reprĂ©sentatives du personnel. La formation est un outil privilĂ©giĂ© permettant l'amĂ©lioration permanente de la qualitĂ© et de l'efficacitĂ© du service rendu aux usagers. La dynamique et la mise en Ɠuvre de la politique de qualification de la branche doivent ĂȘtre impulsĂ©es par l'ensemble des directions des structures en concertation avec les instances reprĂ©sentatives du personnel et permettre – aux structures de remplir leurs missions, afin de s'adapter Ă  un environnement en mutation et d'anticiper sur les Ă©volutions des besoins et donc des mĂ©tiers de l'intervention Ă  domicile ; – aux salariĂ©s, dans le cadre des actions de formation proposĂ©es par l'employeur ou Ă  l'initiative du salariĂ© dans le cadre du CPF tant que possible en partenariat avec leur employeur d'acquĂ©rir les qualifications et compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  l'exercice de leurs activitĂ©s et de contribuer Ă  leur adaptation professionnelle et Ă  leur promotion sociale. Convaincus que la formation est un investissement prioritaire, condition du dĂ©veloppement durable de rĂ©ponses adaptĂ©es aux besoins des usagers, les partenaires sociaux considĂšrent qu'elle doit bĂ©nĂ©ficier Ă  toutes les catĂ©gories de salariĂ©s. Compte tenu des enjeux liĂ©s Ă  la modernisation du secteur, les partenaires sociaux conviennent Ă©galement – de la dĂ©signation d'un OPCA pour la branche ; – de la crĂ©ation d'un observatoire sur les emplois et les mĂ©tiers ; – du dĂ©veloppement de la gestion prĂ©visionnelle de l'emploi et des compĂ©tences. Chapitre Ier DĂ©veloppement des ressources humaines et formation tout au long de la vie Article 2 Principe La politique de formation professionnelle et de dĂ©veloppement de la VAE a pour objectif le dĂ©veloppement des compĂ©tences, l'Ă©volution professionnelle des personnels et le dĂ©roulement de carriĂšre. A. – DĂ©velopper les ressources humaines par le dĂ©veloppement des compĂ©tences et des qualifications Article 3 Objectif Afin de permettre aux salariĂ©s de promouvoir et d'amĂ©liorer de façon permanente leur qualification et de leur assurer une sĂ©curisation de leurs parcours professionnels dans un cadre Ă©volutif, les partenaires sociaux conviennent de dispositions permettant de – mettre en Ɠuvre des mesures spĂ©cifiques pour les emplois non qualifiĂ©s ; – amĂ©liorer l'information du personnel sur les possibilitĂ©s de formation, de VAE et le compte personnel de formation CPF et le conseil en Ă©volution professionnelle CEP notamment auprĂšs des salariĂ©s exerçant depuis plus de 15 ans dans le secteur ; – gĂ©nĂ©raliser la pratique des entretiens professionnels. 1. Favoriser les parcours professionnels des salariĂ©s Article 4 Mettre en Ɠuvre des mesures spĂ©cifiques pour les emplois non qualifiĂ©s L'employeur s'engage Ă  informer les personnels non qualifiĂ©s – des spĂ©cificitĂ©s des emplois d'intervenant Ă  domicile ; – des emplois repĂšres ; – des diplĂŽmes permettant d'accĂ©der aux qualifications supĂ©rieures des emplois repĂšres ; – des possibilitĂ©s d'accĂšs Ă  la formation ; – des conditions d'accĂšs au compte personnel de formation CPF et au conseil en Ă©volution professionnelle CEP ; – des modalitĂ©s pratiques de dĂ©pĂŽt des dossiers dans le cadre de la VAE. Tout salariĂ© non qualifiĂ© devra se voir proposer une action de formation professionnalisante ou diplĂŽmante liĂ©e Ă  l'emploi dans un dĂ©lai maximum de 3 ans suivant son embauche sous rĂ©serve de financements suffisants. Afin de favoriser l'intĂ©gration et l'Ă©volution professionnelle des salariĂ©s embauchĂ©s sur des emplois non qualifiĂ©s, les partenaires sociaux encouragent les structures – Ă  veiller Ă  ce que les plans de formation accordent une attention particuliĂšre aux actions de formation en faveur de ces personnels ; – Ă  favoriser la mise en place d'un accompagnement et/ ou tutorat au moment de l'entrĂ©e en fonction du personnel ; – Ă  favoriser l'accĂšs aux formations sur les savoirs de base. Article 5 AmĂ©liorer l'information du personnel sur les possibilitĂ©s de parcours et les dispositifs de formation Les partenaires sociaux encouragent l'encadrement lors des rĂ©unions de personnel ou lors de l'entretien professionnel – Ă  favoriser les bilans de compĂ©tence ; – Ă  diffuser des informations sur – les possibilitĂ©s de parcours de formation pour l'ensemble du personnel grĂące notamment aux outils produits par la branche dans le cadre de son EDEC ; – les passerelles entre les diplĂŽmes, ainsi que sur les dispositifs de VAE, de CPF et de CEP. L'information pourra s'appuyer sur les documents d'information Ă©ditĂ©s Ă  cet effet par, l'OPCA de la branche. Article 6 Entretien professionnel a ModalitĂ©s de l'entretien professionnel Chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficie tous les 2 ans d'un entretien professionnel avec son employeur ou son reprĂ©sentant. Il est informĂ© de ce droit dĂšs son embauche. L'entretien professionnel a pour objet de permettre Ă  la fois au salariĂ© et Ă  son employeur ou son reprĂ©sentant d'Ă©changer leurs points de vue de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e sur les perspectives d'Ă©volution professionnelle, notamment en termes de qualification d'emploi et de formation professionnelle sur – l'adaptation professionnelle au poste ; – les situations professionnelles rencontrĂ©es, leurs difficultĂ©s et les capacitĂ©s d'adaptation mises en Ɠuvre ; – les compĂ©tences dĂ©veloppĂ©es depuis 2 ans et celles Ă  dĂ©velopper dans les 2 annĂ©es Ă  venir ; – le parcours professionnel et notamment les formations jugĂ©es nĂ©cessaires par l'employeur et par le salariĂ©. Cet entretien ne porte pas sur l'Ă©valuation du travail du salariĂ©. Par ailleurs, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, cet entretien est proposĂ© systĂ©matiquement au salariĂ© qui reprend son activitĂ© Ă  l'issue – d'un congĂ© de maternitĂ© ; – d'un congĂ© parental d'Ă©ducation ; – d'un congĂ© de soutien familial, d'un congĂ© d'adoption ; – d'un congĂ© sabbatique ; – d'une pĂ©riode de mobilitĂ© volontaire sĂ©curisĂ©e ; – d'une pĂ©riode d'activitĂ© Ă  temps partiel dans le cadre d'un congĂ© parental d'Ă©ducation ; – d'un arrĂȘt longue maladie de plus de 6 mois conformĂ©ment aux dispositions l'article L. 324-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; – Ă  l'issue d'un mandat syndical. L'entretien professionnel donne lieu Ă  la rĂ©daction d'un document de synthĂšse des Ă©changes, cosignĂ© par les deux parties et dont une copie est remise au salariĂ©. Dans les 2 mois suivants la date de l'entretien, ce document sera proposĂ© Ă  la signature du salariĂ© et une copie lui sera remise. Un encart sera rĂ©servĂ© aux commentaires des deux parties. La CPNEFP proposera un modĂšle de support d'entretien. Pour s'y prĂ©parer, le salariĂ© doit ĂȘtre prĂ©venu de l'objet et de la date de l'entretien au moins 15 jours avant. Le temps consacrĂ© Ă  cet entretien est de 1 heure au maximum. Le temps passĂ© Ă  sa prĂ©paration est comptabilisĂ© pour 1 demi-heure. Ces temps sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif. Tous les 6 ans, l'entretien professionnel fait un Ă©tat des lieux rĂ©capitulatif du parcours professionnel du salariĂ©. Cette durĂ©e s'apprĂ©cie par rĂ©fĂ©rence Ă  l'anciennetĂ© du salariĂ© dans la structure. Cet Ă©tat des lieux, qui donne lieu Ă  la rĂ©daction d'un document dont une copie est remise au salariĂ©, permet de vĂ©rifier que le salariĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© au cours des 6 derniĂšres annĂ©es des entretiens professionnels et d'apprĂ©cier s'il a 1. Suivi au moins une action de formation ; 2. Acquis des Ă©lĂ©ments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expĂ©rience ; 3. BĂ©nĂ©ficiĂ© d'une progression salariale ou professionnelle. b Abondement correctif Dans les structures d'au moins 50 salariĂ©s, lorsque, au cours de ces 6 annĂ©es, le salariĂ© n'a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© des entretiens prĂ©vus et d'au moins deux des trois mesures citĂ©es ci-dessus, son compte personnel de formation est abondĂ© dans les conditions lĂ©gales et rĂ©glementaires. 2. DĂ©velopper le rĂŽle de l'encadrement et la fonction tutorale Article 7 Encourager activement le rĂŽle de suivi et de conseil de l'encadrement Les partenaires sociaux considĂšrent que l'encadrement joue un rĂŽle moteur dans – l'identification des besoins de formation individuels et collectifs des salariĂ©s ; – la diffusion de l'information concernant la formation ; – l'encouragement Ă  participer Ă  des actions de formation ; – l'utilisation des acquis de la formation dans les activitĂ©s professionnelles ; – la diffusion de l'information concernant la connaissance de la structure. À cet effet, les partenaires sociaux conviennent que les formations destinĂ©es Ă  l'encadrement contiennent des modules relatifs Ă  la fonction tutorale. Pour tenir ce rĂŽle, les partenaires sociaux conviennent que l'organisation et la charge de travail de ce personnel doivent lui permettre de – se prĂ©occuper effectivement de la formation des personnels dont il a la responsabilitĂ© ; – d'accueillir des stagiaires, d'accueillir les nouveaux embauchĂ©s, et d'exercer des fonctions de tutorat. Article 8 Accueil de stagiaires Les partenaires sociaux encouragent les structures Ă  accueillir des stagiaires. Afin de permettre une meilleure adĂ©quation de la formation initiale aux besoins rĂ©els des structures et de valoriser les mĂ©tiers de notre secteur, la liaison structure/ centre de formation est indispensable. Tout stage doit faire l'objet d'une convention entre – le stagiaire et, s'il est mineur, son reprĂ©sentant lĂ©gal ; – la structure ; – l'Ă©tablissement d'enseignement ou de formation ; – l'enseignant rĂ©fĂ©rent au sein de l'Ă©tablissement d'enseignement ; – le tuteur de stage au sein de la structure. Le contenu de la convention est dĂ©fini par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Les stagiaires bĂ©nĂ©ficient, au mĂȘme titre que les salariĂ©s, des protections et droits mentionnĂ©s aux articles L. 1121-1 principe de proportionnalitĂ© aux restrictions apportĂ©es aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives, Ă  l'article L. 1152-1 harcĂšlement moral et L. 1153-1 harcĂšlement sexuel du code du travail. En matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, il sera fait application des dispositions lĂ©gales. Par ailleurs, comme tout nouvel embauchĂ©, les stagiaires bĂ©nĂ©ficieront des mĂȘmes modalitĂ©s d'intĂ©gration. Article 9 Fonction tutorale Les structures sont encouragĂ©es Ă  dĂ©velopper la fonction tutorale qui peut ĂȘtre mise en place dans trois situations – l'accueil des stagiaires ; – l'accompagnement des nouveaux embauchĂ©s ; – l'accompagnement des salariĂ©s en formation. Le tuteur est dĂ©signĂ© par l'employeur sur la base du volontariat parmi les salariĂ©s qualifiĂ©s de la structure, en tenant compte de leur emploi, de leur expĂ©rience et de leur niveau de qualification qui doivent ĂȘtre en adĂ©quation avec les objectifs de la formation. Le tuteur a pour mission – d'accompagner le salariĂ©, ou futur professionnel, dans sa prise de fonction et l'acquisition, tant que besoin de connaissances et compĂ©tences relatives Ă  son mĂ©tier ; – d'aider, d'informer, de conseiller et de guider les salariĂ©s de la structure qui participent Ă  des actions de formation, notamment dans le cadre des contrats, des pĂ©riodes de professionnalisation ou contrats d'apprentissage ; – de contribuer Ă  l'acquisition de connaissances, de compĂ©tences et d'aptitudes professionnelles par le salariĂ© concernĂ©, au travers d'actions de formation en situation professionnelle ; – de participer Ă  l'Ă©valuation des compĂ©tences acquises dans le cadre de la formation pratique. Pour favoriser l'exercice de cette fonction tutorale, le salariĂ© doit avoir bĂ©nĂ©ficiĂ©, au prĂ©alable, d'une prĂ©paration ou d'une formation spĂ©cifique tel que prĂ©vu Ă  l'article 30 du prĂ©sent texte, en lien avec les travaux de la CPNEFP et de l'OPCA. Les partenaires sociaux conviennent que l'organisation et la charge de travail du tuteur doivent lui permettre de remplir sa mission. L'employeur dĂ©termine le temps consacrĂ© Ă  cette mission. Ce temps est considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. La fonction du tuteur est nĂ©cessairement valorisĂ©e. Le montant minimal de cette valorisation sera dĂ©fini dans le titre III de la convention collective relatif aux emplois. Article 10 Formations des administrateurs bĂ©nĂ©voles Les fĂ©dĂ©rations et unions d'employeurs, soucieuses du dĂ©veloppement des compĂ©tences nĂ©cessaires notamment pour s'adapter Ă  l'Ă©volution du cadre juridique et du fonctionnement du systĂšme associatif, rappellent l'importance de la formation permanente des administrateurs. Pour les partenaires sociaux de la branche un dirigeant bĂ©nĂ©vole est un administrateur Ă©lu ou dĂ©signĂ© par les statuts de l'association. De ce fait, le dirigeant bĂ©nĂ©vole peut ĂȘtre le prĂ©sident, le vice-prĂ©sident, le trĂ©sorier, le secrĂ©taire et/ ou toutes personnes Ă©lues assumant des fonctions de direction “ dĂ»ment Ă©tablies ” ou titulaires d'une dĂ©lĂ©gation liĂ©e Ă  la fonction d'employeur. Ces formations sont considĂ©rĂ©es comme des actions de formation. Pour favoriser la formation de ces administrateurs, les employeurs doivent mobiliser une part des cotisations de leurs adhĂ©rents et d'autres financements ad hoc. B. – DĂ©velopper les politiques permettant l'embauche de salariĂ©s qualifiĂ©s par la formation initiale Article 11 Articulation formation initiale/ formation continue La politique de professionnalisation de la branche suppose que soit rĂ©affirmĂ©e la nĂ©cessitĂ© de conjuguer les moyens de la formation initiale et de la formation continue. La qualification des personnels ne peut reposer sur les seuls efforts de la branche et appelle au dĂ©veloppement de partenariats avec l'ensemble des acteurs de la formation initiale Ă©coles, centres de formation, PĂŽle emploi 
 pour favoriser l'accĂšs des jeunes et des personnes sans emploi notamment Ă  des formations initiales et Ă  des qualifications adaptĂ©es aux mĂ©tiers de l'intervention Ă  domicile. Les partenaires sociaux rappellent que l'embauche de salariĂ©s qualifiĂ©s permet de centrer les efforts de formation continue sur les besoins de formation tout au long de la vie des salariĂ©s de la Branche et d'assurer le maintien et le dĂ©veloppement de leurs compĂ©tences et de leurs qualifications. Chapitre II Dispositifs de la formation professionnelle continue Article 12 Dispositions gĂ©nĂ©rales La formation professionnelle continue FPC constitue une prioritĂ© pour la Branche. Les salariĂ©s des structures participent Ă  des actions de formation – soit Ă  l'initiative de la structure notamment dans le cadre du plan de formation ; – soit Ă  l'initiative du salariĂ© dans le cadre de droits individuels ; – soit dans le cadre d'une initiative conjointe de l'employeur et du salariĂ©. A. – Formation professionnelle continue Ă  l'initiative de la structure dans le cadre du plan de formation Article 13 Plan de formation a Objectifs L'atteinte des objectifs de qualification de la branche de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services Ă  domicile nĂ©cessite l'implication de tous les acteurs employeurs, salariĂ©s, institutions reprĂ©sentatives du personnel dans le respect des rĂŽles et attributions de chacun. L'employeur a l'obligation d'assurer l'adaptation des salariĂ©s Ă  leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacitĂ© Ă  occuper un emploi, au regard notamment de l'Ă©volution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au dĂ©veloppement des compĂ©tences. Le plan de formation fait partie des moyens qui permettent Ă  l'employeur d'assurer la mise en Ɠuvre de cette obligation. Afin de mieux rĂ©pondre aux besoins, les partenaires sociaux incitent les employeurs – Ă  mettre en place des dispositifs d'identification des compĂ©tences et des potentiels des salariĂ©s ainsi qu'Ă  anticiper les besoins en prenant en compte l'Ă©volution des mĂ©tiers, notamment au travers des analyses fournies par l'observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications, dĂ©fini Ă  l'article VI. 22 de la prĂ©sente convention ; – Ă  intĂ©grer la dimension formation dans les choix d'investissement et d'Ă©volution des activitĂ©s ou de l'organisation des structures ; – Ă  promouvoir la mise en place des processus d'Ă©valuation des actions de formation et des salariĂ©s formĂ©s en vue d'optimiser le dĂ©veloppement des compĂ©tences et le budget formation ; – Ă  favoriser l'implication des responsables hiĂ©rarchiques dans l'ensemble du processus de construction de la formation. Le comitĂ© d'entreprise ou Ă  dĂ©faut les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel s'ils existent, doivent ĂȘtre consultĂ©s, sur le plan annuel de formation de la structure et recevoir chaque annĂ©e un bilan des actions rĂ©alisĂ©es, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Cette consultation s'effectue dans les conditions prĂ©vues par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. b ModalitĂ©s d'Ă©laboration du plan de formation Chaque employeur a l'obligation, quel que soit son effectif, d'Ă©laborer un plan annuel de formation. Pour les structures de moins de 10 salariĂ©s, ce plan peut ĂȘtre Ă©laborĂ© au niveau d'un groupement dĂ©partemental, sous rĂ©serve d'identifier la partie revenant Ă  chaque structure employeur. Le plan de formation Ă©laborĂ© par la structure doit prendre en compte – les enjeux de modernisation, d'adaptation, d'Ă©volution des emplois, de l'organisation du travail, des services et prestations assurĂ©s par la structure ; – les prioritĂ©s de formation dĂ©finies par la prĂ©sente convention ou tout autre document d'actualisation des orientations de la branche. Selon la structuration de ses emplois et en fonction des besoins et des demandes exprimĂ©s en matiĂšre de formation, chaque structure dĂ©termine dans son plan de formation la rĂ©partition entre les actions de qualification et les actions de formation continue. Le plan de formation de la structure doit prĂ©voir – les orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre de formation professionnelle ; – les dispositions prises en matiĂšre d'information des salariĂ©s ; – les actions de formations retenues pour chaque filiĂšre professionnelle – actions visant l'obtention d'une qualification VAE, promotion professionnelle ou actions de formation continue notamment formation thĂ©matique visant l'entretien et le dĂ©veloppement des compĂ©tences. Certaines modalitĂ©s de mise en Ɠuvre des formations thĂ©matiques pour le personnel d'intervention sont proposĂ©es dans un accord complĂ©mentaire, distinct de ce texte et intitulĂ© “ accord complĂ©mentaire relatif Ă  la formation thĂ©matique du personnel d'intervention ” ; – le cas Ă©chĂ©ant, les actions de DPC pour les professionnels qui y sont soumis conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales ; – en cas d'introduction de nouvelles technologies ; – au titre des dispositions lĂ©gales en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et de santĂ© ; – en cas de mutation sur un autre poste de travail ou au titre des dispositions lĂ©gales. Sous rĂ©serve d'un accord prĂ©alable, Ă©crit, du salariĂ©, les actions de formation prĂ©vues pour le personnel, peuvent s'inscrire dans le cadre du compte personnel de formation CPF dĂšs lors qu'elles concernent le socle de compĂ©tence et de connaissances, la VAE ou qu'elles figurent sur la liste nationale de branche professionnelle concernĂ©e, la liste nationale interprofessionnelle COPANEF ou une liste rĂ©gionale interprofessionnelle COPAREF. Ainsi lors de la consultation du comitĂ© d'entreprise sur le projet de plan annuel de formation, l'employeur prĂ©cise dans un document d'information la nature des actions de formation proposĂ©es, en distinguant, dans le cadre des dispositions lĂ©gales – celles qui correspondent Ă  des actions de formation d'adaptation du salariĂ© au poste de travail, ou liĂ©es Ă  l'Ă©volution ou au maintien de l'emploi dans la structure ; – celles qui participent au dĂ©veloppement des compĂ©tences des salariĂ©s. Le plan de formation peut ĂȘtre Ă©laborĂ© sur une pĂ©riode de plusieurs annĂ©es. NĂ©anmoins, les obligations annuelles en matiĂšre de bilan, d'orientation et de consultation demeurent. c Consultation des reprĂ©sentants du personnel ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, le comitĂ© d'entreprise ou Ă  dĂ©faut les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel doit ĂȘtre rĂ©guliĂšrement consultĂ© sur le plan de formation aprĂšs l'avoir Ă©tĂ© sur les orientations de la formation professionnelle dans la structure. La consultation du comitĂ© d'entreprise est rĂ©alisĂ©e au cours de deux rĂ©unions. Le cas Ă©chĂ©ant, le comitĂ© d'entreprise doit Ă©galement ĂȘtre consultĂ© sur un programme pluriannuel de formation. À l'issue de ces consultations, la dĂ©cision relĂšve de l'employeur. B. – Formation professionnelle Ă  l'initiative du salariĂ© dans le cadre de droits individuels 1. Compte personnel de formation CPF Article 14 Compte personnel de formation CPF Article DĂ©finition Le compte personnel de formation est une nouvelle modalitĂ© d'accĂšs Ă  la formation créée par la loi relative Ă  la formation professionnelle, Ă  l'emploi et Ă  la dĂ©mocratie sociale du 5 mars 2014. Il a pour ambition d'accroĂźtre le niveau de qualification de chacun et de sĂ©curiser le parcours professionnel. Le compte personnel de formation est “ attachĂ© Ă  la personne ” dĂšs son entrĂ©e sur le marchĂ© du travail, dĂšs 16 ans 15 ans pour le jeune qui signe un contrat d'apprentissage et jusqu'Ă  son dĂ©part Ă  la retraite. Le compte d'un salariĂ© est crĂ©ditĂ© d'heures de formation Ă  la fin de chaque annĂ©e. L'alimentation se fait Ă  hauteur de 24 heures par annĂ©e de travail Ă  temps complet jusqu'Ă  l'acquisition d'un crĂ©dit de 120 heures, puis de 12 heures par annĂ©e de travail Ă  temps complet dans la limite d'un plafond total de 150 heures. ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, pour le salariĂ© qui n'a pas atteint un niveau de formation sanctionnĂ© par un diplĂŽme classĂ© au niveau V, un titre professionnel enregistrĂ©e et classĂ© au niveau V du rĂ©pertoire national des certifications professionnelles ou une certification reconnue par la prĂ©sente convention collective nationale de branche, l'alimentation du compte se fait Ă  hauteur de 48 heures par an et le plafond est portĂ© Ă  400 heures. Les droits Ă  formation des salariĂ©s Ă  temps partiel ou n'ayant pas effectuĂ© un travail Ă  temps complet sur l'ensemble de l'annĂ©e sont calculĂ©s Ă  due proportion du temps de travail effectuĂ©. La mise en Ɠuvre du compte personnel formation relĂšve de l'initiative du salariĂ© conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. Article Formations Ă©ligibles au compte personnel de formation ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, sont Ă©ligibles au compte personnel de formation dans la branche de l'aide, de l'accompagnement des soins et des services Ă  domiciles – l'accompagnement Ă  la validation des acquis de l'expĂ©rience VAE ; – les formations inscrites au registre national des certifications professionnelles ; Il s'agit tout particuliĂšrement des formations suivantes – le diplĂŽme d'État d'accompagnant Ă©ducatif et social DEAES ; – le diplĂŽme d'État d'aide-soignant DEAS ; – la mention complĂ©mentaire aide Ă  domicile ; – le titre professionnel d'assistant de vie aux familles ; – le diplĂŽme d'État de technicien d'intervention sociale et familiale DETISF ; – le diplĂŽme d'État d'infirmier DEI ; – le diplĂŽme d'État de conseiller en Ă©conomie sociale familiale DECESF ; – le BTS services et prestation des secteurs sanitaire et social ; – le certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unitĂ© d'intervention sociale CAFERUIS ; – le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'Ă©tablissement ou de service d'intervention sociale CAFDES. Cette liste est complĂ©tĂ©e par les formations suivantes – le BEP carriĂšres sanitaires et sociales ; – le BEPA option services, spĂ©cialitĂ© services aux personnes ; – le BEPA option Ă©conomie familiale et rurale ; – le CAP agricole, option Ă©conomie familiale et rurale ; – CAP agricole et para-agricole employĂ© d'entreprise option employĂ© familial ; – le CAP petite enfance ; – le CAP employĂ© technique de collectivitĂ©s ; – le Titre employĂ© familial polyvalent ; – le brevet d'aptitudes professionnelles assistant animateur technique BAPAAT. – les formations permettant d'acquĂ©rir le socle de connaissances et de compĂ©tences dĂ©fini par dĂ©cret CLEA ; – les bilans de compĂ©tence et formations Ă  la crĂ©ation ou Ă  la reprise d'entreprise ; – et toute formation figurant sur la liste nationale de branche, la liste nationale interprofessionnelle COPANEF ou une liste rĂ©gionale interprofessionnelle COPAREF. L'utilisation du compte personnel formation doit permettre de suivre des formations ou de valider ses acquis au travers d'une dĂ©marche de VAE. La liste de ces formations pourra faire l'objet de modifications, complĂ©ments et actualisation par avenant au prĂ©sent accord ou sur proposition de la CPNEFP. Article Articulation avec d'autres dispositifs de formation Par choix des partenaires sociaux le CPF, si le salariĂ© le souhaite, peut ĂȘtre articulĂ© avec tous les dispositifs de formation. En complĂ©ment de la mobilisation de tout ou partie de son crĂ©dit mobilisable au titre du CPF par le salariĂ©, la formation peut ĂȘtre financĂ©e par – les pĂ©riodes de professionnalisation ; – les sommes collectĂ©es au titre du plan de formation des entreprises ; – les financements du FPSPP ou des pouvoirs publics perçus par l'OPCA ; – les versements volontaires de l'entreprise ou un financement de l'employeur ; – tout autre financeur pouvant intervenir au titre de la formation AGEFIPH, etc.. Article Articulation avec le CIF Les salariĂ©s peuvent mobiliser leur CPF dans le cadre d'une demande de congĂ© individuel de formation CIF. Article Financement du CPF Les partenaires sociaux prĂ©conisent de verser la contribution de 0,2 % affĂ©rente au CPF Ă  l'OPCA. Si l'adhĂ©rent, par accord d'entreprise, dĂ©cide de gĂ©rer directement le CPF, sa mise en Ɠuvre est directement financĂ©e par l'employeur mais celui-ci doit en assurer la gestion et n'a pas accĂšs Ă  la mutualisation des fonds collectĂ©s par l'OPCA au titre du CPF. Article CPF et temps partiel thĂ©rapeutique Sans prĂ©judice des dispositions lĂ©gales, le compte personnel de formation des salariĂ©s Ă  temps partiel thĂ©rapeutique est abondĂ© pendant la durĂ©e de ce temps partiel thĂ©rapeutique Ă  hauteur de la durĂ©e de travail contractuelle antĂ©rieure Ă  cette rĂ©duction du temps de travail dĂ©cidĂ©e par le mĂ©decin du travail. 2. CongĂ©s individuels Article 15 CongĂ© individuel de formation CIF Le congĂ© individuel de formation a pour objet de permettre Ă  tout salariĂ© de suivre, Ă  son initiative et Ă  titre individuel, des actions de formation de son choix. Elles doivent permettre aux salariĂ©s d'atteindre un ou plusieurs objectifs suivants – accĂ©der Ă  un niveau supĂ©rieur de qualification ; – se perfectionner professionnellement ; – changer d'activitĂ© ou de profession ; – s'ouvrir plus largement Ă  la culture et Ă  la vie sociale et Ă  l'exercice des responsabilitĂ©s associatives bĂ©nĂ©voles. Le droit au congĂ© individuel de formation est ouvert Ă  tous les salariĂ©s remplissant les conditions lĂ©gales, qu'ils soient en CDD, CDI, Ă  temps plein ou Ă  temps partiel. Ce droit s'exerce dans le cadre des dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires notamment en ce qui concerne les conditions d'anciennetĂ©, les procĂ©dures d'autorisation d'absence, les pourcentages d'effectifs simultanĂ©ment absents, et les possibilitĂ©s de report. DĂšs l'embauche d'un salariĂ© en CDD, une information lui sera transmise sur l'accĂšs Ă  un CIF-CDD. Article 16 CongĂ© de bilan de compĂ©tences Le bilan de compĂ©tence a pour objet de permettre Ă  des salariĂ©s d'analyser leurs compĂ©tences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de dĂ©finir un projet professionnel et, le cas Ă©chĂ©ant, un projet de formation. Le congĂ© de bilan de compĂ©tences, limitĂ© Ă  24 heures consĂ©cutives ou non, a pour objet de permettre Ă  tout salariĂ© au cours de sa vie professionnelle, de participer Ă  une action de bilan de compĂ©tences. Le bĂ©nĂ©fice du congĂ© de bilan de compĂ©tences est ouvert Ă  tout salariĂ© ayant une anciennetĂ© d'au moins 5 ans, consĂ©cutifs ou non, en qualitĂ© de salariĂ©, quelle qu'ait Ă©tĂ© la nature des contrats de travail successifs, dont 12 mois dans la structure, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Cette action de bilan donne lieu Ă  un document de synthĂšse destinĂ© Ă  l'usage exclusif du salariĂ©. Il peut ĂȘtre communiquĂ© Ă  l'employeur avec l'accord exprĂšs du salariĂ©. Le droit Ă  bilan de compĂ©tences s'exerce dans le cadre des dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires notamment en ce qui concerne les conditions d'anciennetĂ©, les procĂ©dures d'autorisation d'absence, les pourcentages d'effectifs simultanĂ©ment absents et les possibilitĂ©s de report. Lorsque le salariĂ© souhaite rĂ©aliser son bilan de compĂ©tences pendant son temps de travail, il doit demander Ă  son employeur une autorisation d'absence qui ne pourra en aucun cas excĂ©der 24 heures, consĂ©cutives ou non. La demande Ă©crite du congĂ© doit indiquer les dates et la durĂ©e du bilan de compĂ©tences, ainsi que la dĂ©nomination de l'organisme prestataire. Elle est transmise Ă  l'employeur au plus tard 60 jours avant le dĂ©but du bilan de compĂ©tences. Dans les 30 jours suivant la rĂ©ception de la demande, l'employeur doit faire connaĂźtre par Ă©crit Ă  l'intĂ©ressĂ© son accord, ou les raisons de service motivant le report de l'autorisation d'absence. Ce report ne peut excĂ©der 6 mois. Si la prestation se dĂ©roule hors temps de travail, l'autorisation d'absence de l'employeur n'est pas requise. La demande de prise en charge des coĂ»ts du bilan peut directement ĂȘtre adressĂ©e Ă  l'OPACIF. Article 17 CongĂ© d'accompagnement de la VAE La validation des acquis de l'expĂ©rience VAE est le droit individuel Ă  la reconnaissance de l'expĂ©rience professionnelle, sociale, syndicale et/ ou bĂ©nĂ©vole, pour l'acquisition d'un titre ou d'un diplĂŽme Ă  finalitĂ© professionnelle. Les parties signataires encouragent fortement l'accompagnement de la dĂ©marche de VAE au travers d'un congĂ© d'accompagnement. Le congĂ© pour validation des acquis de l'expĂ©rience a pour but de permettre au salariĂ© dĂ©sirant faire valider son expĂ©rience de s'absenter soit pour participer aux Ă©preuves de validation organisĂ©es par l'autoritĂ© ou l'organisme habilitĂ© Ă  dĂ©livrer une certification inscrite au rĂ©pertoire national des certifications professionnelles, soit pour ĂȘtre accompagnĂ© dans la procĂ©dure de prĂ©paration de cette validation. Ce congĂ© est un droit pour tout salariĂ©, quelle que soit son anciennetĂ© dans l'entreprise. La durĂ©e du congĂ© est limitĂ©e Ă  24 heures de temps de travail consĂ©cutives ou non. Cette durĂ©e est portĂ©e Ă  35 heures pour le salariĂ© qui n'a pas atteint un niveau de formation sanctionnĂ© par un diplĂŽme classĂ© au niveau V du rĂ©pertoire national des certifications professionnelles ou une certification reconnue par la prĂ©sente convention collective nationale de branche. Ce droit s'exerce dans le cadre des dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires notamment en ce qui concerne les conditions d'anciennetĂ©, les procĂ©dures d'autorisation d'absence, les pourcentages d'effectifs simultanĂ©ment absents, et les possibilitĂ©s de report. Article 18 Passeport formation Le passeport formation, propriĂ©tĂ© du salariĂ©, pourra recenser les diplĂŽmes et les titres obtenus en formation initiale, les expĂ©riences acquises lors de stages ou de formations, les certifications professionnelles dĂ©livrĂ©es ainsi que la nature et la durĂ©e des actions de formation continue suivies. Les partenaires sociaux prĂ©conisent l'utilisation du passeport rĂ©alisĂ© par la branche. Article 19 Autres dispositifs C. – Formation professionnelle dans le cadre d'une initiative conjointe employeur et salariĂ© Article 20 Contrat de professionnalisation Les partenaires sociaux affirment la volontĂ© de la branche de faciliter ce mode de formation en alternance au travers du contrat de professionnalisation. Celui-ci donne lieu Ă  la construction d'un parcours de formation personnalisĂ© alternant les pĂ©riodes de formation et une activitĂ© professionnelle en relation avec la qualification prĂ©parĂ©e. Article Objectifs Le contrat de professionnalisation a pour objectif l'acquisition de tout ou partie – d'une certification professionnelle enregistrĂ©e au RNCP ; – d'une qualification reconnue par une convention collective. Son objectif global est de permettre aux jeunes de moins de 26 ans et aux demandeurs d'emploi d'acquĂ©rir un diplĂŽme, un titre ou une qualification afin de favoriser leur insertion ou leur rĂ©insertion professionnelle. Article Publics Les contrats de professionnalisation s'adressent – aux jeunes de moins de 26 ans ; – aux demandeurs d'emploi ĂągĂ©s de 26 ans et plus ; – aux bĂ©nĂ©ficiaires du revenu de solidaritĂ© active, de l'allocation de solidaritĂ© spĂ©cifique ou de l'allocation aux adultes handicapĂ©s ou aux personnes ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un contrat unique d'insertion ou aux salariĂ©s reconnus travailleurs handicapĂ©s ; – aux bĂ©nĂ©ficiaires de l'allocation de parents isolĂ©s et bĂ©nĂ©ficiaires du RMI dans les DOM ; – aux personnes sorties du systĂšme scolaire avant validation du second cycle de l'enseignement secondaire et non titulaires d'un diplĂŽme technologique ou professionnel. Pour l'ensemble des contrats de professionnalisation au bĂ©nĂ©fice de ces publics, des partenariats notamment avec PĂŽle emploi et le FPSPP seront recherchĂ©s. Ce travail d'approche est confiĂ© Ă  l'OPCA. Article DurĂ©e Le contrat de professionnalisation est un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. La durĂ©e de formation est de 6 Ă  12 mois. Elle peut ĂȘtre portĂ©e Ă  24 mois pour l'ensemble des qualifications prĂ©vues par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires si celles-ci le nĂ©cessitent. La durĂ©e de la formation, comprenant les actions d'Ă©valuation et d'accompagnement ainsi que les enseignements gĂ©nĂ©raux, professionnels et technologiques reprĂ©sente une durĂ©e comprise entre 15 et 25 % de la durĂ©e totale du contrat, sans ĂȘtre infĂ©rieure Ă  150 heures. La durĂ©e des actions peut ĂȘtre portĂ©e au-delĂ  de 25 %, sous rĂ©serve des financements nĂ©cessaires au sein de l'OPCA, pour l'ensemble des qualifications prĂ©vues par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires si celles-ci le nĂ©cessitent. Article RĂ©munĂ©rations Les salariĂ©s ĂągĂ©s de moins de 26 ans et titulaires des contrats de professionnalisation perçoivent pendant la durĂ©e du CDD ou de l'action de professionnalisation du CDI une rĂ©munĂ©ration calculĂ©e en fonction du Smic et dont le montant est fixĂ© par dĂ©cret. Les titulaires de contrat de professionnalisation ĂągĂ©s d'au moins 26 ans perçoivent pendant la durĂ©e du CDD ou de l'action de professionnalisation du CDI une rĂ©munĂ©ration basĂ©e selon les dispositions lĂ©gales applicables, soit au jour de la signature de ce texte, une rĂ©munĂ©ration qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure ni au Smic ni Ă  85 % de la rĂ©munĂ©ration minimale prĂ©vue par la prĂ©sente convention. Article Financement Les contrats de professionnalisation sont financĂ©s par les fonds collectĂ©s au titre de la professionnalisation suivant les critĂšres fixĂ©s annuellement par la commission mixte paritaire en concertation avec l'OPCA. Article 21 PĂ©riodes de professionnalisation La pĂ©riode de professionnalisation a pour objet de favoriser, par des actions de formation, le maintien dans l'emploi de salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e et d'acquĂ©rir une des qualifications prĂ©vues par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires et prĂ©cisĂ©e chaque annĂ©e par la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP de la branche, dans le cadre des prioritĂ©s triennales fixĂ©es par les partenaires sociaux. Les pĂ©riodes de professionnalisation sont accessibles – aux salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI ; – aux salariĂ©s en contrat unique d'insertion CUI ; – aux salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e relevant d'une structure d'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique entreprises d'insertion, associations intermĂ©diaires, etc.. Les partenaires sociaux de la Branche priorisent les salariĂ©s suivants – salariĂ©s dont la qualification doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  l'Ă©volution des technologies et de l'organisation du travail ; – aux salariĂ©s qui comptent 15 ans d'activitĂ© professionnelle dans la branche ou 20 ans d'activitĂ© professionnelle ; – aux salariĂ©s ĂągĂ©s d'au moins 45 ans et disposant d'une anciennetĂ© minimale de 1 an dans la derniĂšre structure qui les emploie ; – aux salariĂ©s qui envisagent la crĂ©ation ou la reprise d'une entreprise ; – aux femmes qui reprennent leur activitĂ© professionnelle aprĂšs un congĂ© de maternitĂ© ou aux hommes et aux femmes aprĂšs un congĂ© parental ; – aux bĂ©nĂ©ficiaires de l'obligation d'emploi prĂ©vue par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, – aux salariĂ©s qui reprennent leur activitĂ© professionnelle suite Ă  un arrĂȘt maladie ou Ă  un accident de travail d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă  12 mois ; – aux salariĂ©s ayant exercĂ© un mandat syndical d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă  3 ans continus ; – Ă  toute autre catĂ©gorie de bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©finie par la CPNEFP, dans le cadre des prioritĂ©s triennales fixĂ©es par les partenaires sociaux. La pĂ©riode de professionnalisation doit viser une 1. Formation qualifiante mentionnĂ©e Ă  l'article L. 6314-1 du code du travail – soit enregistrĂ©e dans le rĂ©pertoire national des certifications professionnelles RNCP ; – soit reconnue dans les classifications de la convention collective nationale de branche ; 2. Action permettant l'accĂšs au socle de connaissances et de compĂ©tences de base CLEA ; 3. Action permettant l'accĂšs Ă  une certification inscrite rĂ©pertoire national des certifications professionnelles RNCP. Article Articulation avec d'autres dispositifs Les pĂ©riodes de professionnalisation doivent pouvoir s'articuler avec d'autres dispositifs de formation afin d'assurer globalement l'acquisition d'une certification ou qualification, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de dĂ©finir des prioritĂ©s compatibles entre elles. Les pĂ©riodes de professionnalisation peuvent abonder le compte personnel de formation du salariĂ©. Article DurĂ©e La durĂ©e minimale de la pĂ©riode de professionnalisation est fixĂ©e Ă  70 heures rĂ©parties sur une pĂ©riode maximale de 12 mois calendaires. Toutefois, cette durĂ©e minimale ne s'applique pas aux actions permettant de faire valider les acquis de leur expĂ©rience ; formations financĂ©es dans le cadre de l'abondement CPF ; formations sanctionnĂ©es par les certifications inscrites au rĂ©pertoire national des certifications professionnelles RNCP. La liste des qualifications accessibles en prioritĂ© au titre de la pĂ©riode de professionnalisation et la liste des catĂ©gories de salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant d'une prioritĂ© de financement par l'OPCA, ainsi que les prioritĂ©s, critĂšres et Ă©chĂ©ancier de financement par l'OPCA, sont dĂ©finis par la CPNEFP, dans le cadre des prioritĂ©s triennales fixĂ©es par les partenaires sociaux. Article PĂ©riode de professionnalisation et tutorat Les partenaires sociaux de la branche recommandent la dĂ©signation d'un tuteur. Le salariĂ© choisi pour ĂȘtre tuteur est volontaire et justifie d'une expĂ©rience professionnelle d'au moins 2 ans dans une qualification en rapport avec l'objectif de professionnalisation visĂ©. Le tutorat s'exerce dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 9 du prĂ©sent accord. Sous rĂ©serve de remplir les conditions d'expĂ©rience et de qualification, l'employeur peut bĂ©nĂ©volement assurer la fonction de tuteur non indemnisĂ©. Article Financement Les pĂ©riodes de professionnalisation sont financĂ©es par les fonds collectĂ©s au titre de la professionnalisation suivant les critĂšres fixĂ©s annuellement en concertation avec l'OPCA. Chapitre III Moyens d'une politique de dĂ©veloppement de l'emploi et des compĂ©tences pour la branche A. – Observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications Article 22 Observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications La diversification des activitĂ©s, la modernisation des structures, le dĂ©veloppement des besoins, et donc des services, entraĂźnent une transformation continuelle des mĂ©tiers que la branche doit ĂȘtre en mesure d'anticiper. En consĂ©quence, les partenaires sociaux dĂ©cident de mettre en place un observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications, destinĂ© Ă  assurer une veille prospective sur l'Ă©volution des mĂ©tiers du secteur, afin d'anticiper leur transformation, leur naissance, voire leur obsolescence. Article Composition Les membres du comitĂ© paritaire de pilotage de l'observatoire sont les mĂȘmes que ceux de la CPNEFP qui se rĂ©unit deux fois par an en formation d'observatoire. Cet observatoire pourra ĂȘtre une composante de l'observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications Ă©ventuellement créé au sein de l'Ă©conomie sociale. Article Objectifs Les objectifs de cet observatoire sont notamment de – collecter et synthĂ©tiser les informations sur les mĂ©tiers, les emplois et les qualifications, ainsi que les conclusions et recommandations qu'en tire la CPNEFP en matiĂšre de formation professionnelle, afin de les mettre Ă  disposition des partenaires sociaux, des structures et des salariĂ©s de la branche ; – contribuer Ă  identifier les facteurs risquant d'affecter les mĂ©tiers du secteur par une mise Ă  disposition d'outils de veille sociale et d'aide au diagnostic ou d'Ă©tudes ciblĂ©es sur les mĂ©tiers en Ă©mergence ou en forte mutation ; – constituer une instance de rĂ©flexion prospective, de partage d'information et d'analyses autour des mĂ©tiers. Article Missions L'observatoire a pour missions – de produire des donnĂ©es annuelles permettant Ă  la CPNEFP – de mettre en Ɠuvre les prioritĂ©s annuelles tant en termes de publics que de formations ; – de contribuer Ă  l'Ă©laboration des orientations triennales de la formation professionnelle pour la branche. – de conduire des Ă©tudes ponctuelles visant Ă  permettre une politique prospective des emplois. Article Fonctionnement L'observatoire fonctionne selon les modalitĂ©s de la CPNEFP. Les membres Ă©lus en tant que prĂ©sident et vice-prĂ©sident sont les mĂȘmes que ceux Ă©lus au niveau de la CPNEFP. Le secrĂ©tariat est assurĂ© par un reprĂ©sentant de l'OPCA. L'OPCA est chargĂ© de fournir toutes informations utiles Ă  la rĂ©alisation des travaux techniques. L'OPCA rĂ©alise des travaux techniques pour l'observatoire, tant au niveau national qu'au niveau rĂ©gional. Les travaux rĂ©alisĂ©s sont transmis Ă  la CPNEFP et aux CPREFP. Les CPREFP doivent faire remonter toutes donnĂ©es techniques pouvant intĂ©resser l'observatoire. B. – Organisme paritaire collecteur agréé de la branche OPCA Article 23 Objets et missions Dans le respect de la lĂ©gislation en vigueur, l'OPCA a pour mission de contribuer au dĂ©veloppement de la formation professionnelle continue des salariĂ©s de la branche, dans le cadre des orientations et prioritĂ©s dĂ©finies par les partenaires sociaux en commission mixte paritaire et prĂ©cisĂ©es annuellement par la CPNEFP. À ce titre, l'OPCA a notamment pour objet de collecter et de gĂ©rer l'ensemble des contributions des structures au titre de la formation professionnelle continue visant notamment – l'expression des besoins individuels dĂ©finis au sein des structures, dans le cadre du dĂ©veloppement des compĂ©tences et du maintien dans l'emploi, en articulation avec leurs enjeux stratĂ©giques ; – la sĂ©curisation des parcours professionnels, dans le cadre d'une construction partagĂ©e entre employeurs et salariĂ©s pour le dĂ©veloppement de la formation professionnelle ; – le dĂ©veloppement de la qualification professionnelle des salariĂ©s, au travers notamment de la promotion du compte personnel de formation. L'OPCA de branche contribue ainsi notamment, dans le respect de la rĂ©glementation en vigueur – au financement de la formation professionnelle continue coĂ»ts pĂ©dagogiques des stages et frais concernant les stagiaires frais de transport, hĂ©bergement, rĂ©munĂ©ration et charge, frais de garde le cas Ă©chĂ©ant ; – au fonctionnement de l'observatoire prospectif des mĂ©tiers et des qualifications ; – au financement d'Ă©tudes ou de recherche intĂ©ressant la modernisation du secteur ; – Ă  l'information, Ă  la sensibilisation et au conseil Ă  destination des employeurs et des salariĂ©s sur les besoins et les moyens de formation ; – Ă  l'ingĂ©nierie de formation Ă  destination des responsables et directeurs de structures, sur les besoins et les moyens de formation. Il s'agit principalement – de mettre en place et dĂ©velopper la politique de formation spĂ©cifique de la branche en s'appuyant sur les orientations et prioritĂ©s dĂ©finies par les partenaires sociaux et prĂ©cisĂ©es par la CPNEFP ; – de mobiliser l'ensemble des financements disponibles lĂ©gaux ou conventionnels, notamment publics, pour accompagner l'effort de formation des structures. Article 24 DĂ©signation Compte tenu des enjeux liĂ©s Ă  la modernisation du secteur, l'OPCA Uniformation est dĂ©signĂ© pour une durĂ©e limitĂ©e Ă  10 ans. Un protocole de partenariat est conclu parallĂšlement par les partenaires sociaux avec l'OPCA. Le champ d'intervention gĂ©ographique de l'OPCA est national, il comprend le territoire mĂ©tropolitain ainsi que les dĂ©partements d'outre-mer. Son champ d'intervention professionnel s'exerce au bĂ©nĂ©fice des structures de la branche dĂ©finie par le champ d'application de la prĂ©sente convention. Sous rĂ©serve de l'Ă©tablissement d'une convention nĂ©gociĂ©e sur la base du protocole de partenariat, les partenaires sociaux dĂ©cident de confier l'ensemble de ces missions Ă  un organisme paritaire collecteur agréé unique Uniformation. C. – Contribution des employeurs au titre de la formation professionnelle continue Article 25 Taux de contribution lĂ©gal et conventionnel ConformĂ©ment aux dispositions de la loi du 5 mars 2014 les structures relevant du champ du prĂ©sent accord versent Ă  l'OPCA une contribution lĂ©gale suivant la taille des structures de 0,55 % Ă  1 % de la masse salariale au titre de la formation continue de leurs salariĂ©s. Cette contribution est gĂ©rĂ©e par l'OPCA selon les modalitĂ©s prĂ©vues par la loi. Les signataires du prĂ©sent texte conviennent de reconduire une contribution conventionnelle supplĂ©mentaire de 1,49 % Ă  1,04 % de la masse salariale, suivant la taille des structures. Par consĂ©quent pour toutes les structures de la branche, quel que soit le nombre de leurs salariĂ©s, le taux de contribution est de 2,04 % de la masse salariale brute pour le financement de la formation professionnelle. Le taux de 2,04 % prĂ©sentĂ© ci-dessus n'inclut pas la contribution des employeurs aux titres des CIF des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Celle-ci est fixĂ©e conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales. a RĂ©partition de la cotisation lĂ©gale Le prĂ©sent accord prĂ©voit pour les structures de la branche de moins de 10 salariĂ©s une contribution lĂ©gale de 0,55 % du montant des rĂ©munĂ©rations versĂ©es pendant l'annĂ©e en cours, Ă  verser Ă  l'OPCA. Cette contribution de 0,55 % est dĂ©diĂ©e au financement des actions de professionnalisation et du plan de formation. La rĂ©partition de la contribution de 0,55 % dĂ©terminĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'État n° 2014-1240 du 24 octobre 2014 est la suivante – financement des actions de professionnalisation, Ă  hauteur de 0,15 % ; – plan de formation, Ă  hauteur de 0,40 %. Le prĂ©sent accord prĂ©voit pour les structures de la branche de 10 salariĂ©s Ă  moins de 50 salariĂ©s une contribution lĂ©gale de 1 % du montant des rĂ©munĂ©rations versĂ©es pendant l'annĂ©e en cours, Ă  verser l'OPCA, sauf accord dĂ©rogatoire d'entreprises concernant le versement de la contribution lĂ©gale au titre du CPF. Les partenaires sociaux prĂ©conisent le versement intĂ©gral de cette contribution auprĂšs de l'OPCA. La rĂ©partition de la contribution de 1 % dĂ©terminĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'État n° 2014-1240 du 24 octobre 2014 est la suivante – au FPSPP, Ă  hauteur de 0,15 % ; – Ă  la prise en charge du congĂ© individuel de formation, Ă  hauteur de 0,15 % ; – financement des actions de professionnalisation, Ă  hauteur de 0,30 % ; – plan de formation, Ă  hauteur de 0,20 % ; – compte personnel de formation, Ă  hauteur de 0,20 %. Le prĂ©sent accord prĂ©voit pour les structures de la branche de 50 Ă  moins de 300 salariĂ©s une contribution lĂ©gale de 1 % du montant des rĂ©munĂ©rations versĂ©es pendant l'annĂ©e en cours, Ă  verser l'OPCA, sauf accord dĂ©rogatoire d'entreprises concernant le versement de la contribution lĂ©gale au titre du CPF. Les partenaires sociaux prĂ©conisent le versement intĂ©gral de cette contribution auprĂšs de l'OPCA. La rĂ©partition de la contribution de 1 % dĂ©terminĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'État n° 2014-1240 du 24 octobre 2014 est la suivante – au FPSPP, Ă  hauteur de 0,20 % ; – Ă  la prise en charge du congĂ© individuel de formation, Ă  hauteur de 0,20 % ; – au financement des actions de professionnalisation, Ă  hauteur de 0,30 % ; – au plan de formation, Ă  hauteur de 0,10 % ; – du compte personnel de formation, Ă  hauteur de 0,20 %. Le prĂ©sent accord prĂ©voit pour les structures de la branche de 300 salariĂ©s et plus une contribution lĂ©gale de 1 % du montant des rĂ©munĂ©rations versĂ©es pendant l'annĂ©e en cours, Ă  verser Ă  l'OPCA, sauf accord dĂ©rogatoire d'entreprises concernant le versement de la contribution lĂ©gale au titre du CPF. Les partenaires sociaux prĂ©conisent le versement intĂ©gral de cette contribution auprĂšs de l'OPCA. La rĂ©partition de la contribution de 1 % dĂ©terminĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'État n° 2014-1240 du 24 octobre 2014 est la suivante – au FPSPP, Ă  hauteur de 0,20 % ; – Ă  la prise en charge du congĂ© individuel de formation, Ă  hauteur de 0,20 % ; – au financement des actions de professionnalisation, Ă  hauteur de 0,40 % ; – du compte personnel de formation, Ă  hauteur de 0,20 %. b RĂ©partition de la contribution conventionnelle Les contributions conventionnelles supplĂ©mentaires au titre du dĂ©veloppement de la formation professionnelle sont gĂ©rĂ©es par les membres de la branche Ă  cet effet au sein de l'OPCA et font l'objet d'une comptabilitĂ© distincte. La rĂ©partition des contributions conventionnelles au titre du dĂ©veloppement de la formation professionnelle est articulĂ©e de la maniĂšre suivante – 1,49 % pour les entreprises de moins de 10 salariĂ©s ; – 1,04 % pour les entreprises de 10 Ă  moins de 50 salariĂ©s ; – 1,04 % pour les entreprises de 50 Ă  moins de 300 salariĂ©s ; – 1,04 % pour les entreprises de 300 salariĂ©s et plus. D. – Financements du plan annuel de formation Article 26 Financements complĂ©mentaires La prise en charge de la totalitĂ© des actions de formation dĂ©cidĂ©es dans le programme annuel de formation, qui peut dĂ©passer le taux de contribution de 2,04 %, est rendue possible par l'obtention des financements provenant de caisses de sĂ©curitĂ© sociale, de conseils dĂ©partementaux ou de conseils rĂ©gionaux et des dispositifs de cofinancement public. Article 27 Mobiliser les aides publiques Ă  la formation Les partenaires sociaux invitent les employeurs Ă  entreprendre toutes les dĂ©marches pour mobiliser et utiliser toutes les aides publiques de façon Ă  favoriser l'accĂšs Ă  la formation. Les partenaires sociaux souhaitent Ă©galement que des EDEC engagements de dĂ©veloppement des emplois et des compĂ©tences rĂ©gionaux ou toutes autres formes de conventions ayant pour objectif d'abonder les efforts de formation des structures soient mis en place et renouvelĂ©s dans le temps. Chapitre IV PrioritĂ©s d'action de la branche Article 28 PrioritĂ©s d'action en matiĂšre de formation continue La nĂ©gociation triennale sur les objectifs et les moyens de la formation professionnelle porte sur les thĂšmes prĂ©vus par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Les partenaires sociaux dĂ©finissent tous les 3 ans, les objectifs prioritaires de la branche, en matiĂšre de formation professionnelle, notamment les publics et qualifications prioritaires pour les contrats et pĂ©riodes de professionnalisation. Article 29 Axes fondamentaux L'objectif est de rĂ©aliser un effort important et permanent de qualification des salariĂ©s, en lien avec les activitĂ©s et les projets des structures, permettant un accroissement continu et significatif du nombre de salariĂ©s qualifiĂ©s dans la branche. Afin d'atteindre cet objectif, les partenaires sociaux posent le principe de l'intĂ©rĂȘt d'utiliser tous les dispositifs permettant d'acquĂ©rir de nouvelles qualifications et compĂ©tences. Article 30 PrioritĂ©s triennales Pour les 3 prochaines annĂ©es 2017-2019, les objectifs prioritaires de la branche sont les suivants – favoriser l'obtention de qualifications pour les catĂ©gories d'emplois non qualifiĂ©s, et notamment les emplois d'intervention, en particulier par le DEAES “ spĂ©cialitĂ© accompagnement de la vie Ă  domicile ” ou “ spĂ©cialitĂ© accompagnement de la vie en structure collective ”, le DETISF, le DEAS, le DEI, et pour les salariĂ©s en cours de parcours pour l'obtention du DEAVS et du DEAMP ; – favoriser les actions de formation de perfectionnement et/ ou Ă©volution des compĂ©tences liĂ©es Ă  l'emploi occupĂ© ; – favoriser l'obtention de qualifications ou l'Ă©lĂ©vation du niveau de qualification pour les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant d'une expĂ©rience de plus de 10 ans n'ayant pas changĂ© de catĂ©gorie ; – faciliter l'obtention de qualification pour les emplois d'encadrement notamment responsable de secteur et cadre de secteur ; – favoriser la qualification pour les emplois de direction niveaux II et I conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires ; – mettre en place les contrats et pĂ©riodes de professionnalisation notamment pour les salariĂ©s de plus de 45 ans ; – favoriser les actions permettant la mise en Ɠuvre de parcours professionnel pour notamment faciliter le maintien dans l'emploi des salariĂ©s ; – favoriser les formations liĂ©es Ă  la fonction tutorale ; – favoriser les formations permettant de prĂ©venir et d'agir sur les risques professionnels notamment liĂ©s Ă  la pĂ©nibilitĂ© et aux RPS. Dans le cadre des pĂ©riodes de professionnalisation, la liste des publics ouvrant droit Ă  pĂ©riode de professionnalisation est complĂ©tĂ©e par le public suivant salariĂ©s qui comptent 10 ans d'activitĂ© professionnelle. Ces prioritĂ©s sont dĂ©clinĂ©es annuellement par la CPNEFP qui les communique Ă  l'OPCA dĂ©signĂ©. Chapitre V Apprentissage La nĂ©gociation relative Ă  l'apprentissage s'ouvrira au second semestre 2017. » 11 AVENANT n°187 du 30 Septembre 2021 de la convention collective nationale ÉCLAT relatif au rĂ©gime de PrĂ©voyance et de Frais de santĂ© PrĂ©ambule ConformĂ©ment aux dispositions de l’article L912-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale, les partenaires sociaux de la Branche ÉCLAT ont lancĂ© dĂšs le dĂ©but d’annĂ©e 2021, une procĂ©dure de mise en concurrence afin de sĂ©lectionner un ou plusieurs organismes recommandĂ©s pour assurer les risques prĂ©voyance et frais de santĂ© au niveau de la Branche. En effet, les derniers accords en la matiĂšre arrivaient Ă  Ă©chĂ©ance nĂ©cessitant le lancement de cette procĂ©dure, avec l’accompagnement d’un Conseil indĂ©pendant, pour une entrĂ©e en vigueur au 1er janvier 2022. En amont, un bilan quantitatif et qualitatif des rĂ©gimes en place a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© afin de permettre aux partenaires sociaux d’évaluer les garanties couvertes et l’adĂ©quation ou non des cotisations affĂ©rentes. Un suivi rigoureux et rĂ©gulier de la Branche dans le cadre du pilotage de ces rĂ©gimes durant ces cinq derniĂšres annĂ©es a permis d’assurer la pĂ©rennitĂ© d’un rĂ©gime frais de santĂ© solide financiĂšrement. Ainsi, dans le cadre de la nouvelle recommandation, les garanties existantes du rĂ©gime socle conventionnel ont pu ĂȘtre amĂ©liorĂ©es avec un maintien des taux de cotisations, tout en conservant bien Ă©videment la conformitĂ© au contrat responsable. Quant au rĂ©gime de la prĂ©voyance, une Ă©volution rĂ©cente des taux de cotisations a permis d’anticiper son bon Ă©quilibre. Comme pour le rĂ©gime frais de santĂ©, dans le cadre de la nouvelle recommandation, les garanties prĂ©vues dans le cadre de ce rĂ©gime ont pu ĂȘtre amĂ©liorĂ©es avec une maitrise des taux de cotisations. Les partenaires sociaux ont ainsi prĂ©vu l’instauration de nouvelles garanties notamment axĂ©es sur la protection des enfants Ă  charge ou atteint d’un handicap, rĂ©pondant Ă  des valeurs fondamentales soutenues par la Branche. ConformĂ©ment aux dispositions de l’article L912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, la branche ÉCLAT a Ă©galement instaurĂ© des garanties prĂ©voyance et frais de santĂ© prĂ©sentant un DegrĂ© Ă©levĂ© de SolidaritĂ© DES, qui comprennent Ă  ce titre des prestations Ă  caractĂšre non directement contributif. De plus, convaincus de la nĂ©cessaire mise en place d’actions de prĂ©ventions mais aussi d’actions spĂ©cifiques supplĂ©mentaires afin de soutenir les salariĂ©s et les entreprises et d’assurer un meilleur pilotage des rĂ©gimes, les partenaires sociaux dĂ©cident en plus de ce DES de crĂ©er un fonds social de Branche. Enfin, les partenaires sociaux souhaitent rappeler leur fort attachement Ă  la mutualisation et invitent ainsi les structures Ă  adhĂ©rer Ă  un des organismes recommandĂ©s au niveau de la Branche. 22 Article 1 Champ d’application et dispositions spĂ©cifiques aux entreprises de moins de 50 salariĂ©s Le prĂ©sent avenant s’applique Ă  l’ensemble des entreprises de la branche ÉCLAT ex-Animation. Par ailleurs, conformĂ©ment aux dispositions de l’article L2261-23-1 du Code du travail, pour les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, le prĂ©sent avenant ne nĂ©cessite pas la mise en place d’un accord type proposĂ© par la Branche ni d’adaptation spĂ©cifique pour sa mise en Ɠuvre. Article 2 RĂ©gime de PrĂ©voyance Le prĂ©sent article annule et remplace le titre VIII de la Convention collective nationale ÉCLAT comme suit Titre VIII RĂ©gime de prĂ©voyance obligatoire Les garanties instituĂ©es en application du prĂ©sent accord revĂȘtent un caractĂšre obligatoire et bĂ©nĂ©ficient Ă  titre collectif Ă  l’ensemble des salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires, relevant de la Convention collective nationale ÉCLAT. Article BĂ©nĂ©ficiaires Le rĂ©gime de prĂ©voyance, qui vient en complĂ©ment des rĂšgles des organismes de la SĂ©curitĂ© sociale, et tel que prĂ©vu dans les conditions stipulĂ©es dans les articles ci-aprĂšs, bĂ©nĂ©ficie Ă  l’ensemble des salariĂ©s, quelle que soit la nature de leur contrat de travail et sans condition d’anciennetĂ©, comme ci-aprĂšs dĂ©finis ➱ Les salariĂ©s dits cadres », Ă  savoir ceux relevant des articles et de l’Accord National Interprofessionnel relatif Ă  la prĂ©voyance des cadres du 17 novembre 2017, Et, ➱ Les salariĂ©s dits non-cadres », Ă  savoir ceux ne relevant pas des articles et de l’Accord National Interprofessionnel relatif Ă  la prĂ©voyance des cadres du 17 novembre 2017. L’obligation rĂ©sultant de la signature du prĂ©sent accord, s’impose dans les relations individuelles de travail ; les salariĂ©s concernĂ©s ne pourront s'opposer au prĂ©compte de leur quote-part de cotisations au titre du contrat collectif d’assurance souscrit par l’employeur pour la mise en Ɠuvre de la couverture de prĂ©voyance complĂ©mentaire dĂ©finie ci-aprĂšs. Ce prĂ©compte est expressĂ©ment mentionnĂ© sur le bulletin de salaire du salariĂ©. Il est prĂ©cisĂ© que pour les salariĂ©s ne remplissant pas les conditions d’ouverture de droits en termes de cotisations ou d’heures cotisĂ©es ou durĂ©e d’immatriculation pour ĂȘtre indemnisĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale, la garantie incapacitĂ© temporaire-invaliditĂ© intĂ©grera une reconstitution des droits de la SĂ©curitĂ© sociale sans cependant se substituer Ă  cette derniĂšre. 33 Article Garantie dĂ©cĂšs, invaliditĂ© permanente et absolue1 Article Capital dĂ©cĂšs En cas de dĂ©cĂšs du salariĂ©, quelle qu'en soit la cause, il est versĂ© en une seule fois un capital dĂ©cĂšs Ă©gal Ă  o Pour les salariĂ©s non-cadres, 100 % du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence. o Pour les salariĂ©s cadres, 300 % du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence sur la tranche 1 et 100 % du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence sur la tranche 2, dans la limite de 4 plafonds annuels de la SĂ©curitĂ© sociale. En cas de reconnaissance par la SĂ©curitĂ© sociale d’une invaliditĂ© permanente et absolue IPA le capital dĂ©cĂšs dĂ©fini ci-avant peut ĂȘtre versĂ© au salariĂ© par anticipation, sur sa demande. Ce versement par anticipation met fin Ă  la garantie en cas de dĂ©cĂšs du salariĂ©. Le salaire de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est dĂ©fini Ă  l’article Article Allocations d’obsĂšques Il est instaurĂ© dans le cadre de ce rĂ©gime une nouvelle garantie Allocations d’obsĂšques ». Ainsi, en cas de dĂ©cĂšs du salariĂ©, une allocation forfaitaire plafonnĂ©e est versĂ©e pour un montant dĂ©fini comme suit o Allocation forfaitaire d’un montant Ă©gal Ă  2000 euros. Cette allocation est versĂ©e sur prĂ©sentation de la facture, Ă  la personne ayant acquittĂ© les frais d'obsĂšques, dans la limite des frais engagĂ©s. Article Rente Ă©ducation En cas de dĂ©cĂšs du salariĂ©, ou d’invaliditĂ© permanente et absolue IPA, il sera versĂ© au profit de chaque enfant Ă  charge, une rente dont le montant annuel est Ă©gal Ă  o 12% du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence versĂ© jusqu’au 18Ăšme anniversaire sans condition o 15% du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence versĂ© du 18Ăšme jusqu’au 26Ăšme anniversaire s’il justifie ĂȘtre Ă  charge au sens de l'article Cette rente est Ă©galement versĂ©e, Ă  hauteur de 15% du salaire annuel de rĂ©fĂ©rence, Ă  chaque enfant Ă  charge et sans limite d’ñge, en cas d’invaliditĂ© reconnue avant le 21Ăšme anniversaire, Ă©quivalente Ă  l’invaliditĂ© de 2Ăšme ou 3Ăšme catĂ©gorie de la SĂ©curitĂ© sociale justifiĂ©e par un avis mĂ©dical ou tant qu’il bĂ©nĂ©ficie de l’allocation Adulte HandicapĂ© ou qu’il est titulaire de la carte d’invalide civil ou de la carte mobilitĂ© inclusion portant la mention invaliditĂ© ». 1 L’InvaliditĂ© Permanente et Absolue ou IPA correspond Ă  une invaliditĂ© de 3Ăšme catĂ©gorie reconnue par la SĂ©curitĂ© sociale, laquelle ouvre droit au versement de la prestation complĂ©mentaire pour recours Ă  tiers personne PCRTP par la SĂ©curitĂ© sociale. Pour les salariĂ©s ne remplissant pas les conditions pour y ouvrir droit par la SĂ©curitĂ© sociale, en raison de cotisations ou d’heures cotisĂ©es insuffisantes, l’invaliditĂ© de 3Ăšme catĂ©gorie est dĂ©terminĂ©e par le mĂ©decin contrĂŽleur ou conseil de l’organisme assureur, en accord avec le mĂ©decin traitant du salariĂ© selon les barĂšmes utilisĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale. L’IPA est prĂ©cisĂ©e pour chacune des garanties qui la prenne en compte pour dĂ©clencher la prestation. 44 En cas de reconnaissance par la SĂ©curitĂ© sociale d’une invaliditĂ© permanente et absolue IPA, la rente Ă©ducation dĂ©finie ci-avant peut ĂȘtre versĂ©e par anticipation, sur demande du salariĂ©. Ce versement par anticipation met fin Ă  la prĂ©sente garantie en cas de dĂ©cĂšs du salariĂ©. Quelle que soit la situation visĂ©e dans les prĂ©cĂ©dents alinĂ©as, il est prĂ©vu qu’en cas de dĂ©cĂšs simultanĂ© ou postĂ©rieur du conjoint, cette rente Ă©ducation soit doublĂ©e. Le salaire de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est dĂ©fini Ă  l’article Article Rente survie Handicap Il est instaurĂ© une nouvelle garantie par le prĂ©sent rĂ©gime, intitulĂ©e rente survie handicap ». En cas de dĂ©cĂšs du salariĂ© et en prĂ©sence d’un enfant reconnu handicapĂ© et Ă  charge, une prestation viagĂšre est versĂ©e sous la forme d’une rente survie mensuelle d’un montant Ă©gal Ă  o 350 euros, par enfant reconnu handicapĂ© et Ă  charge. Sont bĂ©nĂ©ficiaires de la garantie rente handicap, le ou les enfants Ă  charge du salariĂ© au moment du dĂ©cĂšs, reconnus handicapĂ©s au sens de l’article Article Garantie incapacitĂ© temporaire En cas d'arrĂȘt de travail d’un salariĂ©, consĂ©cutif Ă  une maladie ou un accident, pris en charge au titre de l’assurance maladie art. et s. du CSS ou de l’assurance accidents du travail et maladies professionnelles art. et s. du CSS, ou en prĂ©sence d’un arrĂȘt de travail pour maladie ou accident d’un salariĂ© non indemnisĂ© par la SĂ©curitĂ© sociale car ne remplissant pas les conditions d’ouverture de droits en termes de cotisations ou d’heures cotisĂ©es pour ĂȘtre pris en charge par le rĂ©gime obligatoire d’Assurance maladie et aprĂšs avis du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur, il sera versĂ© au salariĂ© une prestation brute dont le montant annuel, y compris les indemnitĂ©s journaliĂšres de la SĂ©curitĂ© sociale brutes de CSG et CRDS reconstituĂ©es de maniĂšre thĂ©orique pour les salariĂ©s ne remplissant pas les conditions d’ouverture de droits en termes de cotisations ou d’heures cotisĂ©es pour ĂȘtre indemnisĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale ou cotisant sur une base forfaitaire de SĂ©curitĂ© sociale et l’éventuel maintien de salaire ou revenu de remplacement versĂ© par l’employeur, est Ă©gal Ă  o Pour les salariĂ©s cadres 87 % du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. o Pour les salariĂ©s non-cadres 79 % du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. Le salaire de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est dĂ©fini Ă  l’article En tout Ă©tat de cause, le cumul des sommes reçues au titre de la SĂ©curitĂ© sociale prestations brutes de CSG-CRDS de la SĂ©curitĂ© sociale, reconstituĂ©es de maniĂšre thĂ©orique pour les salariĂ©s n’ouvrant pas droit aux prestations de la SĂ©curitĂ© sociale, du rĂ©gime de prĂ©voyance ainsi que de tout autre revenu notamment salaire temps partiel, indemnitĂ©s de chĂŽmage ou un quelconque revenu de substitution, ne pourra conduire l’intĂ©ressĂ© Ă  percevoir une rĂ©munĂ©ration nette supĂ©rieure Ă  celle qu’il aurait perçue s’il avait poursuivi son activitĂ© professionnelle. Les prestations sont servies Ă  l'issue d'une franchise globale de 90 jours d’arrĂȘt de travail discontinu ou non. 55 La dĂ©termination de la franchise est apprĂ©ciĂ©e en dĂ©comptant, Ă  la date de l’arrĂȘt au titre duquel l’indemnisation est demandĂ©e, toutes les pĂ©riodes d’arrĂȘt de travail reconnues et indemnisĂ©es ou non par la SĂ©curitĂ© sociale, et prises en charge ou non par le prĂ©sent rĂ©gime, intervenues en cours d’assurance dans les douze mois consĂ©cutifs prĂ©cĂ©dents. Ainsi, pour dĂ©terminer la durĂ©e de la franchise applicable Ă  l’arrĂȘt de travail au titre duquel l’indemnisation est demandĂ©e, on dĂ©duit de la franchise globale de 90 jours le nombre de jours d’arrĂȘts de travail survenus lors des 12 mois prĂ©cĂ©dents susmentionnĂ©s. A l’issue du dĂ©lai de franchise, les indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires sont versĂ©es mĂȘme si la SĂ©curitĂ© sociale ne verse pas elle-mĂȘme ses prestations lorsque l’arrĂȘt n’ouvre pas droit Ă  prise en charge pour les salariĂ©s ne remplissant pas les conditions requises pour y ouvrir droit ou lorsqu’il est fait application du dĂ©lai de carence de trois jours. Dans ce cas, le montant de la prestation complĂ©mentaire s’entend y compris les prestations brutes versĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale qui sont reconstituĂ©es de maniĂšre thĂ©orique. Les prestations cessent Ă  la date de survenance de l’un des Ă©vĂšnements suivants Ă  savoir - lors de la reprise du travail ; - lors de la mise en invaliditĂ© par la SĂ©curitĂ© sociale, ou sur dĂ©cision du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur pour les salariĂ©s n’y ouvrant pas droit ; - Ă  la liquidation de la pension vieillesse servie par le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale sauf en cas de cumul emploi retraite selon la rĂšglementation en vigueur; - au dĂ©cĂšs du salariĂ©. En tout Ă©tat de cause, les prestations ne peuvent continuer Ă  ĂȘtre servies par l’organisme assureur au-delĂ  du 1 095Ăšme jour d'arrĂȘt de travail ou en cas de cessation du versement par la SĂ©curitĂ© sociale des indemnitĂ©s journaliĂšres ou sur dĂ©cision du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur pour les salariĂ©s n’y ouvrant pas droit. Article Maintien de salaires pour les salariĂ©s n’ouvrant pas droit aux prestations de la SĂ©curitĂ© sociale Article BĂ©nĂ©ficiaires Les bĂ©nĂ©ficiaires sont les salariĂ©s en arrĂȘt de travail, pour cause de maladie ou d’accident de la vie courante ou pour cause de congĂ©s maternitĂ© ou d’adoption - dĂšs lors qu’ils n’ouvrent pas droit aux prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale en raison d’un nombre d’heures de travail effectuĂ© ou montant de cotisation rĂ©glĂ© ou durĂ©e d’immatriculation insuffisants, - mais qui remplissent les conditions pour bĂ©nĂ©ficier du maintien de salaire par l’employeur au titre de la Convention collective nationale de la branche ECLAT. Article Indemnisation Lorsque les conditions visĂ©es Ă  l’article sont remplies et sur dĂ©cision du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur, il sera versĂ© Ă  l'employeur une indemnitĂ© dont le montant annuel est Ă©gal Ă  o 50% du salaire brut de rĂ©fĂ©rence, pendant la durĂ©e d'indemnisation dĂ©finie ci-aprĂšs. Il est prĂ©cisĂ© que les durĂ©es d’indemnisation varient suivant la nature de l’arrĂȘt - En cas d’arrĂȘt pour maladie ou accident de la vie courante du salariĂ© prescrit mĂ©dicalement, prĂ©sentĂ© Ă  la SĂ©curitĂ© sociale et non pris en charge pour indemnisation du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral 66 car ne rĂ©pondant pas aux conditions de cotisations ou d’heures exigĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale, la prestation est versĂ©e par l’organisme assureur Ă  compter du 4Ăšme jour d'arrĂȘt de travail et ce jusqu’au 90Ăšme jour sur prĂ©sentation des piĂšces exigĂ©es prescription originale, refus d’indemnisation originale du rĂ©gime d’Assurance maladie et Ă©ventuel contrĂŽle du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur. ConformĂ©ment aux rĂšgles spĂ©cifiques du rĂ©gime de SĂ©curitĂ© sociale local d’Alsace-Moselle, du fait de l’absence de dĂ©lai de carence, les indemnisations prĂ©vues dans le prĂ©sent alinĂ©a sont versĂ©es dĂšs le 1er jour d’absence pour les salariĂ©s ressortissants du rĂ©gime local. - En cas de congĂ© liĂ© Ă  la maternitĂ© de la salariĂ©e prescrit mĂ©dicalement ainsi qu’en cas de congĂ© d’adoption, prĂ©sentĂ© Ă  la SĂ©curitĂ© sociale et non pris en charge pour indemnisation du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral car ne rĂ©pondant pas aux conditions de cotisations ou d’heures ou d’immatriculation exigĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale, la prestation est versĂ©e Ă  compter du 1er jour d’arrĂȘt de travail et ce jusqu’au 112Ăšme jour. Dans le cas du congĂ© de maternitĂ©, cette durĂ©e est portĂ©e ➱ Ă  182 jours, si la salariĂ©e attend un enfant et a dĂ©jĂ  au moins deux enfants Ă  charge, ➱ Ă  238 jours, si la salariĂ©e attend des jumeaux, ➱ Ă  322 jours, si la salariĂ©e attend des triplĂ©s ou plus. Le salaire de rĂ©fĂ©rence est dĂ©fini Ă  l’article Dans tous les cas, il sera tenu compte des jours indemnisĂ©s au cours des 12 mois prĂ©cĂ©dant l'arrĂȘt de travail de telle sorte que la durĂ©e totale indemnisĂ©e ne dĂ©passe pas celle citĂ©e dans le prĂ©sent article. Les prestations cessent Ă©galement Ă  la date de survenance de l’un des Ă©vĂšnements suivants, Ă  savoir - lors de la reprise du travail ; - sur dĂ©cision du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur lorsque les conditions ne sont plus remplies pour bĂ©nĂ©ficier des prĂ©sentes prestations ; - Ă  la liquidation de la pension vieillesse servie par le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale sauf en cas de cumul emploi retraite selon la rĂšglementation en vigueur ; - au dĂ©cĂšs du salariĂ©. En aucun cas, le cumul de prestations du rĂ©gime de prĂ©voyance, d’un Ă©ventuel salaire de l’employeur et d’un quelconque revenu de substitution ne peut conduire Ă  verser plus que la rĂ©munĂ©ration nette que le salariĂ© aurait perçue s’il avait continuĂ© Ă  travailler. Article Garantie invaliditĂ© En cas d'invaliditĂ© d’un salariĂ© reconnue par la SĂ©curitĂ© sociale ou, pour les salariĂ©s non indemnisĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale car ne remplissant pas les conditions d’ouverture de droits en termes de cotisations ou d’heures cotisĂ©es pour ĂȘtre pris en charge par le rĂ©gime obligatoire d’Assurance maladie et aprĂšs accord du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur, ou en cas d'infirmitĂ© permanente professionnelle IPP au titre de la lĂ©gislation sur les accidents du travail, de trajet et les maladies professionnelles Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  66 %, il sera versĂ© par l’organisme assureur une rente dont le montant annuel est fixĂ© en fonction du niveau d’invaliditĂ© ou d’IPP attribuĂ©, comme suit o Au titre d’une classification en 2Ăšme ou 3Ăšme catĂ©gorie, ou d’une IPP Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  66 % 84 % du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. 77 o Au titre d’une classification en 1Ăšre catĂ©gorie 50,4% du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. Les montants ci-dessus s’entendent y compris la prestation de la SĂ©curitĂ© sociale, brute de prĂ©lĂšvements sociaux CSG, CRDS et CASA reconstituĂ©e de maniĂšre thĂ©orique pour les salariĂ©s ne remplissant pas les conditions d’ouverture de droits en termes de cotisations ou d’heures cotisĂ©es pour ĂȘtre indemnisĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale ou cotisant sur une base forfaitaire de SĂ©curitĂ© sociale, ainsi que de tout autre revenu. Le salaire de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est dĂ©fini Ă  l’article En tout Ă©tat de cause, le cumul des sommes reçues au titre de la SĂ©curitĂ© sociale, du rĂ©gime de prĂ©voyance ainsi que de tout autre revenu notamment salaire temps partiel, indemnitĂ©s de chĂŽmage ou un quelconque revenu de substitution*, ne pourra conduire l’intĂ©ressĂ© Ă  percevoir une rĂ©munĂ©ration nette supĂ©rieure Ă  la rĂ©munĂ©ration de base qui existait Ă  la date de l’arrĂȘt de travail, et revalorisĂ©e selon les conditions fixĂ©es par l’organisme assureur. *Le complĂ©ment de prestation accordĂ© par la SĂ©curitĂ© sociale, au titre de l’assistance d’une tierce personne, n’entre pas dans le calcul Le service des prestations par l’organisme assureur cesse Ă  la date de survenance de l’un des Ă©vĂšnements suivants − Cessation du versement par la SĂ©curitĂ© sociale des rentes ; − Prise d’effet d’une pension de retraite servie par le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale ; − Au dĂ©cĂšs du salariĂ©. Par ailleurs, le service des prestations cesse dĂšs lors que le salariĂ© indemnisĂ© ne justifie plus d’un Ă©tat d’invaliditĂ© au sens du prĂ©sent article, notamment en cas de contrĂŽle mĂ©dical, Ă  l’initiative du mĂ©decin conseil ou contrĂŽleur de l’organisme assureur. Article Salaires de rĂ©fĂ©rence et revalorisations Article Salaire de rĂ©fĂ©rence – Assiette de calcul des cotisations Les cotisations sont fixĂ©es en pourcentage de la rĂ©munĂ©ration annuelle brute versĂ©e au salariĂ©, dans la limite des tranches de rĂ©munĂ©ration dĂ©finies ci-aprĂšs − Tranche 1 partie de la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence au plus Ă©gale au plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale − Tranche 2 partie de la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence comprise entre le plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale et 4 fois celui-ci. La rĂ©munĂ©ration,le revenu de remplacement ou les Ă©lĂ©ments de salaire retenus sont ceux entrant dans l'assiette de calcul des cotisations de SĂ©curitĂ© sociale ou ceux entrant dans cette assiette mais bĂ©nĂ©ficiant d’un rĂ©gime d’exonĂ©ration de cotisations de SĂ©curitĂ© sociale. Sont notamment pris en compte dans l’assiette des cotisations, le 13Ăšme mois le cas Ă©chĂ©ant, la prime de vacances et d’anciennetĂ©, l’indemnitĂ© de prĂ©avis, les gratifications et les indemnitĂ©s d’activitĂ© partielle lĂ©gales complĂ©tĂ©es le cas Ă©chĂ©ant par l’employeur. Toutefois, ne sont pas pris en compte dans l’assiette des cotisations, les avantages en nature et les revenus du capital notamment stock-options, ainsi que les sommes versĂ©es Ă  titre exceptionnel lors de la cessation du contrat de travail notamment l’indemnitĂ© compensatrice de congĂ©s payĂ©s, l’indemnitĂ© de fin de contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, l’indemnitĂ© de dĂ©part Ă  la retraite Ă  l’initiative du salariĂ© ou l’indemnitĂ© de non-concurrence. 88 Pour les cas de maintien de garanties en cas de suspension du contrat de travail tels que visĂ©s Ă  l’article et sauf dispositions dĂ©rogatoires prĂ©cisĂ©es ci-dessous exonĂ©ration, l’assiette des cotisations Ă  retenir est le montant de l’indemnisation versĂ©e dans le cadre de la suspension du contrat indemnisation lĂ©gale, le cas Ă©chĂ©ant complĂ©tĂ©e d’une indemnisation complĂ©mentaire ou conventionnelle versĂ©e par l’employeur. Par ailleurs, l’entreprise est exonĂ©rĂ©e du paiement de la cotisation au titre des salariĂ©s part salariale et patronale qui, Ă  la date d’échĂ©ance de la cotisation, se trouvent en arrĂȘt de travail pour maladie ou accident pris en charge par la SĂ©curitĂ© sociale et quelle qu’en soit l’origine, depuis une pĂ©riode de 180 jours continus, sous rĂ©serve qu’ils ne perçoivent plus de rĂ©munĂ©ration hors indemnitĂ©s journaliĂšres ou rentes d’invaliditĂ© versĂ©es au titre du rĂ©gime de prĂ©voyance. L’exonĂ©ration des cotisations cesse en cas de reprise du travail Ă  temps partiel ou complet du salariĂ©, la cotisation Ă©tant due sur la base du salaire versĂ© par l’employeur. Article - Salaire de rĂ©fĂ©rence – Assiette de calcul des prestations Les garanties sont exprimĂ©es en pourcentage du salaire annuel brut, sauf exception portĂ©e au titre des garanties exprimĂ©es de maniĂšre forfaitaire et en euro. Le salaire de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est Ă©gal aux rĂ©munĂ©rations brutes des salariĂ©s, soumises Ă  cotisations de PrĂ©voyance et dĂ©clarĂ©es au cours des douze 12 mois prĂ©cĂ©dant l’évĂšnement gĂ©nĂ©rateur de garantie, dans la limite de quatre fois le montant du plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale, selon les tranches dĂ©finies comme suit − Tranche 1 partie de la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence au plus Ă©gale au plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale − Tranche 2 partie de la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence comprise entre le plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale et 4 fois celui-ci. Plus particuliĂšrement, le salaire de rĂ©fĂ©rence est dĂ©terminĂ© comme suit Pour le dĂ©cĂšs et la rente Ă©ducation il est Ă©gal Ă  la somme des rĂ©munĂ©rations brutes soumises aux cotisations prĂ©voyance, dans la limite des tranches 1 et 2 de salaire, dĂ©finies ci-avant, au cours des douze mois civils prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs, ou l’arrĂȘt de travail si une pĂ©riode de maladie ou d’invaliditĂ© a prĂ©cĂ©dĂ© le dĂ©cĂšs ou l’invaliditĂ© permanente et absolue. Pour le maintien de salaire il est Ă©gal Ă  la moyenne des rĂ©munĂ©rations brutes soumises aux cotisations prĂ©voyance, dans la limite des tranches 1 et 2 de salaire, dĂ©finies ci-avant, au cours des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dent l’arrĂȘt de travail. Lorsque la pĂ©riode de douze mois est incomplĂšte, le salaire de rĂ©fĂ©rence dĂ©fini ci-avant est reconstituĂ© sur la base du salaire du ou des derniers mois civils d’activitĂ© ayant donnĂ© lieu Ă  cotisations prĂ©voyance. Pour l’incapacitĂ©/invaliditĂ© il est Ă©gal Ă  la somme des rĂ©munĂ©rations brutes soumises aux cotisations prĂ©voyance, dans la limite des tranches 1 et 2 de salaire, dĂ©finies ci-avant, au cours des douze mois civils prĂ©cĂ©dant l’arrĂȘt de travail. Lorsque la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence des douze derniers mois prĂ©cĂ©dant l’évĂšnement n’est pas complĂšte pour les autres garanties que le maintien de salaire, la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence servant de base au calcul des prestations est reconstituĂ©e au prorata temporis, comme s’il avait travaillĂ©. Article - Revalorisations Article Revalorisation des salaires de rĂ©fĂ©rences La revalorisation du salaire de rĂ©fĂ©rence servant Ă  l’ouverture des prestations est fonction de l’évolution de la valeur du point salaire telle que dĂ©finie selon les dispositions de la Convention 99 Collective Nationale ÉCLAT. Elle intervient lorsqu’une pĂ©riode d’arrĂȘt a prĂ©cĂ©dĂ© le dĂ©cĂšs ou l’invaliditĂ© permanente et absolue IPA, ainsi que la reconnaissance de l’invaliditĂ©/incapacitĂ© permanente professionnelle. En cas d’incapacitĂ© temporaire de travail ou d’invaliditĂ© antĂ©rieure Ă  l’annĂ©e civile prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs ou l’invaliditĂ© permanente et absolue IPA, le salaire annuel de rĂ©fĂ©rence pour le calcul de la rente Ă©ducation est revalorisĂ© en fonction du taux fixĂ© par le Conseil d’administration de l’organisme assureur des garanties de rente Ă©ducation. Article - Revalorisation des prestations Les indemnitĂ©s journaliĂšres, les rentes d’invaliditĂ©s ou d’incapacitĂ© permanente professionnelle en cours de services sont revalorisĂ©es selon l’évolution du point salaire conventionnel de la Convention collective ECLAT. La rente Ă©ducation et la rente de survie Handicap en cours de service sont revalorisĂ©es annuellement en rĂ©fĂ©rence au taux fixĂ© par le Conseil d’administration de l’organisme assureur des garanties de rente Ă©ducation et rente survie Handicap. Article - Revalorisation spĂ©cifique des prestations au titre de la Loi Eckert » À compter de la date du dĂ©cĂšs ouvrant droit aux prestations, et jusqu’à la rĂ©ception des piĂšces justificatives nĂ©cessaires au versement desdites prestations, et au plus tard, jusqu’au transfert Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations des sommes non rĂ©clamĂ©es par les bĂ©nĂ©ficiaires, il sera accordĂ©, pour chaque annĂ©e civile, une revalorisation, nette de frais, Ă©gale au moins Ă©levĂ©e des deux taux suivants - Soit la moyenne au cours des 12 derniers mois du taux moyen des emprunts de l’État français TME, calculĂ©e au 1er novembre de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente ; - Soit le dernier taux moyen des emprunts de l’État français TME disponible au 1er novembre de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette revalorisation est Ă©galement applicable postĂ©rieurement Ă  la rĂ©siliation ou au non- renouvellement du contrat. Article – DĂ©finition du conjoint et des enfants Ă  charge au titre des garanties dĂ©cĂšs du salariĂ© - Article Rente Ă©ducation Pour le bĂ©nĂ©fice des prestations de rente Ă©ducation, ➱ Par conjoint, il faut entendre o La personne liĂ©e au salariĂ© par les liens du mariage article 143 du Code civil, non sĂ©parĂ©e de corps ou non divorcĂ©e par un jugement dĂ©finitif, exerçant ou non une activitĂ© professionnelle ; o Le partenaire liĂ© par un PACS le pacsĂ© » personne ayant conclu avec le salariĂ© un pacte civil de solidaritĂ© dans les conditions fixĂ©es par les articles 515-1 Ă  515-7 du Code civil, exerçant ou non une activitĂ© professionnelle ; o La personne vivant avec le salariĂ© en concubinage au sens de l’article 515-8 du Code civil, au mĂȘme domicile, de façon notoire et continue depuis au moins deux ans Ă  la date de l’évĂšnement ouvrant droit aux prestations ; aucune durĂ©e n’est exigĂ©e si un 1010 enfant est nĂ© ou Ă  naĂźtre de cette union. Les concubins ne doivent ni l’un ni l’autre ĂȘtre par ailleurs mariĂ©s ou liĂ©s par un PACS. ➱ Et par enfants Ă  charge, il faut entendre o les enfants Ă  naĂźtre, nĂ©s viables, recueillis soit les enfants de l'ex-conjoint Ă©ventuel, du conjoint, du concubin ou partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© du salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© ou en invaliditĂ© permanente et absolue qui ont vĂ©cu au foyer jusqu'au moment de son dĂ©cĂšs ou de l’invaliditĂ© permanente et absolue et si leur autre parent n'est pas tenu au versement d'une pension alimentaire. o sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme enfants Ă  charge au moment du dĂ©cĂšs ou de l’invaliditĂ© permanente et absolue du salariĂ©, les enfants dont la filiation avec le salariĂ©, y compris adoptive, est lĂ©galement Ă©tablie â–Ș Jusqu'Ă  leur 18Ăšme anniversaire sans condition ; â–Ș Jusqu'Ă  leur 26Ăšme anniversaire s’ils justifient - De la poursuite de leurs Ă©tudes dans un Ă©tablissement d'enseignement secondaire, supĂ©rieur ou professionnel, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ou encore dans le cadre d’une inscription au CNED Centre national d’enseignement Ă  distance ; - D'ĂȘtre en apprentissage ou de poursuivre une formation professionnelle en alternance, dans le cadre d'un contrat d'aide Ă  l'insertion professionnelle des jeunes, associant d'une part des enseignements gĂ©nĂ©raux professionnels et technologiques dispensĂ©s pendant le temps de travail, dans des organismes publics ou privĂ©s de formation, et d'autre part l'acquisition d'un savoir-faire par l'exercice en entreprise d'une ou plusieurs activitĂ©s professionnelles en relation avec les enseignements reçus ; - D'ĂȘtre prĂ©alablement, Ă  l'exercice d'un premier emploi rĂ©munĂ©rĂ©, inscrits auprĂšs du rĂ©gime d’assurance chĂŽmage comme demandeur d'emploi ou stagiaires de la formation professionnelle ; - D'ĂȘtre employĂ©s dans un ESAT Etablissement et Service d’Aide par le travail ou dans un atelier protĂ©gĂ© en tant que travailleur handicapĂ© ; â–Ș Quel que soit leur Ăąge, en cas d’invaliditĂ© reconnue avant le 21Ăšme anniversaire, Ă©quivalente Ă  l’invaliditĂ© de 2Ăšme ou 3Ăšme catĂ©gorie de la SĂ©curitĂ© sociale justifiĂ©e par un avis mĂ©dical ou tant qu’ils bĂ©nĂ©ficient de l’allocation Adulte HandicapĂ© ou qu’ils sont titulaires de la carte d’invalide civil ou de la carte mobilitĂ© inclusion portant la mention invaliditĂ© ». Article Rente survie Handicap Pour le bĂ©nĂ©fice de la rente handicap, par enfant handicapĂ©, il faut entendre l'enfant dont la filiation avec le salariĂ©, y compris adoptive, est lĂ©galement Ă©tablie, atteint d'une infirmitĂ© physique et/ou mentale qui l'empĂȘche soit de se livrer, dans des conditions normales de rentabilitĂ©, Ă  une activitĂ© professionnelle, soit, s'il est ĂągĂ© de moins de 18 ans, d'acquĂ©rir une instruction ou une formation professionnelle d'un niveau normal, tel que dĂ©fini par l'article 199 septiĂšs 1° du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Pour justifier du handicap, l’enfant doit notamment ĂȘtre reconnu par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes HandicapĂ©es CDAPH comme Ă©tant en situation de handicap Ă  charge du salariĂ© ou de son conjoint, Ă  la date du dĂ©cĂšs du salariĂ©. Article – Taux de cotisations Pour financer l’ensemble des garanties prĂ©vues par les articles ci-dessus, les taux de cotisations sont les suivants Ă  compter du 1er janvier 2022 et jusqu’au * Ă  lĂ©gislation et 1111 rĂšglementation constante * A cette Ă©chĂ©ance, les taux pourront ĂȘtre reconduits ou rĂ©visĂ©s en fonction notamment des rĂ©sultats de la mutualisation des contrats des entreprises adhĂ©rentes au prĂ©sent rĂ©gime. Article SalariĂ©s non-cadres TAUX PREVOYANCE NON CADRES T1/T2* Total SalariĂ© Employeur DĂ©cĂšs ou IPA 0,03% 0,08% 0,11% Frais ObsĂšques 0,01% - 0,01% Rente Education 0,02% 0,07% 0,09% Rente Survie Handicap - 0,01% 0,01% Maintien de salaire - 0,02% 0,02% IncapacitĂ© 0,32% 0,02% 0,34% InvaliditĂ©/IPP 0,19% 0,37% 0,56% Sous total salariĂ© & employeur 0,57% 0,57% 1,14% Article SalariĂ©s Cadres TAUX PREVOYANCE CADRES T1 CADRES T2* Part salariale TA Part employeur TA Part salariale TB Part employeur TB DĂ©cĂšs ou IPA - 0,66% 0,03% 0,08% Frais ObsĂšques 0,01% - - 0,01% Rente Education - 0,09% 0,02% 0,07% Rente Survie Handicap 0,01% - 0,01% Maintien de salaire - 0,02% - 0,02% IncapacitĂ© - 0,36% 0,36% - InvaliditĂ©/IPP - 0,39% 0,16% 0,38% Sous total salariĂ© & employeur 0,01% 1,53% 0,57% 0,57% Total Tranche 1 1,54% Total Tranche 2 1,14% − * T2 partie de la rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence comprise entre le plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale et 4 fois celui-ci. 1212 Article PortabilitĂ© Article Principe ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 911-8 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, les salariĂ©s garantis collectivement, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 911-1, contre le risque dĂ©cĂšs, les risques portant atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique de la personne ou les risques d'incapacitĂ© de travail ou d'invaliditĂ© bĂ©nĂ©ficient du maintien Ă  titre gratuit des garanties du rĂ©gime de cette couverture Ă  l’exclusion de la garantie maintien de salaire du personnel n’ouvrant pas droit aux prestations SĂ©curitĂ© sociale, en cas de cessation du contrat de travail, non consĂ©cutive Ă  une faute lourde, ouvrant droit Ă  prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage, selon les conditions suivantes 1° Le maintien des garanties est applicable Ă  compter de la date de cessation du contrat de travail et pendant une durĂ©e Ă©gale Ă  la pĂ©riode d'indemnisation du chĂŽmage, dans la limite de la durĂ©e du dernier contrat de travail ou, le cas Ă©chĂ©ant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur. Cette durĂ©e est apprĂ©ciĂ©e en mois, le cas Ă©chĂ©ant arrondie au nombre supĂ©rieur, sans pouvoir excĂ©der 12 mois ; 2° Le bĂ©nĂ©fice du maintien des garanties est subordonnĂ© Ă  la condition que les droits Ă  remboursements complĂ©mentaires aient Ă©tĂ© ouverts chez le dernier employeur, c'est-Ă -dire que les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient, Ă  la date de cessation de leur contrat de travail, du rĂ©gime conventionnel de prĂ©voyance ; 3° Les garanties maintenues au bĂ©nĂ©fice de l'ancien salariĂ© sont celles en vigueur dans l’entreprise. Ainsi, en cas de modification ou de rĂ©vision des garanties des salariĂ©s, les garanties des assurĂ©s bĂ©nĂ©ficiant du dispositif de portabilitĂ© seront modifiĂ©es ou rĂ©visĂ©es dans les mĂȘmes conditions. 4° Le maintien des garanties au titre de l’incapacitĂ© ne peut conduire l'ancien salariĂ© Ă  percevoir des indemnitĂ©s d'un montant supĂ©rieur Ă  celui des allocations chĂŽmage qu'il aurait perçues au titre de la mĂȘme pĂ©riode. 5° L'ancien salariĂ© justifie auprĂšs de l'organisme assureur, Ă  l'ouverture et au cours de la pĂ©riode de maintien des garanties, des conditions prĂ©vues au prĂ©sent article. Il fournit notamment Ă  l'organisme assureur un justificatif de l'ouverture de ses droits Ă  indemnisation chĂŽmage, et s'engage Ă  informer l'organisme assureur dĂšs lors qu'il ne bĂ©nĂ©ficie plus d'aucune indemnisation ou prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage. 6° L'employeur doit signaler le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informer l'organisme assureur de la cessation du contrat de travail dans les 30 jours de ladite cessation. 7° Le salaire de rĂ©fĂ©rence pour le calcul des prestations est celui dĂ©fini Ă  l’article Ă  l’exclusion des sommes devenues exigibles du fait de la rupture du contrat de travail. La pĂ©riode prise en compte pour le calcul du salaire de rĂ©fĂ©rence est celle prĂ©cĂ©dant la date de rupture ou de fin du contrat de travail. Le maintien des droits suppose que le contrat ou l'adhĂ©sion liant l'employeur Ă  l'organisme assureur ne soit pas rĂ©siliĂ© sauf dans les cas visĂ©s Ă  l’article Article cas des salariĂ©s confrontĂ©s Ă  une situation de redressement, liquidation judiciaire ou de procĂ©dure de sauvegarde 1313 Le contrat de l’organisme assureur subsiste en cas de redressement, de liquidation judiciaire ou de procĂ©dure de sauvegarde de l'entreprise adhĂ©rente et les salariĂ©s de l'entreprise bĂ©nĂ©ficient de la portabilitĂ© dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues, par le droit commun et les dispositions conventionnelles. Toutefois, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© dans les cas et conditions posĂ©s Ă  l'article L. 622-13 du code de commerce en matiĂšre de redressement judiciaire ou de sauvegarde, et Ă  l’article du code de commerce en matiĂšre de liquidation judiciaire. Dans ce cas, le bĂ©nĂ©fice de la portabilitĂ© est maintenu aux anciens salariĂ©s de structures ayant fait l’objet d’une procĂ©dure collective. Article – Maintien des garanties en cas de suspension du contrat de travail Article – Suspension du contrat de travail indemnisĂ©e Les garanties du rĂ©gime complĂ©mentaire de prĂ©voyance sont maintenues obligatoirement, au profit des salariĂ©s, en cas de suspension de leur contrat de travail, quelle qu’en soit la cause, dĂšs lors qu’ils bĂ©nĂ©ficient, pendant cette pĂ©riode − D’un maintien de salaire, total ou partiel ; − Ou de prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale et/ou de prestations complĂ©mentaires en application du prĂ©sent rĂ©gime de prĂ©voyance ; − Ou d’un revenu de remplacement versĂ© par l’employeur en raison ‱ d’une situation d’activitĂ© partielle ou activitĂ© partielle de longue durĂ©e et dont l’activitĂ© est totalement suspendue ou dont les horaires de travail sont rĂ©duits, ‱ ainsi que de toute pĂ©riode de congĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur reclassement, mobilité . Dans une telle hypothĂšse, l’employeur versera la mĂȘme contribution calculĂ©e comme pour les salariĂ©s actifs, pendant toute la pĂ©riode de suspension du contrat de travail indemnisĂ©e. ParallĂšlement, le salariĂ© continuera Ă  s’acquitter de sa propre part de cotisation. Ces modalitĂ©s de financement s’appliquent, sauf cas de dispense de cotisation exonĂ©ration dĂ©fini Ă  l’article Article – Suspension du contrat de travail non indemnisĂ©e En cas de suspension du contrat de travail du salariĂ© dans des cas autres que ceux visĂ©s Ă  l’article les garanties du salariĂ© sont suspendues de plein droit. Il en est ainsi notamment en cas de – congĂ© sabbatique ; – congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise ; – congĂ© parental d'Ă©ducation interrompant totalement l’activitĂ© ; - congĂ© de prĂ©sence parentale interrompant totalement l’activitĂ© – pĂ©riodes d'exercices militaires, de mobilisation ou de captivitĂ© ; – congĂ© sans solde, tel que convenu aprĂšs accord entre l'employeur et le salariĂ© ; – congĂ© du proche aidant ou de solidaritĂ© familiale, et tout autre congĂ© considĂ©rĂ© par la lĂ©gislation en vigueur comme un cas de suspension du contrat de travail ne donnant lieu Ă  aucune indemnisation, telle que dĂ©crite ci-dessus. La suspension des garanties intervient Ă  la date de suspension du contrat de travail. 1414 Elle s'achĂšve dĂšs la reprise effective du travail par le salariĂ©, sous rĂ©serve que l’organisme assureur en soit informĂ© dans un dĂ©lai de trois mois suivant la reprise, faute de quoi la date de remise en vigueur des garanties sera la date Ă  laquelle l’organisme assureur aura Ă©tĂ© informĂ© de la reprise effective du travail. Pendant la pĂ©riode de suspension des garanties, aucune cotisation n’est due au titre de l’intĂ©ressĂ© et les Ă©vĂšnements dĂ©cĂšs ou arrĂȘts de travail
 survenant durant cette pĂ©riode ne peuvent donner lieu Ă  prise en charge. Article Organismes assureurs recommandĂ©s du rĂ©gime prĂ©voyance de la Branche ÉCLAT Article Nom des organismes assureurs recommandĂ©s Il est rappelĂ© que les employeurs relevant du champ d'application de la Convention collective nationale ÉCLAT ont l'obligation de faire bĂ©nĂ©ficier leurs salariĂ©s des garanties au moins Ă©quivalentes aux dispositions du prĂ©sent rĂ©gime. Pour ce faire, les partenaires sociaux recommandent l'adhĂ©sion au contrat de garanties collectives souscrit dans le cadre de la commission paritaire nationale et, conformĂ©ment aprĂšs une procĂ©dure de recommandation d’appel d’offres telle que prĂ©vue par l’article L912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, auprĂšs des organismes assureurs ci-aprĂšs mentionnĂ©s. ➱ Pour les garanties maintien de salaire, incapacitĂ©, invaliditĂ© et capital dĂ©cĂšs/ invaliditĂ© permanente et absolue ou frais d’obsĂšques - AG2R PrĂ©voyance, Institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© sociale, Membre d'AG2R LA MONDIALE et du GIE AG2R, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 333 232 270 et dont le siĂšge social est situĂ© 14-16, boulevard Malesherbes 75008 Paris - APICIL PrĂ©voyance, Institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le Livre IX du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 321 862 dont le siĂšge social est situĂ© 38 rue François Peissel - 69300 Caluire et Cuire - MUTEX, entreprise rĂ©gie par le Code des Assurance, immatriculĂ©e au RCS Nanterre, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 529 219 040 et dont le siĂšge social est situĂ© 140 avenue de la RĂ©publique – CS 30007 – 92327 ChĂątillon CĂ©dex - Et Le groupement de coassurance AESIO mutuelle / Malakoff Humanis PrĂ©voyance composĂ© de AESIO Mutuelle, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualitĂ©, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 775 627 391 et dont le siĂšge social est situĂ© 4 rue du GĂ©nĂ©ral Foy 75008 PARIS et de MALAKOFF HUMANIS PREVOYANCE, Institution de PrĂ©voyance rĂ©gie par le livre IX du Code de la sĂ©curitĂ© sociale, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 775 691 181 et dont le siĂšge social est situĂ© 21 rue Laffitte - 75009 PARIS ➱ Pour la rente Ă©ducation dĂ©finie Ă  l'article et pour la rente survie handicap dĂ©finie Ă  l’article de la convention collective 1515 - L’OCIRP, Union d’institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© sociale, immatriculĂ©e sous le numĂ©ro SIREN 788 334 720et dont le siĂšge social est situĂ© au 17, rue de Marignan, 75008 Paris. Les entreprises qui utilisent le dispositif soit du chĂšque emploi associatif CEA, soit du titre emploi entreprise TTE, soit du chĂšque emploi pour les trĂšs petites entreprises CETPE, soit du titre emploi service entreprise TESE ne sont pas dispensĂ©es des formalitĂ©s et obligations propres au rĂ©gime de prĂ©voyance et de ces garanties pour les salariĂ©s. Elles doivent obligatoirement contacter un organisme afin de complĂ©ter un formulaire d’adhĂ©sion, et porter Ă  la connaissance de son assureur le nombre de salariĂ©s couverts par le prĂ©sent rĂ©gime. Les organismes recommandĂ©s proposent aux structures un contrat d'assurance unique de rĂ©fĂ©rence nĂ©gociĂ© par les partenaires sociaux et conforme aux obligations dĂ©terminĂ©es dans le prĂ©sent accord. Ces organismes ne peuvent par ailleurs refuser l'adhĂ©sion d'une entreprise relevant du champ d'application de la convention collective. Toute entreprise qui ne serait pas assurĂ©e par l'un des assureurs susvisĂ©s devra veiller Ă  ce que son contrat d'assurance prĂ©voit des garanties au moins Ă©quivalentes Ă  celles prĂ©vues par le prĂ©sent rĂ©gime pour une contribution salariale au moins aussi favorable. Les rĂ©sultats techniques et financiers sont mutualisĂ©s entre ces organismes recommandĂ©s. À cet effet, un protocole technique et financier est conclu avec les organismes assureurs co- recommandĂ©s et l'un des organismes co-recommandĂ©s est choisi pour la durĂ©e de la recommandation afin d’effectuer l'apĂ©rition technique. Article - RĂ©examen des conditions d'organisation de la mutualisation Le principe et les modalitĂ©s d'organisation de la recommandation seront rĂ©examinĂ©s par les partenaires sociaux conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale dans un dĂ©lai de 5 ans Ă  compter du 1er janvier 2022, soit pour le 1er janvier 2027. À cette fin, les parties signataires se rĂ©uniront spĂ©cialement au plus tard 6 mois avant cette Ă©chĂ©ance. Article Revalorisation des prestations en cours de service en cas de changement d’organisme assureur Les parties signataires rappellent qu'en application de l’article du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, en cas de changement d'organisme assureur, les prestations dues au titre de l’incapacitĂ© de travail, l’invaliditĂ© en cours de service et des rentes Ă©ducation ou de survie handicap seront maintenues Ă  leur niveau atteint Ă  la date de rĂ©siliation par les organismes assureurs antĂ©rieurs, sauf dispositions contraires prĂ©vues par ces derniers. Les nouveaux organismes assureurs prendront en charge, le cas Ă©chĂ©ant, les revalorisations futures selon un mode au moins aussi favorable que celui prĂ©vu au contrat de l'organisme rĂ©siliĂ©, ainsi que, si nĂ©cessaire, la revalorisation des bases de calcul des prestations dĂ©cĂšs. Article DegrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ© PrĂ©voyance DES PrĂ©voyance ConformĂ©ment Ă  l'article L. 912-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, la branche ÉCLAT instaure par cet avenant, des garanties prĂ©voyance prĂ©sentant un degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ©, qui comprennent Ă  ce titre, des prestations Ă  caractĂšre non directement contributif, ceci dans le prolongement de 1616 l’ Accord distinct en rĂ©fĂ©rence Ă  la mise en Ɠuvre du fonds social relatif au haut degrĂ© de solidaritĂ© des rĂ©gimes de prĂ©voyance et de santĂ©, conclu par les partenaires sociaux le 2 dĂ©cembre 2016, afin d’organiser leur politique d'action sociale, de prĂ©vention et de solidaritĂ©. Un prĂ©lĂšvement annuel de 2 % des primes brutes des rĂ©gimes conventionnels d'assurance collective est affectĂ© aux prestations Ă  caractĂšre non directement contributif, conformĂ©ment Ă  l'article R. 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale. Un nouvel accord de Branche dĂ©diĂ© au DES et qui viendra prĂ©ciser notamment le mode de gestion sera conclu ultĂ©rieurement. En effet, compte tenu de la spĂ©cificitĂ© rĂ©glementaire de fonctionnement du degrĂ© Ă©levĂ© de solidaritĂ© que prĂ©sentent les accords de branche assortis d'une clause de recommandation, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par les partenaires sociaux de la Branche ECLAT, d'auditionner les organismes recommandĂ©s, en prĂ©voyance, pour permettre Ă  la branche de dĂ©terminer son choix de gestion de ses politiques paritaires de solidaritĂ© en cohĂ©rence avec les premiĂšres orientations retenues dans les accords et avenants prĂ©existants. C'est Ă  l'issue de ces auditions et aprĂšs Ă©changes que les organisations syndicales et patronales ont unanimement retenu, en application du dernier alinĂ©a de l’article L 912-1 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, comme organisme gestionnaire unique de ces politiques de solidaritĂ© relatif Ă  la prĂ©voyance l'organisme suivant - L’OCIRP, organisme commun des institutions de rente et de prĂ©voyance, union d'institutions de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© sociale ayant son siĂšge social 17, rue de Marignan, 75008 Paris. Article 3 RĂ©gime frais de santĂ© Cet article annule et remplace le titre XI complĂ©mentaire santĂ© » comme suit Titre XI RĂ©gime complĂ©mentaire de Frais de santĂ© En prĂ©ambule, il est rappelĂ© que la loi n° 2018-1203 du 22 dĂ©cembre 2018 de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2019 a créé un dispositif permettant la prise en charge intĂ©grale par la SĂ©curitĂ© sociale et les complĂ©mentaires santĂ© des soins dentaires prothĂ©tiques, des Ă©quipements d’optique et auditifs dits Ă  prise en charge renforcĂ©e » donnant lieu Ă  un remboursement intĂ©gral d'un ensemble de soins, dĂ©nommĂ© Panier » optique, dentaire et d’audiologie, accessible Ă  tous les Français disposant d'une complĂ©mentaire santĂ©. Les dispositions nĂ©gociĂ©es ci-aprĂšs par les partenaires sociaux de la Branche ECLAT s'inscrivent pleinement dans le cadre de cette rĂ©forme. Afin d’aider Ă  la mise en Ɠuvre de cette rĂ©forme, les partenaires sociaux ont dĂ©cidĂ© de recommander aux entreprises de la branche de souscrire Ă  un contrat d'assurance collective de rĂ©fĂ©rence permettant ainsi aux entreprises de participer Ă  un pĂ©rimĂštre de mutualisation, dont les principales dispositions ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©es auprĂšs d’organismes ou groupement d’assurance dĂ©nommĂ©s dans la suite du document les organisme assureur co-recommandĂ© » et dĂ©fini ci- aprĂšs. Article – BĂ©nĂ©ficiaires du rĂ©gime Sont bĂ©nĂ©ficiaires 1717 - A titre obligatoire, tous les salariĂ©s des entreprises relevant de la Convention collective nationale ECLAT, affiliĂ©s au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral ou au rĂ©gime Alsace-Moselle de SĂ©curitĂ© sociale ; - A titre facultatif les ayants droit du salariĂ© affiliĂ©. Article – Le salariĂ© Ă  titre obligatoire Le rĂ©gime frais de santĂ© bĂ©nĂ©ficie Ă  titre collectif Ă  l’ensemble des salariĂ©s de la Branche ECLAT, titulaires d’un contrat de travail ou d’un contrat en alternance, et ce dĂšs leur embauche. L’adhĂ©sion des salariĂ©s Ă  ce rĂ©gime est obligatoire, sauf cas de dispenses prĂ©vus par le prĂ©sent accord et par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. L’obligation rĂ©sultant de la signature du prĂ©sent accord et s'imposant dans les relations individuelles de travail ; les salariĂ©s concernĂ©s ne pourront s'opposer au prĂ©compte de leur quote- part de cotisations au titre du contrat collectif d’assurance souscrit par l’employeur pour la mise en Ɠuvre du rĂ©gime frais de santĂ©. Dans le cas oĂč l'entreprise souscrit uniquement aux garanties de base dĂ©finies ci-aprĂšs, les salariĂ©s se voient offrir la possibilitĂ© d'amĂ©liorer leur niveau de couverture en adhĂ©rant Ă  l'une des options supplĂ©mentaires facultatives. Article - Les ayants droit Ă  titre facultatif Pour le bĂ©nĂ©fice des prestations, le salariĂ© peut procĂ©der Ă  l’affiliation sur le mĂȘme niveau de garanties que celui qu’il a retenu pour lui-mĂȘme, de ses ayants-droit, tels que dĂ©finis ci-aprĂšs ➱ Par conjoint, il faut entendre o La personne liĂ©e au salariĂ© par les liens du mariage article 143 du Code civil, non sĂ©parĂ©e de corps ou non divorcĂ©e par un jugement dĂ©finitif, exerçant ou non une activitĂ© professionnelle ; o Le partenaire liĂ© par un PACS le pacsĂ© » personne ayant conclu avec le salariĂ© un pacte civil de solidaritĂ© dans les conditions fixĂ©es par les articles 515-1 Ă  515-7 du Code civil, exerçant ou non une activitĂ© professionnelle ; o La personne vivant avec le salariĂ© en concubinage au sens de l’article 515-8 du Code civil, au mĂȘme domicile, de façon notoire et continue depuis au moins deux ans Ă  la date de l’évĂšnement ouvrant droit aux prestations ; aucune durĂ©e n’est exigĂ©e si un enfant est nĂ© ou Ă  naĂźtre de cette union. Les concubins ne doivent ni l’un ni l’autre ĂȘtre par ailleurs mariĂ©s ou liĂ©s par un PACS. ➱ Par enfants Ă  charge, il faut entendre les enfants Ă  charge du salariĂ© Ă  naitre, nĂ©s viables, recueillis soit les enfants de l’ex-conjoint Ă©ventuel ou de son conjoint tel que dĂ©fini ci- avant, ainsi que les enfants dont la filiation avec le salariĂ©, y compris adoptive est lĂ©galement Ă©tablie, o Jusqu’à leur 18Ăšme anniversaire ou dĂšs ses 16 ans si l’enfant a demandĂ© la qualitĂ© d'ayant droit autonome auprĂšs de la CPAM de son domicile ; o Jusqu’à leur 26Ăšme anniversaire, s’ils justifient de la poursuite de leurs Ă©tudes secondaire, supĂ©rieure ou auprĂšs du CNED ou sont stagiaires de la formation professionnelle, ou sont en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, ou sont 1818 Ă  la recherche d’un premier emploi et inscrits Ă  pĂŽle emploi ; ou sont employĂ©s dans un ESAT[2] ou atelier protĂ©gĂ© comme travailleur handicapĂ© ; o Quel que soit leur Ăąge, les enfants reconnus par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes HandicapĂ©es CDAPH comme en situation de handicap Ă  charge du salariĂ© ou de son conjoint avant leur 21Ăšme anniversaire ; ➱ Et toute autre personne majeure Ă  charge d'un assurĂ© ou de son conjoint avant la rĂ©forme dite de Protection universelle maladie PUMA, continuant de bĂ©nĂ©ficier du remboursement des frais de santĂ©, comme ayant droit SĂ©curitĂ© sociale et n’ayant pas demandĂ© son affiliation au rĂ©gime obligatoire de base en tant qu’assurĂ© social. Article Dispense d’adhĂ©sion au rĂ©gime frais de santĂ© ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, rĂ©glementaires et conventionnelles, l’obligation d’affiliation des salariĂ©s s’entend sous rĂ©serve des cas de dispenses tels que dĂ©finis ci-aprĂšs ➱ Dispenses dites de plein droit Ă  la condition que le salariĂ© exprime sa volontĂ© d’en bĂ©nĂ©ficier, tel que dĂ©finies aux articles L911-7, D911-2 et D911-3 du code de la SĂ©curitĂ© sociale ; ➱ Dispenses particuliĂšres o Pour les salariĂ©s Ă  temps partiels et apprentis, dont l’adhĂ©sion au rĂ©gime santĂ© les conduirait Ă  s’acquitter, d’une cotisation au moins Ă©gale Ă  10% de leur rĂ©munĂ©ration brute. Les salariĂ©s souhaitant ĂȘtre dispensĂ© d’affiliation Ă  leur embauche ou lors de la mise en place du rĂ©gime selon l’un des cas prĂ©cisĂ©s ci-avant de droit ou spĂ©cifique devront formuler par Ă©crit, auprĂšs de leur employeur, leur refus d’adhĂ©rer au rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© dans le dĂ©lai de 30 jours suivant leur embauche ou la mise en place du prĂ©sent rĂ©gime, accompagnĂ© des justificatifs requis, et en particulier le justificatif d'une couverture complĂ©mentaire santĂ© respectant les contrats responsables. A dĂ©faut d’écrit et/ou de justificatif adressĂ© Ă  l’employeur, ils seront obligatoirement affiliĂ©s au rĂ©gime ; o Pour les Apprentis, salariĂ©s en CDD et intĂ©rimaires titulaires d’un contrat de travail de moins de 12 mois, sans avoir Ă  justifier d’une couverture individuelle par ailleurs. L’employeur doit pouvoir justifier expressĂ©ment, lorsque cela est prĂ©vue par la loi ou les textes rĂšglementaires, des dĂ©rogations au caractĂšre obligatoire, permettant aux salariĂ©s de ne pas adhĂ©rer au rĂ©gime Frais de santĂ© mis en place dans l’entreprise. Dans le cas contraire, si la dispense d’affiliation Ă  un rĂ©gime obligatoire et collectif ne peut ĂȘtre justifiĂ©e, le financement au dit rĂ©gime ne peut plus ĂȘtre exclu de l’assiette de cotisations sociales. Article – Maintien des garanties - Maintien des garanties en cas de suspension du contrat de travail 2Etablissement et Service d’Aide par le Travail 1919 a Suspension du contrat de travail indemnisĂ©e Le bĂ©nĂ©fice du rĂ©gime complĂ©mentaire santĂ© est maintenu au profit des salariĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, des ayants droit en cas de suspension de leur contrat de travail donnant lieu Ă  maintien total ou partiel de rĂ©munĂ©ration par l'employeur salaire ou revenu de remplacement, Ă  la charge de l'employeur, ou Ă  indemnisation au titre de la prĂ©voyance complĂ©mentaire indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires, rente invaliditĂ© financĂ©e au moins pour partie par l'employeur et versĂ©e directement par ce dernier ou pour son compte par l'intermĂ©diaire d'un tiers. Les garanties sont maintenues dans les mĂȘmes conditions que celles applicables aux salariĂ©s actifs. L'employeur verse la mĂȘme contribution que pour les salariĂ©s actifs pendant toute la pĂ©riode de suspension du contrat de travail rĂ©munĂ©rĂ©e ou indemnisĂ©e. Cette contribution suivra les mĂȘmes Ă©volutions que celle des actifs, le cas Ă©chĂ©ant. ParallĂšlement, le salariĂ© doit obligatoirement continuer Ă  acquitter sa propre part de la cotisation, l'employeur opĂ©rant le prĂ©compte de cette part de cotisation Ă  la charge du salariĂ© sur la rĂ©munĂ©ration maintenue. b Autres cas de suspension du contrat de travail En cas de suspension du contrat de travail du salariĂ© ne donnant lieu ni Ă  maintien total ou partiel de rĂ©munĂ©ration par l'employeur salaire ou revenu de remplacement, Ă  la charge de l'employeur, ni Ă  indemnisation indemnitĂ©s journaliĂšres au titre de la prĂ©voyance financĂ©e au moins pour partie par l'employeur et versĂ©e directement par ce dernier ou pour son compte par l'intermĂ©diaire d'un tiers, les garanties du salariĂ© et de ses Ă©ventuels ayants droit couverts Ă  titre obligatoire ou facultatif sont suspendues de plein droit. Il en est ainsi notamment en cas de – congĂ© sabbatique ; – congĂ© pour crĂ©ation d'entreprise ; – congĂ© parental d'Ă©ducation interrompant totalement l’activitĂ© ; – congĂ© de prĂ©sence parentale interrompant totalement l’activitĂ© ; – pĂ©riodes d'exercices militaires, de mobilisation ou de captivitĂ© ; – congĂ© sans solde, tel que convenu aprĂšs accord entre l'employeur et le salariĂ© ; – congĂ© du proche aidant ou de solidaritĂ© familiale, et tout autre congĂ© considĂ©rĂ© par la lĂ©gislation en vigueur comme un cas de suspension du contrat de travail ne donnant lieu Ă  aucune indemnisation ou rĂ©munĂ©ration. La suspension des garanties intervient Ă  la date de suspension du contrat de travail n'ouvrant droit ni Ă  maintien total ou partiel de rĂ©munĂ©ration ni Ă  indemnisation complĂ©mentaire de l'employeur financĂ©e au moins pour partie par ce dernier. Elle s'achĂšve dĂšs la reprise effective du travail par le salariĂ©, sous rĂ©serve que l’organisme assureur en soit informĂ©. Pendant la pĂ©riode de suspension de la garantie, aucune cotisation n'est due au titre du salariĂ© concernĂ© et de ses Ă©ventuels ayants droit, et les frais mĂ©dicaux engagĂ©s durant cette pĂ©riode ne peuvent donner lieu Ă  prise en charge au titre du prĂ©sent accord. Les salariĂ©s pourront toutefois demander le maintien de leurs garanties pendant la pĂ©riode de suspension de leur contrat de travail sous rĂ©serve de s'acquitter de la cotisation correspondante en totalitĂ© part patronale et part salariale. Le montant de la cotisation, dans ce cas, est identique Ă  celle prĂ©vue pour les salariĂ©s actifs et les Ă©ventuels ayants droit ; elle suivra les mĂȘmes Ă©volutions ou indexation, le cas Ă©chĂ©ant. Cette 2020 cotisation est rĂ©glĂ©e directement par le salariĂ© auprĂšs de l'Organisme assureur tant que dure la suspension du contrat de travail tel que dĂ©finie au prĂ©sent article. - Maintien des garanties en cas de rupture du contrat de travail a Maintien de la garantie au titre de la portabilitĂ© en cas de rupture du contrat de travail ouvrant droit Ă  l’assurance chĂŽmage L’article L. 911-8 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale permet aux salariĂ©s garantis collectivement de bĂ©nĂ©ficier, dans les mĂȘmes conditions que les salariĂ©s en activitĂ©, d'un maintien du rĂ©gime complĂ©mentaire santĂ© dont ils bĂ©nĂ©ficiaient au sein de l’entreprise, en cas de rupture de leur contrat de travail non consĂ©cutive Ă  une faute lourde et ouvrant droit Ă  une prise en charge par le rĂ©gime d’assurance chĂŽmage. Le droit Ă  la portabilitĂ© est subordonnĂ© au respect de l’ensemble des conditions fixĂ©es par les dispositions lĂ©gales et les Ă©ventuelles dispositions rĂ©glementaires prises pour leur application. La durĂ©e de la portabilitĂ© est Ă©gale Ă  la durĂ©e du dernier contrat de travail, ou des derniers contrats de travail lorsqu’ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur, apprĂ©ciĂ©e en mois entier le cas Ă©chĂ©ant arrondie au nombre supĂ©rieur, sans pouvoir excĂ©der 12 mois. Le maintien des garanties s’effectue sur la base des garanties base et ou options souscrites pour lui-mĂȘme et ses Ă©ventuels ayants droit avant la rupture de son contrat de travail. Ce maintien de garanties est financĂ© par un systĂšme de mutualisation intĂ©grĂ© aux cotisations du rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© des salariĂ©s en activitĂ©. Ainsi, les anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires du dispositif ne devront acquitter aucune cotisation supplĂ©mentaire Ă  ce titre. Si des salariĂ©s se trouvent confrontĂ©s Ă  un licenciement Ă  la suite d’une situation de liquidation judiciaire, le bĂ©nĂ©fice de la portabilitĂ© des garanties est maintenu aux dits salariĂ©s de l’entreprise ayant fait l’objet d’une telle liquidation. b Maintien de la couverture de complĂ©mentaire santĂ© en application de l’article 4 de la loi Evin En application de l’article 4 de la loi n° 89-1009 du 31 dĂ©cembre 1989 dite loi Evin », la couverture de complĂ©mentaire santĂ© sera maintenue par l’Organisme assureur dans le cadre d’un nouveau contrat intitulĂ© RĂ©gime d’accueil » ou Droit de suite » ➱ Au profit des anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires d'une rente d'incapacitĂ© ou d'invaliditĂ©, d'une pension de retraite ou, s'ils sont privĂ©s d'emploi, d'un revenu de remplacement, sans condition de durĂ©e, sous rĂ©serve que les intĂ©ressĂ©s en fassent la demande dans les six mois qui suivent la rupture de leur contrat de travail ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans les six mois suivant l’expiration de la pĂ©riode de portabilitĂ© dont ils bĂ©nĂ©ficient et Ă  la condition d’avoir Ă©tĂ© affiliĂ© au rĂ©gime en tant qu’actifs, ➱ Au profit des personnes garanties du chef de l'assurĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, pendant une durĂ©e minimale de douze mois Ă  compter du dĂ©cĂšs, sous rĂ©serve que les intĂ©ressĂ©s en fassent la demande dans les six mois suivant le dĂ©cĂšs du salariĂ© inscrit au rĂ©gime en tant qu’actifs. L’obligation de proposer le maintien de la couverture de complĂ©mentaire santĂ© Ă  ces anciens salariĂ©s ou Ă  leurs ayants droit dans le cadre de l’application de l’article 4 de la loi Evin » incombe Ă  l’Organisme assureur et l’employeur n’intervient pas dans le financement de cette couverture. 2121 Les modalitĂ©s d’articulation du dispositif de la portabilitĂ© en cas de rupture du contrat de travail et du dispositif de maintien dit loi Evin » sont prĂ©cisĂ©es dans le cadre du contrat de garanties collectives. Article Garanties couvertes Le rĂ©gime Frais de santĂ© est Ă©tabli dans le cadre du dispositif relatif aux contrats dits responsables conformĂ©ment aux dispositions du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Le tableau rĂ©sumant le niveau des garanties minimales prĂ©vu dans le cadre des contrats souscrits avec les Organismes assureurs recommandĂ©s, est joint en annexe du prĂ©sent avenant. Il est Ă©tabli sous rĂ©serve des Ă©volutions rĂ©glementaires liĂ©es aux rĂ©formes des contrats responsables ou Ă  toute autre Ă©volution de la rĂ©glementation ayant un impact sur la prise en charge des garanties frais de santĂ©, pouvant intervenir postĂ©rieurement Ă  la conclusion du prĂ©sent avenant. Dans cette hypothĂšse, le niveau de garanties et/ou le taux de la cotisation seront modifiĂ©s par accord entre la Commission Nationale Paritaire de NĂ©gociation et les Organismes assureurs recommandĂ©s. Toute entreprise qui ne serait pas assurĂ©e par l'un des assureurs susvisĂ©s devra veiller Ă  ce que son contrat d'assurance prĂ©voit des garanties au moins Ă©quivalentes, acte par acte, Ă  celles prĂ©vues par le prĂ©sent rĂ©gime pour une contribution salariale au moins aussi favorable. Article – Financement Article -Structure de la cotisation Elle s’établie au titre du contrat souscrit par l’employeur, sur la base ➱ D’une cotisation Ă  titre obligatoire pour le salariĂ© seul, sauf cas de dispenses, ➱ ComplĂ©tĂ©e par des cotisations facultatives d’une part pour le ou les ayants droit Ă©ventuellement affiliĂ©s et d’autre part pour les niveaux optionnels venant complĂ©ter les garanties du rĂ©gime socle obligatoire. Les salariĂ©s acquittent obligatoirement la cotisation intitulĂ©e salariĂ© » et ne pourront s’opposer aux prĂ©lĂšvements de la part qui les concernent, telle que dĂ©finit ci-aprĂšs. Article - Assiette de la cotisation Les cotisations servant au financement du rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© sont exprimĂ©es en pourcentage du Plafond Mensuel de la SĂ©curitĂ© sociale Article - Taux et rĂ©partition des cotisations La cotisation salariĂ© » est financĂ©e Ă  part Ă©gale pour 50 % par le salariĂ© et 50 % par l’employeur selon le niveau socle, ou niveau R1 ou niveau R2 souscrit par l’entreprise. La cotisation additionnelle servant au financement de la couverture facultative des ayants droit et/ou des options supplĂ©mentaires, ainsi que les Ă©ventuelles Ă©volutions ultĂ©rieures de celles-ci, TĂ©lĂ©charger ici le texte intĂ©gral de la convention collective de branche version du 09/10/2021 Chapitre 1. Maintien de salaire et prĂ©voyanceChapitre 2. ComplĂ©mentaire santĂ© Chapitre 1. Maintien de salaire et prĂ©voyance Chapitre modifiĂ© par les avenants n°18/2014 du 29 octobre 2014 entrĂ© en vigueur le 1er avril 2015 A. Maintien de salaire Article 1. Garantie Maintien de salaire Article modifiĂ© par l’avenant n°29/2016 du 3 novembre 2016 entrĂ© en vigueur le 1er avril 2017 ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et notamment l’article L1226-1 du code du travail, la garantie maintien de salaire est Ă  la charge de l’employeur. L’employeur doit verser Ă  Ă©chĂ©ance mensuelle le montant des indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires au titre de la garantie maintien de salaire Ă  sa charge. Pour cela, le salariĂ© doit lui remettre le relevĂ© de prestations de sĂ©curitĂ© sociale dans les 3 mois suivant le mois concernĂ©. A dĂ©faut l’employeur est en droit de suspendre le versement des prestations de maintien de salaire sauf pour les salariĂ©s n’étant pas Ă©ligibles aux indemnitĂ©s journaliĂšres de la sĂ©curitĂ© sociale. Article Personnel concernĂ© Tout salariĂ© ayant au moins 6 mois d’anciennetĂ©, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuĂ© par mois. Article DĂ©finition de la garantie En cas d’arrĂȘt de travail consĂ©cutif Ă  une maladie ou un accident professionnel ou non, pris ou non en compte par la sĂ©curitĂ© sociale, les salariĂ©s ont droit au maintien de salaire dans les conditions suivantes Article DĂ©lai de carence 3 jours en maladie ou accident de la vie courante 0 jour en accident du travail ou maladie professionnelle Article Montant des prestations Article modifiĂ© par l’avenant 46/2021 du 21 janvier 2021 Le montant du maintien de salaire y compris les prestations brutes SĂ©curitĂ© sociale rĂ©elles ou reconstituĂ©es de maniĂšre thĂ©orique pour les salariĂ©s n’ouvrant pas droit aux prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale car effectuant moins de 200 heures par trimestre ou n’ayant pas suffisamment cotisĂ© et l’éventuel salaire Ă  temps partiel s’élĂšve Ă  90% du salaire brut. En aucun cas le salariĂ© ne peut percevoir plus de 100% de son salaire net mensuel. La garantie maintien de salaire » comprend Ă©galement le remboursement des charges sociales patronales Ă©valuĂ©es forfaitairement Ă  8% des prestations versĂ©es. Article Salaire de rĂ©fĂ©rence Le calcul des prestations se fait sur le salaire brut moyen tranches A et B soumis Ă  cotisations et perçu au cours des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant l’arrĂȘt de travail. Lorsque la pĂ©riode de 12 mois est incomplĂšte, le salaire de rĂ©fĂ©rence est reconstituĂ© sur la base du salaire brut moyen tranches A et B du ou des derniers mois civils d’activitĂ© ayant donnĂ© lieu Ă  cotisations, y compris les Ă©ventuels Ă©lĂ©ments variables de rĂ©munĂ©ration. Article DurĂ©e de la garantie Pour les salariĂ©s ayant moins de 20 ans d’anciennetĂ©, les prestations sont versĂ©es pendant 60 jours maximum d’arrĂȘt de travail dĂ©comptĂ©s par annĂ©es mobile 12 mois consĂ©cutifs. Pour les salariĂ©s ayant au moins 20 ans d’anciennetĂ©, les prestations sont versĂ©es pendant 90 jours maximum d’arrĂȘt de travail dĂ©comptĂ©s par annĂ©es mobile 12 mois consĂ©cutifs. B. PrĂ©voyance Article 2. Garantie incapacitĂ© temporaire Article modifiĂ© par l’avenant n°29/2016 du 3 novembre 2016 A compter du 1er janvier 2018, l’employeur doit verser Ă  Ă©chĂ©ance mensuelle le montant des indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires dues au titre de la garantie incapacitĂ©. Pour cela, le salariĂ© doit lui remettre le relevĂ© de prestations de sĂ©curitĂ© sociale dans les 3 mois suivant le mois concernĂ©. A dĂ©faut l’employeur est en droit de suspendre l’avance des prestations dues au titre de la garantie incapacitĂ©. Article Personnel concernĂ© Tout salariĂ©, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuĂ© par mois et, quelle que soit son anciennetĂ©. Article DĂ©finition de la garantie incapacitĂ© En cas d’arrĂȘt de travail consĂ©cutif Ă  une maladie ou un accident professionnel ou non, indemnisĂ© ou non par la SĂ©curitĂ© sociale, les salariĂ©s ont droit Ă  indemnitĂ©s journaliĂšres dans les conditions suivantes Article Point de dĂ©part du service des prestations DĂšs la fin de la garantie maintien de salaire total pour les salariĂ©s ayant plus de six mois d’anciennetĂ©, tel que prĂ©vu par l’article du prĂ©sent texte. Pour les salariĂ©s n’ayant pas six mois d’anciennetĂ© Ă  compter du 31Ăšme jour d’arrĂȘt de travail continu. Article DurĂ©e du service des prestations En tout Ă©tat de cause, les prestations ne peuvent ĂȘtre versĂ©es au-delĂ  du 1095Ăšme jour d’arrĂȘt de travail. Article Montant des prestations Le montant des indemnitĂ©s journaliĂšres incapacitĂ© de travail », y compris les prestations brutes de SĂ©curitĂ© sociale rĂ©elles ou reconstituĂ©es de maniĂšre thĂ©orique pour les salariĂ©s n’ouvrant pas droit aux prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale car effectuant moins de 200 heures par trimestre ou n’ayant pas suffisamment cotisĂ© et l’éventuel salaire Ă  temps partiel s’élĂšve Ă  70 % du salaire brut. En aucun cas le salariĂ© ne peut percevoir plus de 100% de son salaire net mensuel. Article Financement Dans le cadre de sa quote-part, le salariĂ© finance l’intĂ©gralitĂ© de la garantie incapacitĂ© temporaire de travail. Article 3. Garantie invaliditĂ© Article Personnel concernĂ© Tout salariĂ© ayant au moins 6 mois d’anciennetĂ©, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuĂ©. Article DĂ©finition de la garantie En cas d’invaliditĂ© permanente reconnue par la SĂ©curitĂ© sociale ou par le mĂ©decin contrĂŽleur des organismes gestionnaires du rĂ©gime, sur avis du mĂ©decin traitant, l’organisme assureur verse une rente complĂ©mentaire Ă  celle versĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale jusqu’au service de la pension vieillesse, allouĂ©e en cas d’inaptitude au travail. Article Montant des prestations En cas d’invaliditĂ© ou d’incapacitĂ© permanente professionnelle d’un taux Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  33 % de l’assurĂ© cadre ou non cadre reconnue et notifiĂ©e par la sĂ©curitĂ© sociale, l’organisme assureur verse une rente complĂ©tant le cas Ă©chĂ©ant celle de la sĂ©curitĂ© sociale, afin de compenser la perte de salaire. Le montant de la prestation, y compris les prestations brutes de sĂ©curitĂ© sociale, est dĂ©fini comme suit En cas d’invaliditĂ© de 1Ăšre catĂ©gorie 3/5 du montant de la rente retenue pour la 2Ăšme catĂ©gorie. En cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle avec un taux d’IPP compris entre 33 % et 66 % R × 3 N/2 R Ă©tant la rente d’invaliditĂ© versĂ©e en cas d’invaliditĂ© de 2Ăšme catĂ©gorie, et N le taux d’incapacitĂ© permanente dĂ©terminĂ©e par la sĂ©curitĂ© sociale. En cas d’invaliditĂ© de 2Ăšme catĂ©gorie 70 % du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. En cas d’invaliditĂ© de 3Ăšme catĂ©gorie, ou d’accident du travail, ou de maladie professionnelle avec un taux d’IPP supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  66 % 75 % du salaire brut de rĂ©fĂ©rence. Le total perçu par le salariĂ© sĂ©curitĂ© sociale, Ă©ventuel salaire Ă  temps partiel ou revenu de remplacement et prestations complĂ©mentaires ne saurait excĂ©der son salaire net d’activitĂ©. Article 4. Clause communes aux garanties incapacitĂ© – invaliditĂ© Article Salaire de rĂ©fĂ©rence Le calcul des prestations se fait sur le salaire brut moyen tranches A et B soumis Ă  cotisations et perçu au cours des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant l’arrĂȘt de travail. Lorsque la pĂ©riode de 12 mois est incomplĂšte, le salaire de rĂ©fĂ©rence est reconstituĂ© sur la base du salaire brut moyen tranches A et B du ou des derniers mois civils d’activitĂ© ayant donnĂ© lieu Ă  cotisations, y compris les Ă©ventuels Ă©lĂ©ments variables de rĂ©munĂ©ration Article Limitation des prestations Le total des prestations perçues par l’assurĂ© sĂ©curitĂ© sociale, Ă©ventuel salaire Ă  temps partiel ou revenu de remplacement et prestations complĂ©mentaires versĂ©es par l’organisme assureur ne sautait excĂ©der 100% de son salaire net mensuel. Article Revalorisation des prestations Les prestations incapacitĂ© temporaire de travail et invaliditĂ© sont revalorisĂ©es chaque annĂ©e au 1er juillet en fonction de l’évolution de la valeur du point AGIRC. La premiĂšre revalorisation des prestations incapacitĂ© et invaliditĂ© sera mise en Ɠuvre au plus tĂŽt au-delĂ  du 181Ăšme jour d’arrĂȘt de travail comme indiquĂ© dans le protocole de gestion administrative. Article 5. Garantie dĂ©cĂšs ou perte totale et irrĂ©versible d’autonomie Article Personnel concernĂ© Tout salariĂ©, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuĂ© par mois, et quelle que soit l’anciennetĂ©. Article DĂ©finition de la garantie En cas de dĂ©cĂšs d’un salariĂ©, il est versĂ© aux bĂ©nĂ©ficiaires un capital dont le montant est fixĂ© Ă  200 % du salaire annuel brut de rĂ©fĂ©rence. Le capital ainsi calculĂ© est versĂ©, aux bĂ©nĂ©ficiaires dĂ©signĂ©s par le salariĂ©. En l’absence de dĂ©signation de bĂ©nĂ©ficiaires ou lorsque l’ensemble des bĂ©nĂ©ficiaires a renoncĂ© ou disparu, le capital est versĂ© dans l’ordre suivant Ă  son conjoint non sĂ©parĂ© de corps judiciairement; au partenaire de PACS ; au concubin tel que dĂ©fini Ă  l’article Ă  dĂ©faut, Ă  ses enfants nĂ©s ou Ă  naĂźtre, vivants ou reprĂ©sentĂ©s, par parts Ă©gales ; Ă  dĂ©faut, Ă  ses parents, par parts Ă©gales ; Ă  dĂ©faut, Ă  ses grands- parents, par parts Ă©gales ; et Ă  dĂ©faut, Ă  ses hĂ©ritiers suivant la dĂ©volution successorale. Article Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA La Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA correspond Ă  l’invaliditĂ© 3Ăšme catĂ©gorie reconnue par la SĂ©curitĂ© sociale ou par le mĂ©decin conseil de l’organisme assureur. Elle est assimilĂ©e au dĂ©cĂšs et donne lieu au versement par anticipation du capital dĂ©cĂšs. Ce versement met fin Ă  la garantie dĂ©cĂšs. Article Salaire de rĂ©fĂ©rence Le salaire servant de base au calcul des prestations est le salaire brut tranches A et B perçu au cours des 12 derniers mois prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs ou la Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA. Lorsqu’une pĂ©riode d’arrĂȘt de travail pour maladie ou accident intervient avant la survenance d’un dĂ©cĂšs ou d’une Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA, le salaire de rĂ©fĂ©rence retenu est celui prĂ©cĂ©dant la date d’arrĂȘt de travail. Ce salaire est revalorisĂ© en fonction de l’évolution de la valeur du point AGIRC constatĂ©e entre la date de dĂ©but de l’arrĂȘt de travail et la date de l’évĂšnement ouvrant droit Ă  prestations. Si le salariĂ© ne compte pas 12 mois d’anciennetĂ©, le salaire de rĂ©fĂ©rence est reconstituĂ© Ă  partir de la moyenne mensuelle des salaires bruts tranches A et B versĂ©s, y compris les Ă©ventuels Ă©lĂ©ments variables de rĂ©munĂ©ration. Article 6. Garantie rente Ă©ducation Article Personnel concernĂ© Tout salariĂ©, quel que soit le nombre d’heures de travail effectuĂ© par mois, et quelle que soit l’anciennetĂ©. Article DĂ©finition de la garantie En cas de dĂ©cĂšs ou de Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA d’un salariĂ©, telle que dĂ©finie ci-dessus, il sera versĂ© au profit de chaque enfant fiscalement Ă  charge une rente temporaire dont le montant est fixĂ© Ă  10 % du salaire de rĂ©fĂ©rence tel que dĂ©fini pour la garantie DĂ©cĂšs, jusqu’à 17 ans rĂ©volus 15% du salaire de rĂ©fĂ©rence tel que dĂ©fini pour la garantie DĂ©cĂšs, entre 18 ans et 25 ans rĂ©volus. Article DurĂ©e de la prestation La rente est versĂ©e Ă  chaque enfant Ă  charge au sens fiscal du terme jusqu’au 18Ăšme anniversaire, jusqu’au 26Ăšme anniversaire sous rĂ©serve qu’ils remplissent les conditions Ă©noncĂ©es ci-aprĂšs dans le paragraphe consacrĂ© Ă  la dĂ©finition des enfants Ă  charge. sans limitation de durĂ©e en cas d’invaliditĂ© avant le 26Ăšme anniversaire, Ă©quivalente Ă  l’invaliditĂ© de deuxiĂšme ou troisiĂšme catĂ©gorie de la SĂ©curitĂ© sociale justifiĂ©e par un avis mĂ©dical ou tant qu’ils bĂ©nĂ©ficient de l’allocation d’adulte handicapĂ© et tant qu’ils sont titulaires de la carte d’invalide civil, sous rĂ©serve d’ĂȘtre ĂągĂ© de moins de 26 ans Ă  la date du dĂ©cĂšs du salariĂ©. Article DĂ©finition des enfants Ă  charge Lorsque les garanties prennent en compte les enfants Ă  charge au moment du dĂ©cĂšs du salariĂ©, sont considĂ©rĂ©s comme tels dans les cas suivants les enfants Ă  naĂźtre ; les enfants nĂ©s viables ; les enfants recueillis – c’est-Ă -dire ceux de l’ex-conjoint Ă©ventuel, du conjoint ou du concubin ou du partenaire liĂ© par un Pacs – du salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© qui ont vĂ©cu au foyer jusqu’au moment du dĂ©cĂšs et si leur autre parent n’est pas tenu au versement d’une pension alimentaire. Sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme enfants Ă  charge au moment du dĂ©cĂšs du salariĂ©, les enfants du salariĂ©, qu’ils soient lĂ©gitimes, naturels, adoptifs, reconnus jusqu’à leur 18Ăšme anniversaire, sans condition. du 18Ăšme jusqu’à leur 26Ăšme anniversaire, et sous condition, soit de poursuivre des Ă©tudes dans un Ă©tablissement d’enseignement secondaire, supĂ©rieur ou professionnel ; d’ĂȘtre en apprentissage ; de poursuivre une formation professionnelle en alternance, dans le cadre d’un contrat d’aide Ă  l’insertion professionnelle des jeunes associant d’une part des enseignements gĂ©nĂ©raux professionnels et technologiques dispensĂ©s pendant le temps de travail, dans des organismes publics ou privĂ©s de formation, et d’autre part l’acquisition d’un savoir-faire par l’exercice en entreprise d’une ou plusieurs activitĂ©s professionnelles en relation avec les enseignements reçus ; d’ĂȘtre prĂ©alablement Ă  l’exercice d’un premier emploi rĂ©munĂ©rĂ© inscrits auprĂšs du PĂŽle Emploi comme demandeurs d’emploi, ou stagiaires de la formation professionnelle ; d’ĂȘtre employĂ©s dans un Etablissement et Service d’Aide par le Travail ou dans un atelier protĂ©gĂ© en tant que travailleurs handicapĂ©s. En tout Ă©tat de cause, les enfants rĂ©pondant aux dĂ©finitions et conditions ci-dessus doivent obligatoirement ĂȘtre Ă©galement Ă  la charge au sens fiscal du terme du bĂ©nĂ©ficiaire. Article Revalorisation des rentes Ă©ducation Les rentes Ă©ducation sont soumises Ă  une revalorisation propre Ă  l’OCIRP Les rentes sont revalorisĂ©es chaque annĂ©e au 1er janvier et au 1er juillet selon les coefficients fixĂ©s par le conseil d’administration de l’Union-OCIRP. Article 7. Maintien des garanties en cas de dĂ©cĂšs au profit des assurĂ©s en arrĂȘt de travail Article SalariĂ© ou ancien salariĂ© bĂ©nĂ©ficiant du maintien de la garantie dĂ©cĂšs Les garanties du rĂ©gime de prĂ©voyance conventionnel en cas de dĂ©cĂšs, telles que dĂ©finies aux articles et sont maintenues en cas de rĂ©siliation du contrat d’assurance ou du non-renouvellement de la dĂ©signation des organismes assureurs citĂ©s Ă  l’article au salariĂ© ou ancien salariĂ© en arrĂȘt de travail pour maladie, accident, invaliditĂ© bĂ©nĂ©ficiant des prestations complĂ©mentaires d’incapacitĂ© de travail ou d’invaliditĂ©. Article DĂ©finition de la garantie dĂ©cĂšs La garantie maintenue en cas de rĂ©siliation du contrat d’assurance ou de non renouvellement de la dĂ©signation s’applique Ă  tout dĂ©cĂšs survenu Ă  compter de la date d’effet du rĂ©gime de prĂ©voyance. N’entre pas dans le maintien de la garantie en cas de rĂ©siliation du contrat d’assurance ou de non renouvellement de la dĂ©signation, la Perte Totale et IrrĂ©versible d’Autonomie PTIA du salariĂ© ou de l’ancien salariĂ© survenant postĂ©rieurement Ă  la date d’effet de la rĂ©siliation du contrat d’assurance ou du non renouvellement de la dĂ©signation. La revalorisation du salaire de rĂ©fĂ©rence servant au calcul des prestations cesse Ă  la date d’effet de la rĂ©siliation du contrat d’assurance ou du non renouvellement de la dĂ©signation. Les exclusions de garanties prĂ©vues par l’accord, s’appliquent Ă©galement Ă  la garantie dĂ©cĂšs maintenue en cas de rĂ©siliation du contrat d’assurance ou de non renouvellement de la dĂ©signation. La garantie dĂ©cĂšs, telle que dĂ©finie ci-dessus, est maintenue jusqu’au 1095Ăšme jour d’arrĂȘt de travail indemnisĂ© pour incapacitĂ© de travail par l’organisme assureur de l’adhĂ©rent ; en cas d’invaliditĂ© indemnisĂ©e Ă  titre complĂ©mentaire, par l’organisme assureur de l’adhĂ©rent ; dans tous les cas, jusqu’à la date d’acquisition de la pension du rĂ©gime de base d’assurance vieillesse. Article 8. Risques en cours Ă  la date d’effet du rĂ©gime Les entreprises ou organismes employeurs privĂ©s Ă  but non lucratif qui rejoignent le rĂ©gime conventionnel alors qu’un ou plusieurs de leurs salariĂ©s sont en arrĂȘt de travail Ă  la prise d’effet des prĂ©sentes garanties devront en faire la dĂ©claration auprĂšs de leur organisme assureur, au moyen d’une liste dĂ©clarative des risques en cours. Au vu de cette dĂ©claration et selon le cas, seront garantis Ă  la prise d’effet de l’adhĂ©sion de l’entreprise L’indemnisation intĂ©grale indemnitĂ©s journaliĂšres, rentes d’invaliditĂ©, rentes Ă©ducation et capitaux dĂ©cĂšs prĂ©vus au prĂ©sent article au profit des salariĂ©s en arrĂȘt de travail et indemnisĂ©s Ă  ce titre par la SĂ©curitĂ© sociale ou non pour les salariĂ©s n’ayant pas droit aux prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale en raison du nombre d’heures travaillĂ©es ou du montant des cotisations insuffisant et dont le contrat de travail est en cours Ă  la date d’effet de l’adhĂ©sion, alors qu’il n’existe aucun organisme assureur prĂ©cĂ©dent ; Les revalorisations futures, portant sur les indemnitĂ©s journaliĂšres, rentes d’invaliditĂ©, rentes d’éducation en cours de service versĂ©es au titre d’un contrat prĂ©cĂ©dent souscrit par l’adhĂ©rent, auprĂšs d’un organisme assureur autre que ceux dĂ©signĂ©s Ă  l’article 12 ci-aprĂšs ; L’éventuel diffĂ©rentiel de garanties dĂ©cĂšs en cas d’indemnisation moindre prĂ©vue par un prĂ©cĂ©dent contrat de prĂ©voyance collective conclu par l’adhĂ©rent, au profit des salariĂ©s en arrĂȘt de travail dont le contrat de travail n’est pas rompu Ă  la date d’effet de l’adhĂ©sion. Ces dispositions ne seront accordĂ©es qu’aux structures qui adhĂ©reront au prĂ©sent rĂ©gime au plus tard 12 mois aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente convention. Au-delĂ  de cette date, la prise en compte des garanties dĂ©cĂšs, incapacitĂ© de travail, invaliditĂ© au titre des arrĂȘts de travail en cours sera conditionnĂ©e au rĂšglement par la structure d’une cotisation spĂ©cifique correspondant Ă  la couverture de ces risques, calculĂ©e par les organismes dĂ©signĂ©s. Les indemnisations accordĂ©es au titre des risques en cours seront accordĂ©es Ă  effet du jour de l’adhĂ©sion de la structure au rĂ©gime et seront maintenues au travers d’un fonds spĂ©cifique, rĂ©servĂ© Ă  cet usage. Les organismes dĂ©signĂ©s Ă©tudieront l’impact de ce maintien et, Ă  l’issue des premiĂšres annĂ©es de gestion du prĂ©sent rĂ©gime, prĂ©senteront Ă  la commission paritaire de gestion les impacts financiers de ces reprises d’encours. Article 9. Maintien des garanties en cas de suspension du contrat de travail Article Suspension du contrat de travail des assurĂ©s donnant lieu Ă  indemnisation par l’employeur Les garanties dĂ©finies au prĂ©sent rĂ©gime de maintien de salaire et de prĂ©voyance sont maintenues pour les salariĂ©s dont le contrat de travail est suspendu pour la pĂ©riode au titre de laquelle ils bĂ©nĂ©ficient d’un maintien total ou partiel de rĂ©munĂ©ration, ou de prestations en espĂšces de la SĂ©curitĂ© sociale ou d’une prise en charge Ă  titre complĂ©mentaire sur dĂ©cision du mĂ©decin contrĂŽleur/ ou conseil de l’Organisme Assureur. Dans ce cas, la contribution de l’employeur doit ĂȘtre maintenue et le salariĂ© doit acquitter la part salariale de la cotisation calculĂ©e selon les rĂšgles du rĂ©gime de prĂ©voyance conventionnel, et ce pendant toute la pĂ©riode de suspension du contrat de travail indemnisĂ©e, sauf cas d’exonĂ©ration de la totalitĂ© de la cotisation telle que dĂ©finie Ă  l’article 11. Le maintien des garanties est assurĂ© tant que son contrat de travail n’est pas rompu. en cas de rupture du contrat de travail, quand cette rupture intervient durant la pĂ©riode d’assurance et lorsque les prestations de la SĂ©curitĂ© sociale au titre de la maladie, de l’accident, de l’invaliditĂ©, sont servies sans interruption depuis la date de rupture du contrat de travail. Article Suspension du contrat de travail des assurĂ©s ne donnant pas lieu Ă  indemnisation par l’employeur Dans tous les autres cas de suspensions du contrat de travail des salariĂ©s non indemnisĂ©s congĂ© sabbatique, congĂ© pour crĂ©ation d’entreprise, congĂ© parental d’éducation, congĂ© de soutien familial, congĂ© sans solde tel que convenu aprĂšs accord entre l’employeur et le salarié  .. , les garanties sont suspendues de plein droit en cas de suspension du contrat de travail de l’intĂ©ressĂ© et aucune cotisation n’est due. Les arrĂȘts de travail ou le dĂ©cĂšs survenant durant cette pĂ©riode ne peuvent donner lieu Ă  indemnisation au titre du rĂ©gime de prĂ©voyance conventionnel de la BAD. La suspension des garanties intervient Ă  la date de cessation de l’activitĂ© professionnelle. Les garanties reprennent effet dĂšs la reprise effective du travail par l’intĂ©ressĂ©. Article Maintien optionnel des garanties dĂ©cĂšs dans le cas d’une suspension de contrat de travail non indemnisĂ©e Les garanties prĂ©vues en cas de dĂ©cĂšs capital et rentes Ă©ducation peuvent ĂȘtre maintenues aux salariĂ©s en suspension de contrat de travail ne donnant pas lieu Ă  indemnisation, sous rĂ©serve que le salariĂ© en fasse la demande dans le mois suivant le dĂ©but de la suspension de son contrat de travail et sous rĂ©serve du paiement de la totalitĂ© de la cotisation correspondante par ce mĂȘme salariĂ©. La cotisation affĂ©rente aux garanties dĂ©cĂšs capital et rentes Ă©ducation est celle appliquĂ©e pour les salariĂ©s en activitĂ©. Le salaire servant de base au calcul des prestations et des cotisations est le salaire brut total tranches A et B perçu au cours des 12 derniers mois civils prĂ©cĂ©dant la date de la suspension du contrat de travail et ayant donnĂ© lieu Ă  cotisations. Article Anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaire de la portabilitĂ© Le prĂ©sent article dĂ©finit les modalitĂ©s d’application du dispositif de portabilitĂ© instaurĂ© par l’article L 911- 8 du code de la SĂ©curitĂ© sociale. En cas de cessation du dernier contrat de travail non consĂ©cutive Ă  une faute lourde et ouvrant droit Ă  indemnisation du rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, le salariĂ© Ă  l’exclusion des ayants-droits bĂ©nĂ©ficie du maintien des garanties prĂ©voyance dans les conditions ci-aprĂšs. Le prĂ©sent dispositif de portabilitĂ© s’applique aux cessations de contrat de travail, telles que dĂ©finies prĂ©cĂ©demment, qui interviennent Ă  compter du 1er Juin 2015. En cas de modification ou de rĂ©vision des garanties des salariĂ©s en activitĂ©, les garanties des assurĂ©s bĂ©nĂ©ficiant du dispositif de portabilitĂ© seront modifiĂ©es ou rĂ©visĂ©es dans les mĂȘmes conditions. Le maintien des garanties prend effet Ă  compter de la date de cessation du contrat de travail. Le maintien de garanties s’applique pour une durĂ©e maximale Ă©gale Ă  la durĂ©e du dernier contrat de travail du salariĂ© dans l’entreprise ou, le cas Ă©chĂ©ant, des derniers contrats de travail lorsqu’ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur. Cette durĂ©e est apprĂ©ciĂ©e en mois, le cas Ă©chĂ©ant, arrondis au nombre supĂ©rieur, dans la limite de 12 mois. L’employeur signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l’organisme assureur de la cessation du contrat de travail. L’ancien salariĂ© justifie auprĂšs de son organisme assureur, Ă  l’ouverture et au cours de la pĂ©riode de maintien des garanties, des conditions prĂ©vues dans le prĂ©sent article et conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. En tout Ă©tat de cause, le maintien des garanties cesse dĂšs qu’il ne peut plus justifier auprĂšs de l’organisme assureur de son indemnisation par le rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, dĂšs qu’il ne peut plus justifier auprĂšs de l’employeur de son statut de demandeur d’emploi en cas de dĂ©cĂšs. La suspension des allocations du rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, pour cause de maladie ou pour tout autre motif, n’a pas d’incidence sur le calcul de la durĂ©e du maintien des garanties qui ne sera pas prolongĂ©e d’autant. Le maintien des garanties ne peut conduire l’ancien salariĂ© Ă  percevoir des indemnitĂ©s d’un montant supĂ©rieur Ă  celui des allocations chĂŽmage qu’il aurait perçues au titre de la mĂȘme pĂ©riode. Le maintien des garanties au titre de la portabilitĂ© du prĂ©sent rĂ©gime obligatoire est financĂ© par les cotisations des entreprises et des salariĂ©s en activitĂ© part patronale et part salariale dĂ©finies Ă  l’article Le bĂ©nĂ©fice du maintien de ces garanties est subordonnĂ© Ă  la condition que les droits Ă  couverture complĂ©mentaire aient Ă©tĂ© ouverts chez le dernier employeur. En cas de changement d’organisme assureur, les bĂ©nĂ©ficiaires du dispositif de portabilitĂ© relevant des prĂ©sentes stipulations sont affiliĂ©s dans les mĂȘmes conditions que les salariĂ©s en activitĂ© auprĂšs du nouvel organisme assureur. C. Dispositions gĂ©nĂ©rales relatives au maintien de salaire et prĂ©voyance Article 10. Exclusions – Prescription Les exclusions applicables au contrat pour les diffĂ©rents risques dĂ©cĂšs et arrĂȘt de travail sont les suivantes Ne sont pas garanties, les consĂ©quences limitativement Ă©numĂ©rĂ©es ci-aprĂšs d’une guerre ou d’une guerre civile, française ou Ă©trangĂšre ; de la dĂ©sintĂ©gration du noyau atomique ; d’accidents ou maladies dus aux effets directs ou indirects d’explosion, de chaleur ou de radiations provenant d’une transmutation du noyau de l’atome, telles que par exemple la fission, la fusion, la radioactivitĂ©, ou du fait de radiations provoquĂ©es par l’accĂ©lĂ©ration artificielle de particules atomiques ; des accidents et maladies rĂ©gis par la lĂ©gislation sur les pensions militaires et ceux survenant Ă  l’occasion d’exercices de prĂ©paration militaire ou en rĂ©sultant. Le bĂ©nĂ©ficiaire ayant fait l’objet d’une condamnation pĂ©nale pour l’homicide volontaire ou la tentative d’homicide volontaire de l’assurĂ© est dĂ©chu de tout droit au capital dĂ©cĂšs ou rente Ă©ducation. Le capital est versĂ© aux autres bĂ©nĂ©ficiaires, Ă  l’exception de ceux reconnus comme co-auteurs ou complices. Toutes actions et demandes de prestations concernant les garanties souscrites par l’entreprise ne sont plus recevables dans un dĂ©lai de 2 ans Ă  compter de l’évĂšnement qui y donne naissance. Pour la mise en Ɠuvre du dĂ©lai de prescription, il est fait application des dispositions prĂ©vues Ă  l’article du code de la SĂ©curitĂ© sociale et Ă  l’article du code de la MutualitĂ©. Ce dĂ©lai est portĂ© Ă  10 ans lorsque les bĂ©nĂ©ficiaires sont les ayants droit de l’assurĂ© dĂ©cĂ©dĂ© et Ă  5 ans en cas d’incapacitĂ© de travail. Article 11. Cotisation et rĂ©partition des cotisations Article Cotisation et rĂ©partition des cotisations Article modifiĂ© par l’avenant 46/2021 du 21 janvier 2021 ConsidĂ©rant que le risque invaliditĂ© constitue, eu Ă©gard Ă  l’ñge moyen et Ă  l’anciennetĂ© des salariĂ©s, un risque majeur lourd de consĂ©quences financiĂšres, il est dĂ©cidĂ© par les partenaires sociaux, que la cotisation liĂ©e Ă  ce risque serait majoritairement financĂ©e par l’employeur en contrepartie d’une prise en charge exclusive par le salariĂ© de la cotisation du risque incapacitĂ© temporaire de travail. Le taux de 4,60 % Tranche A et Tranche B, exprimĂ© en pourcentage du salaire brut, est rĂ©parti comme suit Garanties Employeur SalariĂ© TOTAL Maintien de Revenu avec 8% charge patronale 1,42% 1,42% IncapacitĂ© 1,06% 1,06% InvaliditĂ© 1,39 % 0,33% 1,72% DĂ©cĂšs 0,27% 0,27% Rente Éducation 0,08% 0,08% Maintien garantie DĂ©cĂšs 0,02% 0,02% Mutualisation Passif 0,03% 0,03% Total 3,21% 1,39 % 4,60% Cotisation additionnelle finançant la portabilitĂ© PortabilitĂ© 0,20% 0,09% 0,29% Cette cotisation spĂ©cifique fera l’objet d’une nĂ©gociation Ă  l’issue de deux annĂ©es d’application. Article RĂ©servĂ© Article RĂ©servĂ© Article Frais et chargements de gestion Article ajoutĂ© par l’avenant 45/2020 du 24 septembre 2020 Les cotisations permettant de financer le rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire maintien de salaire et prĂ©voyance doivent intĂ©grer des frais acquisition, communication, distribution assurance et charges de gestion Ă  hauteur maximum de 10,50% des cotisations brutes encaissĂ©es. Ces frais ne pourront pas ĂȘtre supĂ©rieurs. Article Les partenaires sociaux et les organismes assureurs de la branche mettent en place des actions de prĂ©vention en matiĂšre de conditions de travail et santĂ© au travail, ainsi qu’un plan d’accompagnement de retour Ă  l’emploi des salariĂ©s en ayant subi un ou plusieurs arrĂȘts de travail d’une durĂ©e cumulĂ©e au moins Ă©gale Ă  60 jours. La commission de suivi du rĂ©gime de prĂ©voyance sera informĂ©e semestriellement des actions mises en place et des rĂ©sultats obtenus. Article Les partenaires sociaux s’engagent Ă  mettre en place des outils sur la prĂ©vention de la pĂ©nibilitĂ© et des risques psycho sociaux. Ces outils seront prĂ©sentĂ©s lors de journĂ©es rĂ©gionales animĂ©es paritairement. Article 12. Gestion du rĂ©gime Sont dĂ©signĂ©s pour assurer les risques Maintien de salaire, IncapacitĂ©, InvaliditĂ© et DĂ©cĂšs, les organismes suivants – AG2R PrĂ©voyance Institution de prĂ©voyance relevant du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, SiĂšge social 35 bd Brune – 75014 PARIS – Aprionis PrĂ©voyance, issue de la fusion de IONIS PrĂ©voyance avec APRI PrĂ©voyance, Institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© Sociale, siĂšge social 139/147 rue Paul Vaillant-Couturier – 92240 Malakoff. – Union soumise aux dispositions du livre II du Code de la MutualitĂ©, enregistrĂ©e au Registre National des Mutuelles sous le n° 442 574 166 SiĂšge social 255, rue de Vaugirard – 75015 PARIS *La gestion est confiĂ©e Ă  la Mutuelle Chorum 56-60 Rue Nationale -75013 Paris Toutes les structures relevant de la branche professionnelle doivent rejoindre l’un des organismes dĂ©signĂ©s Ă  la date d’effet de la convention telle que dĂ©finie Ă  l’article du chapitre 2 du Titre I de la CCN. Le choix de l’organisme assureur par la structure fait l’objet au prĂ©alable, d’une consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel s’ils existent. Les associations, fĂ©dĂ©rations et groupements adhĂ©rant Ă  l’Union Nationale ADMR continuent d’adhĂ©rer et adhĂ©reront pour leur rĂ©gime de prĂ©voyance auprĂšs d’AG2R PrĂ©voyance organisme assureur prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ© sous rĂ©serve de la mise Ă  niveau des garanties et taux de cotisation prĂ©vus Ă  la prĂ©sente convention collective de branche. Est dĂ©signĂ© pour assurer la garantie Rente Ă©ducation – L’Organisme Commun des Institutions de Rente et de PrĂ©voyance OCIRP, Union d’institutions de prĂ©voyance relevant de l’article L. 931-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et agréée par le ministre chargĂ© de la sĂ©curitĂ© sociale et dont le siĂšge est Ă  Paris 10, rue CambacĂ©rĂšs – 75008. Les organismes prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ©s, assureurs des garanties Maintien de salaire, IncapacitĂ©, InvaliditĂ© et DĂ©cĂšs, agissent pour le compte de l’OCIRP en qualitĂ© d’organismes gestionnaires. Est dĂ©signĂ© comme organisme rĂ©assureur commun – CNP Assurance SociĂ©tĂ© anonyme au capital de 594 151 292 € entiĂšrement libĂ©rĂ© Entreprise rĂ©gie par le Code des Assurances 341 737 062 RCS Paris SiĂšge social 4, place Raoul Dautry – 75716 PARIS CEDEX 15 Contrat d’assurance et de gestion administrative Pour l’ensemble des garanties dĂ©finies dans le prĂ©sent accord, les modalitĂ©s d’assurance font l’objet de dispositions spĂ©cifiques inscrites dans le contrat d’assurance et de gestion administrative conclu entre les signataires de la prĂ©sente convention et les organismes dĂ©signĂ©s ci-dessus. Article Comptes de rĂ©sultats et statistiques Article ajoutĂ© par l’avenant 45/2020 du 24 septembre 2020 L’organisme assureur Ă©tablit annuellement un compte de rĂ©sultats prĂ©sentĂ© par exercice comptable et par exercice de survenance. Ces comptes de rĂ©sultats de l’exercice N doivent obligatoirement ĂȘtre transmis et prĂ©sentĂ©s annuellement aux partenaires sociaux de la branche, au plus tard le 30 juin N+1. Le solde technique du compte de rĂ©sultats prĂ©sentĂ© par exercice comptable est dĂ©terminĂ© comme la diffĂ©rence entre les produits cotisations brutes encaissĂ©es, les intĂ©rĂȘts techniques et les provisions d’ouverture et les charges prestations versĂ©es, frais et charge de gestion et les provisions de clĂŽture. L’organisme assureur Ă©tablira des comptes de rĂ©sultats spĂ©cifiques et les transmettra au plus tard le 30 juin aux partenaires sociaux de la branche. Au titre du suivi et du pilotage du rĂ©gime, l’organisme assureur transmet obligatoirement l’ensemble des donnĂ©es suivantes La liste des sinistres indemnisĂ©s au cours de la pĂ©riode du 1er janvier au 31 dĂ©cembre N ; La liste des provisions mathĂ©matiques constituĂ©es ; Les modalitĂ©s et rĂšgles d’inventaire ; Les hypothĂšses retenues pour le calcul des provisions techniques tables, taux, triangle de cadencement, mĂ©thode
 ; La dĂ©composition des frais et chargements de gestion sur le rĂ©gime frais d’acquisition, d’intermĂ©diation, de gestion et d’assurance Statistiques sur la population assurĂ©e Ăąge, sexe
 au cours de l’exercice N et N-1 ; Statistiques sur les sinistres nombres, Ăąge, Ă©volution N/N-1, les risques en cours,
.. Ces Ă©lĂ©ments sont transmis annuellement et au plus tard le 30 juin N+1 au titre de l’exercice N, aux partenaires sociaux de la branche. Les structures couvertes par le champ d’application de la convention collective de branche et qui ont contractualisĂ© pour leur rĂ©gime de maintien de salaire et de prĂ©voyance avec d’autres organismes gestionnaires que ceux prĂ©cisĂ©s Ă  l’article 12 du titre VII, sont soumis aux mĂȘmes obligations. Leur assureur doit se conformer aux modalitĂ©s de prĂ©sentation des comptes de rĂ©sultats, d’élaboration des statistiques tels que dĂ©finis ci-dessus. Dans les entreprises ne bĂ©nĂ©ficiant pas de la mutualisation de leur rĂ©gime au sein de la branche, ces Ă©lĂ©ments sont transmis annuellement par l’assureur Ă  l’employeur et aux Ă©lus de la structure, au plus tard le 30 juin N+1 au titre de l’exercice N. Article 13. RĂ©examen des conditions d’organisation de la mutualisation ConformĂ©ment Ă  l’article L. 912-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, la pĂ©riodicitĂ© du rĂ©examen des conditions d’organisation de la mutualisation interviendra, au plus tard, tous les 5 ans. A cet effet, les partenaires sociaux se rĂ©uniront au moins 6 mois Ă  l’avance, au regard de la date d’échĂ©ance, pour Ă©tudier le rapport spĂ©cial des organismes dĂ©signĂ©s sur les comptes de rĂ©sultat de la pĂ©riode Ă©coulĂ©e et sur les perspectives d’évolution du rĂ©gime. A l’issue de cet examen, le rĂ©gime mis en Ɠuvre pourra ĂȘtre modifiĂ© ou complĂ©tĂ© dans l’organisation de la mutualisation qu’il instaure. En cas de dĂ©nonciation de la dĂ©signation, les prestations IncapacitĂ©, InvaliditĂ© et Rente Ă©ducation en cours continueront Ă  ĂȘtre servies Ă  un niveau au moins Ă©gal Ă  celui de la derniĂšre prestation due ou payĂ©e avant la rĂ©siliation ou le non renouvellement. De mĂȘme, le ou les anciens organismes assureurs maintiendront les garanties capital dĂ©cĂšs et rente Ă©ducation au profit de tous les bĂ©nĂ©ficiaires d’indemnitĂ©s journaliĂšres ou de rente d’invaliditĂ© Ă  la date de rĂ©siliation ou de non renouvellement de la dĂ©signation. Par ailleurs, les partenaires sociaux organiseront avec le nouvel organisme assureur, la poursuite des revalorisations portant sur ces mĂȘmes prestations, ainsi que le maintien des garanties capital DĂ©cĂšs et Rente Ă©ducation au profit de tous les bĂ©nĂ©ficiaires d’indemnitĂ©s journaliĂšres ou de Rente d’invaliditĂ© ou d’IncapacitĂ© permanente. Article 14. Fonds social dĂ©diĂ© Ă  la branche de l’aide Ă  domicile Article modifiĂ© par l’avenant 45/2020 du 24 septembre 2020 Article Fonds social de branche Un fonds social dĂ©diĂ© est créé par les partenaires sociaux de la branche de l’aide Ă  domicile qui en assurent la gouvernance et qui en dĂ©lĂšguent la gestion aux organismes de prĂ©voyance visĂ©s Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Les modalitĂ©s de gestion de ce fonds sont dĂ©finies dans le protocole de gestion administrative spĂ©cifique, conclu entre les partenaires sociaux de la branche et ces mĂȘmes organismes. Les cotisations permettant de financer le rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire de maintien de salaire et de prĂ©voyance doivent obligatoirement permettre de financer un fonds social dĂ©diĂ©. Le fonds social dĂ©diĂ© est financĂ© Ă  hauteur de 0,60% des cotisations brutes encaissĂ©es et des produits financiers annuels et doit obligatoirement prendre en charge les prestations individuelles suivantes Aide au maximum de 1 000 € en cas de reconnaissance d’affection de longue durĂ©e ; Aide au maximum de 500 Ă  700 € en cas d’hospitalisation d’au moins 3 jours ; Aide au maximum de 1 500 € en cas d’obtention du statut de travailleur handicapĂ© ; Aide au maximum de 1 000 € en cas de salariĂ© aidant familial ; Aide au maximum de 1 500 € en cas d’acquisition d’un vĂ©hicule personnel de moins de 10 ans utilisĂ© dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 500 € pour la rĂ©paration d’un vĂ©hicule personnel utilisĂ© dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 200 € pour la location d’un vĂ©hicule de remplacement dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 200 € pour la prise en charge de consultations d’un mĂ©decin liĂ©es Ă  des douleurs musculaires. Toutes ces prestations obligatoirement proposĂ©es dans le cadre d’un fonds social sont soumises Ă  une condition de revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence. Ce dernier ne doit pas excĂ©der 16 000 € maximum par part fiscale. Des prestations collectives devront Ă©galement ĂȘtre prises en charge par le fonds social et notamment des stages de prĂ©ventions des risques routiers, des rĂ©unions de prĂ©vention et de dĂ©pistage des douleurs musculaires, des conseils sur l’adaptation du logement en cas de handicap. Ce fonds social fait l’objet d’un suivi technique et financier annuel. Un compte de rĂ©sultats spĂ©cifique est annuellement produit et prĂ©sentĂ©. La gestion de ce fond est confiĂ©e Ă  la commission paritaire de suivi de la branche pour les entreprises bĂ©nĂ©ficiaires de la mutualisation au sein du rĂ©gime de protection sociale complĂ©mentaire de maintien de salaire et de prĂ©voyance de la branche. Article Fonds social des entreprises n’entrant pas dans la mutualisation de branche Les structures couvertes par le champ d’application de la convention collective de branche et qui n’ont pas contractualisĂ© pour leur rĂ©gime de prĂ©voyance avec les organismes gestionnaires prĂ©cisĂ© Ă  l’article 12 du titre VII n’entrent pas dans la mutualisation de branche et ne bĂ©nĂ©ficient du fonds social de branche de prĂ©voyance. De fait, ils doivent mettre en place un fonds social dĂ©diĂ© aux bĂ©nĂ©fices de leurs salariĂ©s et indĂ©pendant de celui de la branche. Ce fonds social d’entreprise dĂ©diĂ© Ă  la prĂ©voyance est financĂ© Ă  hauteur de 0,60% des cotisations brutes encaissĂ©es et des produits financiers annuels et doit obligatoirement prendre en charge les prestations individuelles suivantes Aide au maximum de 1 000 € en cas de reconnaissance d’affection de longue durĂ©e ; Aide au maximum de 500 Ă  700 € en cas d’hospitalisation d’au moins 3 jours ; Aide au maximum de 1 500 € en cas d’obtention du statut de travailleur handicapĂ© ; Aide au maximum de 1 000 € en cas de salariĂ© aidant familial ; Aide au maximum de 1 500 € en cas d’acquisition d’un vĂ©hicule personnel de moins de 10 ans utilisĂ© dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 500 € pour la rĂ©paration d’un vĂ©hicule personnel utilisĂ© dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 200 € pour la location d’un vĂ©hicule de remplacement dans le cadre professionnel ; Aide au maximum de 200 € pour la prise en charge de consultations d’un mĂ©decin liĂ©es Ă  des douleurs musculaires. Toutes ces prestations obligatoirement proposĂ©es dans le cadre d’un fonds social d’entreprise sont soumises Ă  une condition de revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence. Ce dernier ne doit pas excĂ©der 16 000 € maximum par part fiscale. Des prestations collectives devront Ă©galement ĂȘtre prises en charge par le fonds social d’entreprise et notamment des stages de prĂ©ventions des risques routiers, des rĂ©unions de prĂ©vention et de dĂ©pistage des douleurs musculaires, des conseils sur l’adaptation du logement en cas de handicap. Ces entreprises doivent Ă©galement confier la gestion de ce fond social de prĂ©voyance Ă  une commission paritaire de prĂ©voyance au sein de l’entreprise. Cette commission se rĂ©unira Ă  minima 3 fois par an. Article 15. La commission paritaire nationale de suivi du rĂ©gime de prĂ©voyance La commission paritaire nationale de suivi du rĂ©gime de prĂ©voyance est composĂ©e paritairement en nombre Ă©gal d’un reprĂ©sentant dĂ©signĂ© par chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans la Branche et d’un nombre Ă©quivalent de reprĂ©sentants de fĂ©dĂ©ration ou union d’employeurs de la Branche. Les attributions et le fonctionnement de cette commission sont dĂ©finis dans une convention de gestion. Chapitre 2. ComplĂ©mentaire santĂ© Chapitre modifiĂ© par l’avenant 16/2014 signĂ© le 7 avril 2014, entrĂ© en vigueur le 1er dĂ©cembre 2014 Les dispositions du prĂ©sent chapitre dĂ©finissent le rĂ©gime conventionnel de remboursement des frais de santĂ© obligatoire pour les salariĂ©s de la branche de l’aide Ă  domicile Ă  l’exception de ceux visĂ©s Ă  l’article du prĂ©sent chapitre. Elles rĂ©pondent aux objectifs suivants permettre aux salariĂ©s de la branche l’accĂšs Ă  des garanties de protection sociale complĂ©mentaire ; mutualiser, au niveau professionnel, le risque maladie et les frais qui peuvent en dĂ©couler afin de faciliter la mise en place de tels rĂ©gimes au niveau des entreprises de la branche, et ce, sans considĂ©ration notamment de l’état de santĂ© ou de l’ñge de leurs salariĂ©s. Article 16. Champ d’application du rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© Le prĂ©sent rĂ©gime s’applique Ă  toutes les entreprises entrant dans le champ d’application de la prĂ©sente convention collective, au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s et personnes tels que dĂ©finis Ă  l’article 2, pour les frais de santĂ© engagĂ©s Ă  compter de l’entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent rĂ©gime et sa mise en place dans l’entreprise. Article 17. Les bĂ©nĂ©ficiaires de la garantie Article BĂ©nĂ©ficiaires Ă  titre obligatoire L’affiliation des salariĂ©s au rĂ©gime base prime » telle que visĂ©e Ă  l’article est obligatoire dĂšs leur embauche dans l’entreprise. Cependant, les salariĂ©s placĂ©s dans une situation visĂ©e Ă  l’article ont la possibilitĂ© de refuser d’ĂȘtre affiliĂ© Ă  ce rĂ©gime quelle que soit leur date d’embauche. Article Les cas dĂ©rogatoires / Les dispenses d’affiliation Article modifiĂ© par l’avenant 30/2016 du 3 novembre 2016 Les dispenses d’affiliation doivent relever du libre choix du salariĂ©, ce qui implique que chaque dispense rĂ©sulte d’une demande Ă©crite du salariĂ© traduisant un consentement libre et Ă©clairĂ© de ce dernier, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la nature des garanties en cause auxquelles il renonce. L’employeur doit ĂȘtre en mesure de produire la demande de dispense des salariĂ©s concernĂ©s. Peuvent solliciter une dispense d’affiliation, quelle que soit leur date d’embauche Des salariĂ©s et apprentis bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, avec l’obligation spĂ©cifique pour ceux titulaires d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e d’une durĂ©e au moins Ă©gale Ă  12 mois de justifier par Ă©crit qu’ils sont dĂ©jĂ  couverts Ă  titre individuel pour les mĂȘmes garanties, en produisant tous documents utiles ; Les salariĂ©s Ă  temps partiel et apprentis dont l’affiliation au rĂ©gime “ Base prime ” les conduirait Ă  s’acquitter, au titre de l’ensemble des rĂ©gimes de protection sociale complĂ©mentaires instituĂ©s dans l’entreprise, d’une cotisation au moins Ă©gale Ă  10 % de leur rĂ©munĂ©ration brute ; Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide Ă  l’acquisition d’une complĂ©mentaire santĂ© ACS prĂ©vue Ă  l’article L. 863-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou d’une couverture complĂ©mentaire en application de l’article L. 861-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale CMU-C. La dispense d’affiliation, qui doit ĂȘtre justifiĂ©e par tout document, cesse Ă  la date Ă  laquelle le salariĂ© perd le bĂ©nĂ©fice de cette aide ou de cette couverture complĂ©mentaire ; Les salariĂ©s couverts par une assurance individuelle frais de santĂ© au moment de la mise en place des garanties, ou au moment de leur embauche si elle est postĂ©rieure, et qui en justifient auprĂšs de leur employeur. La dispense d’affiliation ne vaut que jusqu’à Ă©chĂ©ance du contrat individuel; A condition de le justifier annuellement auprĂšs de leur employeur, les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient par ailleurs pour les mĂȘmes risques, y compris en tant qu’ayants droit, de prestations dans le cadre d’un dispositif de remboursement de frais de santĂ© complĂ©mentaire remplissant les conditions mentionnĂ©es au sixiĂšme alinĂ©a de l’article L. 242-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Pour un salariĂ© ayant droit, la dispense d’affiliation ne peut jouer que si la couverture dont bĂ©nĂ©ficie son conjoint salariĂ© dans une entreprise prĂ©voit la couverture des ayants droit Ă  titre obligatoire. Les salariĂ©s qui, au moment de leur embauche, bĂ©nĂ©ficient pour les mĂȘmes risques, y compris en tant qu’ayant droit, d’une couverture de frais de santĂ© complĂ©mentaire au titre d’un autre emploi, relevant de l’un des dispositifs suivants RĂ©gime local d’assurance maladie du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle ; RĂ©gime complĂ©mentaire d’assurance maladie des Industries Ă©lectriques et gaziĂšres ; RĂ©gime de prĂ©voyance de la Fonction publique territoriale issu du dĂ©cret n°2011-1474 du 8 novembre 2011 ; Contrat d’assurance de groupe dit Madelin » issu de la loi 94-126 du 11 fĂ©vrier 1994. Les facultĂ©s de dispenses mentionnĂ©es aux points C et E s’exercent indĂ©pendamment de la date Ă  laquelle la situation personnelle du salariĂ© lui permet de respecter les conditions requises. Ainsi, un salariĂ© dĂ©jĂ  affiliĂ© au rĂ©gime aura la possibilitĂ© de demander le bĂ©nĂ©fice de ces dispenses d’affiliation. Pour l’application de ces cas dĂ©rogatoires, l’employeur a l’obligation de proposer aux salariĂ©s visĂ©s ci-dessus, l’affiliation au rĂ©gime de remboursement frais de santĂ© et devra dans tous les cas se faire remettre, au plus tard dans les 30 jours qui suivent la proposition d’affiliation, un Ă©crit signĂ© par chacun des salariĂ©s concernĂ©s accompagnĂ© des Ă©ventuels justificatifs nĂ©cessaires stipulant leur refus d’affiliation et le motif exact parmi les cas listĂ©s ci-dessus. Les salariĂ©s peuvent Ă  tout moment revenir sur leur dĂ©cision et solliciter auprĂšs de l’employeur, par Ă©crit, leur affiliation au rĂ©gime frais de santĂ©. Dans ce cas, leur affiliation prend effet le premier jour du mois qui suit leur demande. En tout Ă©tat de cause, ces salariĂ©s sont tenus de cotiser et d’ĂȘtre affiliĂ©s au rĂ©gime de remboursement de frais de santĂ© lorsqu’ils cesseront de justifier de leur situation. En outre, aucune autre dispense d’affiliation ne peut ĂȘtre accordĂ©e. Article Versement santĂ© Article ajoutĂ© par l’avenant 30/2016 du 3 novembre 2016 ConformĂ©ment Ă  l’article L 911-7-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, peuvent bĂ©nĂ©ficier du versement santĂ© les salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou en contrat de mission dont la durĂ©e du contrat est infĂ©rieure Ă  3 mois. Ces salariĂ©s doivent faire valoir leur facultĂ© de dispense, tel que prĂ©vu Ă  l’article prĂ©cĂ©dent, et justifier d’une couverture en matiĂšre de frais de santĂ© responsable », respectant les conditions lĂ©gales et rĂ©glementaires de ce type de contrat notamment l’article L 871-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ces salariĂ©s peuvent demander Ă  bĂ©nĂ©ficier du versement santĂ© dont les conditions et montants sont dĂ©finis aux articles D 911-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ce versement ne peut ĂȘtre cumulĂ© avec le bĂ©nĂ©fice d’une couverture CMUC, ACS, d’une couverture collective et obligatoire, y compris en tant qu’ayant droit, ou d’une couverture complĂ©mentaire donnant lieu Ă  la participation financiĂšre d’une collectivitĂ© publique. Ce versement santĂ© payĂ© par l’employeur, si le salariĂ© justifie des Ă©lĂ©ments citĂ©s ci-dessus, bĂ©nĂ©ficie du rĂ©gime social et fiscal attachĂ© Ă  la contribution de l’employeur respectant les conditions de l’article L 242-1 alinĂ©a 6 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Article 18. AmĂ©lioration de la couverture frais de santĂ© Chaque salariĂ© peut amĂ©liorer sa couverture frais de santĂ© en souscrivant, Ă  titre facultatif et individuel, l’une des formules Confort » ou Confort Plus » respectivement dĂ©taillĂ©es aux articles et du prĂ©sent chapitre. L’extension prend effet au plus tĂŽt, Ă  la date d’affiliation au prĂ©sent rĂ©gime lorsque la demande est faite concomitamment ; Ă  dĂ©faut, au premier jour du mois qui suit la date de rĂ©ception de la demande d’extension par l’organisme dĂ©signĂ©. La cotisation finançant l’amĂ©lioration de la couverture frais de santĂ© du salariĂ© est Ă  la charge exclusive de ce dernier. Elle doit ĂȘtre payĂ©e Ă  l’organisme dĂ©signĂ©. Article 19. Extension de la garantie frais de santĂ© aux ayants droit du salariĂ© Le conjoint et les enfants Ă  charge du salariĂ© peuvent ĂȘtre couverts par une extension facultative souscrite Ă  titre individuel par chaque salariĂ©. Chaque salariĂ© peut opter pour une extension de la garantie frais de santĂ© Ă  son conjoint ; Et/ou ses enfants. La notion de conjoint et enfants Ă  charge Ă©tant comprise au sens du prĂ©sent rĂ©gime. Concernant les personnes couvertes Ă  titre individuel et facultatif, les droits Ă  garanties sont ouverts au plus tĂŽt Ă  la mĂȘme date que ceux du salariĂ© si le choix est fait lors de l’affiliation de ce dernier ; au premier jour du mois qui suit la date de rĂ©ception par l’organisme dĂ©signĂ© de la demande d’extension si elle est faite Ă  une date diffĂ©rente de l’affiliation du salariĂ©. En tout Ă©tat de cause, les personnes couvertes Ă  titre facultatif par l’extension du rĂ©gime bĂ©nĂ©ficient du mĂȘme niveau de garanties que le salariĂ©. La cotisation finançant l’extension de la garantie frais de santĂ© aux ayants droit est Ă  la charge exclusive du salariĂ©. Elle doit ĂȘtre payĂ©e Ă  l’organisme dĂ©signĂ©. Article 20. DĂ©finition du conjoint et des enfants Ă  charge Article Conjoint Est considĂ©rĂ© comme conjoint le conjoint du salariĂ© mariĂ©, non sĂ©parĂ© de corps judiciairement Ă  la date de l’évĂ©nement donnant lieu Ă  prestation; le concubin du salariĂ© vivant maritalement sous le mĂȘme toit, sous rĂ©serve que le concubin et le salariĂ© soient tous les deux cĂ©libataires, veufs ou sĂ©parĂ©s de corps judiciairement, que le concubinage ait Ă©tĂ© Ă©tabli de façon notoire depuis plus de 1 an et que le domicile fiscal des 2 concubins soit le mĂȘme. La condition de durĂ©e de 1 an est supprimĂ©e lorsque des enfants sont nĂ©s de cette union, ou lorsque le fait gĂ©nĂ©rateur de la prestation est d’origine accidentelle ; le partenaire liĂ© au salariĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© Pacs. Article Enfants Ă  charge Sont rĂ©putĂ©s Ă  charge du salariĂ© les enfants lĂ©gitimes, reconnus ou adoptĂ©s, ainsi que ceux de son conjoint, Ă  condition que le salariĂ© ou son conjoint ait l’enfant en rĂ©sidence ou s’il s’agit d’enfants du salariĂ©, que celui-ci participe effectivement Ă  leur entretien par le service d’une pension alimentaire. Les enfants ainsi dĂ©finis doivent – ĂȘtre Ă  charge au sens de la lĂ©gislation sociale – ou, s’ils sont ĂągĂ©s de plus de 18 ans et de moins de 26 ans poursuivre leurs Ă©tudes et ĂȘtre inscrits Ă  ce titre au rĂ©gime de SĂ©curitĂ© sociale des Ă©tudiants ; ou, ĂȘtre Ă  la recherche d’un premier emploi et inscrits Ă  ce titre Ă  PĂŽle Emploi ; ou, ĂȘtre sous contrat de formation en alternance contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation
 ; ou, lorsqu’ils se livrent Ă  une activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e, que celle-ci leur procure un revenu infĂ©rieur au revenu de solidaritĂ© active RSA mensuel versĂ© aux personnes sans activitĂ©. – quel que soit leur Ăąge, s’ils sont infirmes et titulaires de la carte d’invaliditĂ© prĂ©vue Ă  l’article du code de l’action sociale et des familles. Article 21. Dispositions particuliĂšres concernant le maintien d’une garantie frais de santĂ© Article Anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de la portabilitĂ© Le prĂ©sent article dĂ©finit les modalitĂ©s d’application du dispositif de portabilitĂ© instaurĂ© par l’article L 911- 8 du code de la SĂ©curitĂ© sociale. En cas de cessation du dernier contrat de travail non consĂ©cutive Ă  une faute lourde et ouvrant droit Ă  indemnisation du rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, le salariĂ© Ă  l’exclusion des ayants-droits bĂ©nĂ©ficie du maintien des garanties du rĂ©gime base prime » dans les conditions ci-aprĂšs. Le prĂ©sent dispositif de portabilitĂ© s’applique aux cessations de contrat de travail, telles que dĂ©finies prĂ©cĂ©demment, qui interviennent Ă  compter du 1er Juin 2014. En cas de modification ou de rĂ©vision des garanties des salariĂ©s en activitĂ©, les garanties des assurĂ©s bĂ©nĂ©ficiant du dispositif de portabilitĂ© seront modifiĂ©es ou rĂ©visĂ©es dans les mĂȘmes conditions. Le maintien des garanties prend effet Ă  compter de la date de cessation du contrat de travail. Le maintien de garanties s’applique pour une durĂ©e maximale Ă©gale Ă  la durĂ©e du dernier contrat de travail du salariĂ© dans l’entreprise ou, le cas Ă©chĂ©ant, des derniers contrats de travail lorsqu’ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur. Cette durĂ©e est apprĂ©ciĂ©e en mois, le cas Ă©chĂ©ant, arrondis au nombre supĂ©rieur, dans la limite de 12 mois. L’employeur signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l’organisme assureur de la cessation du contrat de travail. L’ancien salariĂ© justifie auprĂšs de son organisme assureur, Ă  l’ouverture et au cours de la pĂ©riode de maintien des garanties, des conditions prĂ©vues dans le prĂ©sent article et conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. En tout Ă©tat de cause, le maintien des garanties cesse dĂšs qu’il ne peut plus justifier auprĂšs de l’organisme assureur de son indemnisation par le rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, dĂšs qu’il ne peut plus justifier auprĂšs de l’employeur de son statut de demandeur d’emploi en cas de dĂ©cĂšs. La suspension des allocations du rĂ©gime obligatoire d’assurance chĂŽmage, pour cause de maladie ou pour tout autre motif, n’a pas d’incidence sur le calcul de la durĂ©e du maintien des garanties qui ne sera pas prolongĂ©e d’autant. Le maintien des garanties au titre de la portabilitĂ© du prĂ©sent rĂ©gime obligatoire est financĂ© par les cotisations des entreprises et des salariĂ©s en activitĂ© part patronale et part salariale dĂ©finies Ă  l’article Le bĂ©nĂ©fice du maintien de ces garanties est subordonnĂ© Ă  la condition que les droits Ă  couverture complĂ©mentaire aient Ă©tĂ© ouverts chez le dernier employeur. En cas de changement d’organisme assureur, les bĂ©nĂ©ficiaires du dispositif de portabilitĂ© relevant des prĂ©sentes stipulations sont affiliĂ©s dans les mĂȘmes conditions que les salariĂ©s en activitĂ© auprĂšs du nouvel organisme assureur. Article Anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires des dispositions de l’article 4 de la Loi Evin ConformĂ©ment aux dispositions de l’article 4 de la loi n°89-1009 du 31 DĂ©cembre 1989, la garantie frais de santĂ© peut ĂȘtre maintenue sans condition de pĂ©riode probatoire ni d’examens ou questionnaires mĂ©dicaux au profit des personnes suivantes les anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires d’une rentre d’incapacitĂ© ou d’invaliditĂ© ; les anciens salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires d’une pension de retraite ; les anciens salariĂ©s privĂ©s d’emploi, bĂ©nĂ©ficiaires d’un revenu de remplacement ; les personnes garanties du chef de l’assurĂ© dĂ©cĂ©dĂ© Les intĂ©ressĂ©s doivent en faire la demande auprĂšs de l’organisme dĂ©signĂ© dans les 6 mois suivant la rupture du contrat de travail ou le dĂ©cĂšs du salariĂ© ou dans les 6 mois suivant la fin de la pĂ©riode de portabilitĂ© dĂ©finie Ă  l’article prĂ©cĂ©dent. Les prestations maintenues seront identiques Ă  celles prĂ©vues par le prĂ©sent rĂ©gime au profit des salariĂ©s. Le nouveau contrat prĂ©voit que la garantie prend effet au plus tard le lendemain de la demande et les conditions tarifaires de ce maintien. Article 22. Conditions de la garantie frais de santĂ© Les remboursements sont mentionnĂ©s dans le tableau ci-aprĂšs, ils incluent les prestations de la SĂ©curitĂ© sociale. Sont exclues de la garantie toutes les dĂ©penses, soins ou interventions, non prises en charge par la SĂ©curitĂ© sociale, sauf pour les cas expressĂ©ment prĂ©vus dans le tableau des garanties. Le cumul des prestations versĂ©es Ă  un salariĂ© au titre des rĂ©gimes SĂ©curitĂ© sociale et complĂ©mentaires ne peut excĂ©der pour chaque acte les frais rĂ©els engagĂ©s. Par ailleurs, la garantie frais de santĂ© respecte les conditions Ă©numĂ©rĂ©es aux articles L. 871-1, R 871-1 et R 871-2 du code de la SĂ©curitĂ© sociale, pour les contrats dits responsables » permettant ainsi de bĂ©nĂ©ficier dans les conditions et limites prĂ©vues par la lĂ©gislation en vigueur Ă  la date de prise d’effet du prĂ©sent rĂ©gime, de l’exonĂ©ration des charges sociales sur les cotisations pour l’employeur la dĂ©ductibilitĂ© des cotisations du revenu net imposable, pour le salariĂ© Article 23. Tableau des garanties Article modifiĂ© par l’avenant 22/2015 et l’avenant 40/2019 signĂ© le 9 juillet 2019, entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2020 Les garanties du prĂ©sent rĂ©gime sont Ă©tablies sur la base de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation de la SĂ©curitĂ© sociale française en vigueur au moment de sa prise d’effet. Elles seront revues sans dĂ©lai en cas de changement de ces textes. Les garanties sont exprimĂ©es remboursements de la SĂ©curitĂ© sociale inclus et sont prĂ©sentĂ©es dans les tableaux annexĂ©s selon trois niveaux de remboursements rĂ©gime base prime ; option confort ; option confort plus. Le total des remboursements du rĂ©gime de base de la sĂ©curitĂ© sociale, du prĂ©sent rĂ©gime complĂ©mentaire et de tout autre organisme complĂ©mentaire ne peut excĂ©der le montant des dĂ©penses rĂ©ellement engagĂ©es et dĂ»ment justifiĂ©es. Article RĂ©gime base prime PRESTATIONS REMBOURSEMENT TOTAL 1 AMO + AMC * PrĂ©cisions BASE PRIME HOSPITALISATION Honoraires, actes et soins – MĂ©decins signataires DPTM* 150 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 130 % BR Participation du patient Frais rĂ©els Pour les actes techniques mĂ©dicaux supĂ©rieurs Ă  120€ SĂ©jours – Frais de sĂ©jour 150 % BR – Forfait journalier hospitalier Frais rĂ©els Forfait journalier hospitalier illimitĂ© dans les Ă©tablissements de santĂ©. – Chambre particuliĂšre par jour Hors ambulatoire. Dans la limite des tarifs signĂ©s par convention DurĂ©e limitĂ©e Ă  1 an par hospitalisation et par Ă©vĂšnement gĂ©nĂ©rateur en MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation Convalescence, Rééducation, 
 et Psychiatrie. DurĂ©e limitĂ©e Ă  6 jours par hospitalisation en MaternitĂ© – MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation, Psychiatrie 1,5 % PMSS / jour – MaternitĂ© 2 % PMSS / jour – Frais d’accompagnement par jour NĂ©ant Pour un accompagnant d’un enfant Ă  charge de moins de 16 ans sur prĂ©sentation d’un justificatif SOINS COURANTS Honoraires mĂ©dicaux Consultations et visites – MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Consultations et visites – MĂ©decins spĂ©cialistes – MĂ©decins signataires DPTM* 150 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins – MĂ©decins non signataires DPTM* 130 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins Sages-femmes 100 % BR Honoraires paramĂ©dicaux – Auxiliaires mĂ©dicaux 100 % BR Analyses et examens de laboratoire 100 % BR Actes d’imagerie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Actes techniques mĂ©dicaux et de chirurgie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR MĂ©dicaments – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* important 100 % BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* modĂ©rĂ© 100 % BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* faible 100 % BR Pharmacie hors mĂ©dicaments 100% BR MatĂ©riel mĂ©dical – OrthopĂ©die, accessoires, appareillage 100 % BR Transport 100 % BR Participation du patient Frais rĂ©els DENTAIRE Soins et prothĂšses 100% santĂ© 2 – Inlay Core AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* ProthĂšses hors 100% santĂ© Panier Ă  honoraires maitrisĂ©s 2 – Inlay, onlay – Inlay-Core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 100 % BR 125 % BR 270 % BR 170 % BR Actes soumis Ă  des honoraires limites de facturation Panier Ă  honoraires libres 2 – Inlay, onlay – Inlay-Core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 100 % BR 125 % BR 270 % BR 170 % BR Soins – Soins dentaires conservateurs, chirurgicaux ou de prĂ©vention 100 % BR Autres actes remboursĂ©s par l’AMO – Orthodontie remboursĂ©e par l’AMO 275 % BR Actes non remboursĂ©s par l’AMO – Soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires, pour des actes codĂ©s dans la CCAM, Parodontologie, Orthodontie 3 NĂ©ant OPTIQUE 1 monture et 2 verres tous les deux ans de date Ă  date pour les adultes de 16 ans et plus pĂ©riode ramenĂ©e Ă  un an en cas de renouvellement anticipĂ© prĂ©vu Ă  l’article L 165-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. 1 monture et 2 verres tous les ans de date Ă  date pour les enfants plus de 6 ans de moins de 16 ans. 1 monture et 2 verres tous les 6 mois pour les enfants jusqu’à 6 ans en cas de mauvaise adaptation de la monture Ă  la morphologie, tous les ans dans tous les autres cas. Art R. 871-2 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale Equipements 100% santĂ© 4 – verres et/ou monture Classe A – Monture adulte 16 ans et plus 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Monture enfant de moins de 16 ans 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Verres adulte 16 ans et plus Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Verres enfant de moins de 16 ans Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Prestations d’appairage pour les verres de classe A d’indices de rĂ©fraction diffĂ©rents tous niveaux AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Prestation appliquĂ©e lorsqu’un Ă©quipement comporte des verres de corrections diffĂ©rentes – SupplĂ©ment pour verres avec filtres Verres de classe A AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Equipements hors 100% santĂ© – verres et/ou monture Classe B – Tarifs libres 6 – Monture adulte 16 ans et plus 5 70 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Monture enfant de moins de 16 ans 5 50 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre adulte 16 ans et plus 5 Voir grille optique Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre enfant de moins de 16 ans 5 Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur Prestations supplĂ©mentaires portant sur un Ă©quipement optique de classe A ou B 100% BR – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe A 100% BR dans la limite des PLV* – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe B 100% BR dans la limite des PLV* – Autres supplĂ©ments pour verres de classe A ou B prisme/systĂšme antiptosis/verres isĂ©iconiques 100% BR – SupplĂ©ment pour verres avec filtres verres de classe B 100% BR dans la limite des PLV* Lentilles – Lentilles remboursĂ©es par l’AMO 100% BR + Forfait annuel de 2 % PMSS – Lentilles non remboursĂ©es par l’AMO y compris lentilles jetables 2 % PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Chirurgie rĂ©fractive non remboursĂ©e par l’AMO 200 € Forfait par an, par bĂ©nĂ©ficiaire et par Ɠil AIDES AUDITIVES Aides auditives prise en charge par l’AMO – un Ă©quipement par oreille tous les 4 ans date de dĂ©livrance – ce dĂ©lai s’entendant pour chaque oreille indĂ©pendamment. Soins jusqu’au Renouvellement anticipĂ© possible 7 – ProthĂšses auditives 100% BR + 5% PMSS par annĂ©e civile Soins Ă  compter du Equipement 100% santĂ© 8 Classe I – Soumis Ă  des prix limites de vente – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV 8 – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction Y compris les personnes de 20 ans inclues Equipement hors 100% santĂ© 9 Classe II – Tarifs libres – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire 100 % BR + 170€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction 100 % BR + 170€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Y compris les personnes de 20 ans inclues Accessoires, entretien, piles, rĂ©parations 10 100% BR PREVENTION – BIEN-ETRE – Actes de prĂ©vention 11 OUI Liste des actes disponibles auprĂšs de la mutuelle – Vaccins anti-grippe prescrits non remboursĂ©s par l’AMO Frais rĂ©els – Contraception prescrite non remboursĂ©e par l’AMO 2,5% du PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire. Cures thermales prescrites remboursĂ©es par l’AMO* – Frais de traitement et honoraires 100 % BR – Forfait hĂ©bergement et transport NĂ©ant Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire MĂ©decines complĂ©mentaires ostĂ©opathie NĂ©ant LimitĂ© Ă  5 sĂ©ances par an par bĂ©nĂ©ficiaire MATERNITE – Allocation naissance 5 % PMSS Naissance d’un enfant dĂ©clarĂ© FONDS SOCIAL ConformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent rĂ©gime de remboursement de frais de soins de santĂ© mettant en place un fonds d’action sociale, l’organisme assureur, auprĂšs duquel les structures employeurs adhĂšrent, met Ă  disposition de leurs salariĂ©s et de leurs ayants-droit la possibilitĂ© de soumettre des demandes d’aides sociales ayant le caractĂšre de secours Ă  caractĂšre exceptionnel, traitĂ©es de maniĂšre confidentielle. Les modalitĂ©s d’octroi des aides dĂ©pendent de critĂšres sociaux prenant en compte notamment l’ensemble des ressources de l’intĂ©ressĂ©, la nature et le montant des frais restant Ă  charge
 Le montant de l’aide ne peut excĂ©der le montant des frais restant Ă  charge aprĂšs intervention des rĂ©gimes de base, des organismes complĂ©mentaires et de tout autre organisme Ă©tant intervenus dans la prise en charge partielle des frais concernĂ©s. Les organismes assureurs des structures employeurs mentionnent dans leurs contrats et notices d’information l’existence de cette action sociale et les modalitĂ©s de saisine et de mise en Ɠuvre. VERRES UNIFOCAUX / MULTIFOCAUX / PROGRESSIFS Avec/Sans Cylindre SPH = sphĂšre CYL = cylindre + S = SPH + CYL BASE PRIME Montant en € par verre Adulte et enfant de 16 ans et + Enfant – 16 ans UNIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 6 Ă  + 6 * 48 € 38 € SPH Ă  + 6 90 € 81 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 6 Ă  0 et CYL ≀ + 4 52 € 43 € SPH > 0 et S ≀ + 6 52 € 43 € SPH > 0 et S > + 6 86 € 76 € SPH + 4 95 € 86 € PROGRESSIFS ET MULTIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 4 Ă  + 4 114 € 105 € SPH Ă  + 4 124 € 114 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 8 Ă  0 et CYL ≀ + 4 124 € 114 € SPH > 0 et S ≀ + 8 124 € 114 € SPH de – 8 Ă  0 et CYL > + 4 133 € 124 € SPH > 0 et S > + 8 133 € 124 € SPH 4,00 dioptries. La justification d’une Ă©volution de la vue dans les limites rappelĂ©es ci-dessus doit ĂȘtre effectuĂ©e soit au travers d’une nouvelle prescription mĂ©dicale, qui est comparĂ©e Ă  la prescription mĂ©dicale prĂ©cĂ©dente, soit selon les dispositions de l’article D. 4362-12-1 du code de la santĂ© publique lorsque l’opticien-lunetier adapte la prescription mĂ©dicale lors d’un renouvellement de dĂ©livrance. Par dĂ©rogation Ă©galement, pour les enfants de moins de 16 ans, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable lorsqu’intervient une dĂ©gradation des performances oculaires objectivĂ©e par un ophtalmologiste sur une prescription mĂ©dicale. Par dĂ©rogation enfin, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable en cas d’évolution de la rĂ©fraction liĂ©e Ă  des situations mĂ©dicales particuliĂšres, prĂ©cisĂ©es par la liste fixĂ©e ci-aprĂšs et sous rĂ©serve d’une nouvelle prescription mĂ©dicale ophtalmologique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie ophtalmologique glaucome / hypertension intraoculaire isolĂ©e / DMLA et atteintes maculaires Ă©volutives / Ă©tiopathie diabĂ©tique / opĂ©ration de la cataracte datant de moins de 1 an / cataracte Ă©volutive Ă  composante rĂ©fractive / tumeurs oculaires et palpĂ©brales / antĂ©cĂ©dents de chirurgie rĂ©fractive datant de moins de 6 mois / antĂ©cĂ©dents de traumatisme de l’Ɠil sĂ©vĂšre datant de moins de 1 an / greffe de cornĂ©e datant de moins de 1 an / kĂ©ratocĂŽne Ă©volutif / kĂ©ratopathies Ă©volutives / dystrophie cornĂ©enne / amblyopie / diplopie rĂ©cente ou Ă©volutive / – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie gĂ©nĂ©rale diabĂšte / maladies auto-immunes notamment Basedow, sclĂ©rose en plaques, polyarthrite rhumatoĂŻde, lupus, spondylarthrite ankylosante / hypertension artĂ©rielle mal contrĂŽlĂ©e / sida / affections neurologiques Ă  composante oculaire / cancers primitifs de l’Ɠil ou autres cancers pouvant ĂȘtre associĂ©s Ă  une localisation oculaire secondaire ou Ă  un syndrome paranĂ©oplasique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  la prise de mĂ©dicaments au long cours corticoĂŻdes / antipaludĂ©ens de synthĂšse ; – tout autre mĂ©dicament qui, pris au long cours, peut entraĂźner des complications oculaires. La mention par l’ophtalmologiste sur l’ordonnance de ces cas particuliers est indispensable Ă  la prise en charge dĂ©rogatoire. *** Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une mĂȘme classe A ou B d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©. 6 Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une mĂȘme classe A ou B d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©.” 7 un renouvellement anticipĂ© de la prise en charge d’une aide auditive peut toutefois intervenir lorsque les conditions cumulatives suivantes sont satisfaites – le renouvellement de la prise en charge de l’aide auditive intervient aprĂšs une pĂ©riode d’au moins 2 ans suivant la date de dĂ©livrance de l’aide auditive prĂ©cĂ©dente ce dĂ©lai de renouvellement s’entend pour chaque oreille indĂ©pendamment ; – l’aide auditive dont le renouvellement anticipĂ© est sollicitĂ© est hors d’usage, reconnue irrĂ©parable ou inadaptĂ©e Ă  l’état de l’assurĂ©. Ce renouvellement anticipĂ© doit respecter les autres rĂšgles de prise en charge, et intervient notamment aprĂšs prescription mĂ©dicale. 8 Equipements de Classe I, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. 9 Equipements de Classe II, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. S’agissant des aides auditives comprises dans l’équipement libre classe II, la garantie couvre dans tous les cas, le montant minimal de prise en charge fixĂ© par la rĂšglementation en vigueur Ă  la date des soins, relative au contrat responsable ». La prise en charge dans le cadre du prĂ©sent rĂ©gime s’effectue par ailleurs dans la limite du plafond de remboursement prĂ©vu par cette mĂȘme rĂšglementation. 1700 € AMO inclue au 10 La garantie s’applique dans la limite du nombre annuel de paquets de 6 piles, fixĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 11 Le contrat prend en charge l’ensemble des actes de prĂ©vention visĂ©s par l’arrĂȘtĂ© du 08 juin 2006. Article RĂ©gime confort Les garanties souhaitĂ©es pour ce rĂ©gime optionnel au choix du salariĂ© sont les suivantes PRESTATIONS REMBOURSEMENT TOTAL 1 AMO + AMC * PrĂ©cisions CONFORT HOSPITALISATION Honoraires, actes et soins – MĂ©decins signataires DPTM* 175 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 155 % BR Participation du patient Frais rĂ©els Pour les actes techniques mĂ©dicaux supĂ©rieurs Ă  120€ SĂ©jours – Frais de sĂ©jour 250 % BR – Forfait journalier hospitalier Frais rĂ©els Forfait journalier hospitalier illimitĂ© dans les Ă©tablissements de santĂ©. – Chambre particuliĂšre par jour Hors ambulatoire. Dans la limite des tarifs signĂ©s par convention DurĂ©e limitĂ©e Ă  1 an par hospitalisation et par Ă©vĂšnement gĂ©nĂ©rateur en MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation Convalescence, Rééducation, 
 et Psychiatrie. DurĂ©e limitĂ©e Ă  6 jours par hospitalisation en MaternitĂ© – MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation, Psychiatrie 2,5 % PMSS / jour – MaternitĂ© 3 % PMSS / jour – Frais d’accompagnement par jour 2 % PMSS / jour Pour un accompagnant d’un enfant Ă  charge de moins de 16 ans sur prĂ©sentation d’un justificatif SOINS COURANTS Honoraires mĂ©dicaux Consultations et visites – MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Consultations et visites – MĂ©decins spĂ©cialistes – MĂ©decins signataires DPTM* 175 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins – MĂ©decins non signataires DPTM* 155 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins Sages-femmes 100 % BR Honoraires paramĂ©dicaux – Auxiliaires mĂ©dicaux 100 % BR Analyses et examens de laboratoire 100 % BR Actes d’imagerie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Actes techniques mĂ©dicaux et de chirurgie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR MĂ©dicaments – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* important 100 % BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* modĂ©rĂ© 100 % BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* faible 100 % BR Pharmacie hors mĂ©dicaments 100% BR MatĂ©riel mĂ©dical – OrthopĂ©die, accessoires, appareillage 100 % BR Transport 100% BR Participation du patient Frais rĂ©els Pour les actes techniques mĂ©dicaux supĂ©rieurs Ă  120€ DENTAIRE Soins et prothĂšses 100% santĂ© 2 – Inlay Core AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* ProthĂšses hors 100% santĂ© Panier Ă  honoraires maitrisĂ©s 2 – Inlay, onlay – Inlay-Core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 135 % BR 130 % BR 365 % BR 265 % BR Actes soumis Ă  des honoraires limites de facturation Panier Ă  honoraires libres 2 – Inlay, onlay – Inlay-core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 135 % BR 130 % BR 365 % BR 265 % BR Soins – Soins dentaires conservateurs, chirurgicaux ou de prĂ©vention 100 % BR Autres actes remboursĂ©s par l’AMO – Orthodontie remboursĂ©e par l’AMO 300 % BR Actes non remboursĂ©s par l’AMO – Soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires, pour des actes codĂ©s dans la CCAM, Parodontologie, Orthodontie 3 Forfait de 300€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire OPTIQUE 1 monture et 2 verres tous les deux ans de date Ă  date pour les adultes de 16 ans et plus pĂ©riode ramenĂ©e Ă  un an en cas de renouvellement anticipĂ© prĂ©vu Ă  l’article L 165-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. 1 monture et 2 verres tous les ans de date Ă  date pour les enfants plus de 6 ans de moins de 16 ans. 1 monture et 2 verres tous les 6 mois pour les enfants jusqu’à 6 ans en cas de mauvaise adaptation de la monture Ă  la morphologie, tous les ans dans tous les autres cas. Art R. 871-2 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale Equipements 100% santĂ© 4 – verres et/ou monture Classe A – Monture adulte 16 ans et plus 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Monture enfant de moins de 16 ans 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Verres adulte 16 ans et plus Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Verres enfant de moins de 16 ans Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Prestations d’appairage pour les verres de classe A d’indices de rĂ©fraction diffĂ©rents tous niveaux AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Prestation appliquĂ©e lorsqu’un Ă©quipement comporte des verres de corrections diffĂ©rentes – SupplĂ©ment pour verres avec filtres Verres de classe A AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Equipements hors 100% santĂ© – verres et/ou monture Classe B – Tarifs libres 6 – Monture adulte 16 ans et plus 5 100 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Monture enfant de moins de 16 ans 5 75 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre adulte 16 ans et plus 5 Voir grille optique Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre enfant de moins de 16 ans 5 Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur Prestations supplĂ©mentaires portant sur un Ă©quipement optique de classe A ou B 100% BR – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe A 100% BR dans la limite des PLV* – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe B 100% BR dans la limite des PLV* – Autres supplĂ©ments pour verres de classe A ou B prisme/systĂšme antiptosis/verres isĂ©iconiques 100% BR – SupplĂ©ment pour verres avec filtres verres de classe B Lentilles – Lentilles remboursĂ©es par l’AMO 100% BR + Forfait annuel de 3 % PMSS – Lentilles non remboursĂ©es par l’AMO y compris lentilles jetables 3 % PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Chirurgie rĂ©fractive non remboursĂ©e par l’AMO 300 € Forfait par an, par bĂ©nĂ©ficiaire et par Ɠil AIDES AUDITIVES Aides auditives prise en charge par l’AMO – un Ă©quipement par oreille tous les 4 ans date de dĂ©livrance – ce dĂ©lai s’entendant pour chaque oreille indĂ©pendamment. Soins jusqu’au Renouvellement anticipĂ© possible 7 – ProthĂšses auditives 100% BR + 15% PMSS par annĂ©e civile Soins Ă  compter du Equipement 100% santĂ© 8 Classe I – Soumis Ă  des prix limites de vente – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV 8 – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction Y compris les personnes de 20 ans inclues Equipement hors 100% santĂ© 9 Classe II – Tarifs libres – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire 100 % BR + 500€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction 100 % BR + 300€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Y compris les personnes de 20 ans inclues Accessoires, entretien, piles, rĂ©parations 10 100% BR PREVENTION – BIEN-ETRE – Actes de prĂ©vention 11 OUI Liste des actes disponibles auprĂšs de la mutuelle – Vaccins anti-grippe prescrits non remboursĂ©s par l’AMO Frais rĂ©els – Contraception prescrite non remboursĂ©e par l’AMO 2,5% du PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire. Cures thermales prescrites remboursĂ©es par l’AMO* – Frais de traitement et honoraires 100 % BR – Forfait hĂ©bergement et transport 10 % PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire MĂ©decines complĂ©mentaires ostĂ©opathie NĂ©ant LimitĂ© Ă  5 sĂ©ances par an par bĂ©nĂ©ficiaire MATERNITE – Allocation naissance 10 % PMSS Naissance d’un enfant dĂ©clarĂ© VERRES UNIFOCAUX / MULTIFOCAUX / PROGRESSIFS Avec/Sans Cylindre SPH = sphĂšre CYL = cylindre + S = SPH + CYL CONFORT Montant en € par verre Adulte et enfant de 16 ans et + Enfant – 16 ans UNIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 6 Ă  + 6 * 68 € 54 € SPH Ă  + 6 128 € 115 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 6 Ă  0 et CYL ≀ + 4 74 € 61 € SPH > 0 et S ≀ + 6 74 € 61 € SPH > 0 et S > + 6 122 € 108 € SPH + 4 135 € 122 € PROGRESSIFS ET MULTIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 4 Ă  + 4 162 € 149 € SPH Ă  + 4 176 € 162 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 8 Ă  0 et CYL ≀ + 4 176 € 162 € SPH > 0 et S ≀ + 8 176 € 162 € SPH de – 8 Ă  0 et CYL > + 4 189 € 176 € SPH > 0 et S > + 8 189 € 176 € SPH 4,00 dioptries. La justification d’une Ă©volution de la vue dans les limites rappelĂ©es ci-dessus doit ĂȘtre effectuĂ©e soit au travers d’une nouvelle prescription mĂ©dicale, qui est comparĂ©e Ă  la prescription mĂ©dicale prĂ©cĂ©dente, soit selon les dispositions de l’article D. 4362-12-1 du code de la santĂ© publique lorsque l’opticien-lunetier adapte la prescription mĂ©dicale lors d’un renouvellement de dĂ©livrance. Par dĂ©rogation Ă©galement, pour les enfants de moins de 16 ans, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable lorsqu’intervient une dĂ©gradation des performances oculaires objectivĂ©e par un ophtalmologiste sur une prescription mĂ©dicale. Par dĂ©rogation enfin, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable en cas d’évolution de la rĂ©fraction liĂ©e Ă  des situations mĂ©dicales particuliĂšres, prĂ©cisĂ©es par la liste fixĂ©e ci-aprĂšs et sous rĂ©serve d’une nouvelle prescription mĂ©dicale ophtalmologique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie ophtalmologique glaucome / hypertension intraoculaire isolĂ©e / DMLA et atteintes maculaires Ă©volutives / Ă©tiopathie diabĂ©tique / opĂ©ration de la cataracte datant de moins de 1 an / cataracte Ă©volutive Ă  composante rĂ©fractive / tumeurs oculaires et palpĂ©brales / antĂ©cĂ©dents de chirurgie rĂ©fractive datant de moins de 6 mois / antĂ©cĂ©dents de traumatisme de l’Ɠil sĂ©vĂšre datant de moins de 1 an / greffe de cornĂ©e datant de moins de 1 an / kĂ©ratocĂŽne Ă©volutif / kĂ©ratopathies Ă©volutives / dystrophie cornĂ©enne / amblyopie / diplopie rĂ©cente ou Ă©volutive / – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie gĂ©nĂ©rale diabĂšte / maladies auto-immunes notamment Basedow, sclĂ©rose en plaques, polyarthrite rhumatoĂŻde, lupus, spondylarthrite ankylosante / hypertension artĂ©rielle mal contrĂŽlĂ©e / sida / affections neurologiques Ă  composante oculaire / cancers primitifs de l’Ɠil ou autres cancers pouvant ĂȘtre associĂ©s Ă  une localisation oculaire secondaire ou Ă  un syndrome paranĂ©oplasique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  la prise de mĂ©dicaments au long cours corticoĂŻdes / antipaludĂ©ens de synthĂšse ; – tout autre mĂ©dicament qui, pris au long cours, peut entraĂźner des complications oculaires. La mention par l’ophtalmologiste sur l’ordonnance de ces cas particuliers est indispensable Ă  la prise en charge dĂ©rogatoire. *** Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes, soit de verres appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes et d’une monture de classe A ou B. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©. 6 Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une mĂȘme classe A ou B d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©.” 7 un renouvellement anticipĂ© de la prise en charge d’une aide auditive peut toutefois intervenir lorsque les conditions cumulatives suivantes sont satisfaites – le renouvellement de la prise en charge de l’aide auditive intervient aprĂšs une pĂ©riode d’au moins 2 ans suivant la date de dĂ©livrance de l’aide auditive prĂ©cĂ©dente ce dĂ©lai de renouvellement s’entend pour chaque oreille indĂ©pendamment ; – l’aide auditive dont le renouvellement anticipĂ© est sollicitĂ© est hors d’usage, reconnue irrĂ©parable ou inadaptĂ©e Ă  l’état de l’assurĂ©. Ce renouvellement anticipĂ© doit respecter les autres rĂšgles de prise en charge, et intervient notamment aprĂšs prescription mĂ©dicale. 8 Equipements de Classe I, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. 9 Equipements de Classe II, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. S’agissant des aides auditives comprises dans l’équipement libre classe II, la garantie couvre dans tous les cas, le montant minimal de prise en charge fixĂ© par la rĂšglementation en vigueur Ă  la date des soins, relative au contrat responsable ». La prise en charge dans le cadre du prĂ©sent rĂ©gime s’effectue par ailleurs dans la limite du plafond de remboursement prĂ©vu par cette mĂȘme rĂšglementation. 1700 € AMO inclue au 10 La garantie s’applique dans la limite du nombre annuel de paquets de 6 piles, fixĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 11 Le contrat prend en charge l’ensemble des actes de prĂ©vention visĂ©s par l’arrĂȘtĂ© du 08 juin 2006. Article RĂ©gime confort PLUS Les garanties souhaitĂ©es pour ce rĂ©gime optionnel au choix du salariĂ© sont les suivantes PRESTATIONS REMBOURSEMENT TOTAL 1 AMO + AMC * PrĂ©cisions CONFORT PLUS HOSPITALISATION Honoraires, actes et soins – MĂ©decins signataires DPTM* 200 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 180 % BR Participation du patient Frais rĂ©els Pour les actes techniques mĂ©dicaux supĂ©rieurs Ă  120€ SĂ©jours – Frais de sĂ©jour 350 % BR – Forfait journalier hospitalier Frais rĂ©els Forfait journalier hospitalier illimitĂ© dans les Ă©tablissements de santĂ©. – Chambre particuliĂšre par jour Hors ambulatoire. Dans la limite des tarifs signĂ©s par convention DurĂ©e limitĂ©e Ă  1 an par hospitalisation et par Ă©vĂšnement gĂ©nĂ©rateur en MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation Convalescence, Rééducation, 
 et Psychiatrie. DurĂ©e limitĂ©e Ă  6 jours par hospitalisation en MaternitĂ© – MĂ©decine, Chirurgie, Soins de suite et rĂ©adaptation, Psychiatrie 3,5 % PMSS / jour – MaternitĂ© 4 % PMSS / jour – Frais d’accompagnement par jour 2 % PMSS / jour Pour un accompagnant d’un enfant Ă  charge de moins de 16 ans sur prĂ©sentation d’un justificatif SOINS COURANTS Honoraires mĂ©dicaux Consultations et visites – MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Consultations et visites – MĂ©decins spĂ©cialistes – MĂ©decins signataires DPTM* 200 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins – MĂ©decins non signataires DPTM* 180 % BR LimitĂ© Ă  100 % BR hors parcours de soins Sages-femmes 100 % BR Honoraires paramĂ©dicaux – Auxiliaires mĂ©dicaux 100 % BR Analyses et examens de laboratoire 100 % BR Actes d’imagerie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR Actes techniques mĂ©dicaux et de chirurgie – MĂ©decins signataires DPTM* 100 % BR – MĂ©decins non signataires DPTM* 100 % BR MĂ©dicaments – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* important 100 BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* modĂ©rĂ© 100 % BR – MĂ©dicaments Ă  Service MĂ©dical Rendu* faible 100 % BR Pharmacie hors mĂ©dicaments 100% BR MatĂ©riel mĂ©dical – OrthopĂ©die, accessoires, appareillage 150 % BR Transport 100% BR Participation du patient Frais rĂ©els Pour les actes techniques mĂ©dicaux supĂ©rieurs Ă  120€ DENTAIRE Soins et prothĂšses 100% santĂ© 2 – Inlay core AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de la AMO dans la limite des HLF* ProthĂšses hors 100% santĂ© Panier Ă  honoraires maitrisĂ©s 2 – Inlay, onlay – Inlay-core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 165 % BR 160 % BR 415% BR 315 % BR Actes soumis Ă  des honoraires limites de facturation Panier Ă  honoraires libres 2 – Inlay, onlay – Inlay-core – Autres soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires incisives, canines, prĂ©molaires – Autres prothĂšses molaires – dents de fond de bouche 165 % BR 160 % BR 415% BR 315 % BR Soins – Soins dentaires conservateurs, chirurgicaux ou de prĂ©vention 100 % BR Autres actes remboursĂ©s par l’AMO – Orthodontie remboursĂ©e par l’AMO 325 % BR Actes non remboursĂ©s par l’AMO – Soins prothĂ©tiques et prothĂšses dentaires, pour des actes codĂ©s dans la CCAM, Parodontologie, Orthodontie 3 Forfait de 600€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire OPTIQUE 1 monture et 2 verres tous les deux ans de date Ă  date pour les adultes de 16 ans et plus pĂ©riode ramenĂ©e Ă  un an en cas de renouvellement anticipĂ© prĂ©vu Ă  l’article L 165-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. 1 monture et 2 verres tous les ans de date Ă  date pour les enfants plus de 6 ans de moins de 16 ans. 1 monture et 2 verres tous les 6 mois pour les enfants jusqu’à 6 ans en cas de mauvaise adaptation de la monture Ă  la morphologie, tous les ans dans tous les autres cas. Art R. 871-2 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale Equipements 100% santĂ© 4 – verres et/ou monture Classe A – Monture adulte 16 ans et plus 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Monture enfant de moins de 16 ans 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite du PLV* – Verres adulte 16 ans et plus Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Verres enfant de moins de 16 ans Tous types de correction 5 AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* – Prestations d’appairage pour les verres de classe A d’indices de rĂ©fraction diffĂ©rents tous niveaux AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Prestation appliquĂ©e lorsqu’un Ă©quipement comporte des verres de corrections diffĂ©rentes – SupplĂ©ment pour verres avec filtres Verres de classe A AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV* Equipements hors 100% santĂ© – verres et/ou monture Classe B – Tarifs libres 6 – Monture adulte 16 ans et plus 5 100 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Monture enfant de moins de 16 ans 5 75 € Y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre adulte 16 ans et plus 5 Voir grille optique Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur – Verre enfant de moins de 16 ans 5 Forfait par verre et par bĂ©nĂ©ficiaire y compris Ticket ModĂ©rateur Prestations supplĂ©mentaires portant sur un Ă©quipement optique de classe A ou B 100% BR – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe A 100% BR dans la limite des PLV* – Prestation d’adaptation de la prescription mĂ©dicale de verres correcteurs aprĂšs rĂ©alisation d’un examen de la rĂ©fraction, en cas de renouvellement d’une ordonnance pour les verres de classe B 100% BR dans la limite des PLV* – Autres supplĂ©ments pour verres de classe A ou B prisme/systĂšme antiptosis/verres isĂ©iconiques 100% BR – SupplĂ©ment pour verres avec filtres verres de classe B Lentilles – Lentilles remboursĂ©es par l’AMO 100% BR + Forfait annuel de 4 % PMSS – Lentilles non remboursĂ©es par l’AMO y compris lentilles jetables 4 % PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Chirurgie rĂ©fractive non remboursĂ©e par l’AMO 400 € Forfait par an, par bĂ©nĂ©ficiaire et par Ɠil AIDES AUDITIVES Aides auditives prise en charge par l’AMO – un Ă©quipement par oreille tous les 4 ans date de dĂ©livrance – ce dĂ©lai s’entendant pour chaque oreille indĂ©pendamment. Soins jusqu’au Renouvellement anticipĂ© possible 7 – ProthĂšses auditives 100% BR + 25% PMSS par annĂ©e civile Soins Ă  compter du Equipement 100% santĂ© 8 Classe I – Soumis Ă  des prix limites de vente – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire AMO + 100% des frais restant Ă  charge du bĂ©nĂ©ficiaire aprĂšs intervention de l’AMO dans la limite des PLV 8 – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction Y compris les personnes de 20 ans inclues Equipement hors 100% santĂ© 9 Classe II – Tarifs libres – Aides auditives pour les personnes au-delĂ  de leur 20Ăšme anniversaire 100 % BR + 850€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire – Aides auditives jusqu’au 20Ăšme anniversaire ou les personnes atteintes de cĂ©citĂ© entendue comme une acuitĂ© visuelle infĂ©rieure Ă  1/20Ăšme aprĂšs correction 100 % BR + 300€ par an et par bĂ©nĂ©ficiaire Y compris les personnes de 20 ans inclues Accessoires, entretien, piles, rĂ©parations 10 100% BR PREVENTION – BIEN-ETRE – Actes de prĂ©vention 11 OUI Liste des actes disponibles auprĂšs de la mutuelle – Vaccins anti-grippe prescrits non remboursĂ©s par l’AMO Frais rĂ©els – Contraception prescrite non remboursĂ©e par l’AMO 3,5% du PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire. Cures thermales prescrites remboursĂ©es par l’AMO* – Frais de traitement et honoraires 100 % BR – Forfait hĂ©bergement et transport 10 % PMSS Forfait par an et par bĂ©nĂ©ficiaire MĂ©decines complĂ©mentaires ostĂ©opathie 20 € par sĂ©ance LimitĂ© Ă  5 sĂ©ances par an par bĂ©nĂ©ficiaire MATERNITE – Allocation naissance 10 % PMSS Naissance d’un enfant dĂ©clarĂ© VERRES UNIFOCAUX / MULTIFOCAUX / PROGRESSIFS Avec/Sans Cylindre SPH = sphĂšre CYL = cylindre + S = SPH + CYL CONFORT + Montant en € par verre Adulte et enfant de 16 ans et + Enfant – 16 ans UNIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 6 Ă  + 6 * 83 € 67 € SPH Ă  + 6 158 € 141 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 6 Ă  0 et CYL ≀ + 4 92 € 75 € SPH > 0 et S ≀ + 6 92 € 75 € SPH > 0 et S > + 6 150 € 133 € SPH + 4 166 € 150 € PROGRESSIFS ET MULTIFOCAUX SphĂ©riques SPH de – 4 Ă  + 4 200 € 183 € SPH Ă  + 4 216 € 200 € SphĂ©ro cylindriques SPH de – 8 Ă  0 et CYL ≀ + 4 216 € 200 € SPH > 0 et S ≀ + 8 216 € 200 € SPH de – 8 Ă  0 et CYL > + 4 233 € 216 € SPH > 0 et S > + 8 233 € 216 € SPH 4,00 dioptries. La justification d’une Ă©volution de la vue dans les limites rappelĂ©es ci-dessus doit ĂȘtre effectuĂ©e soit au travers d’une nouvelle prescription mĂ©dicale, qui est comparĂ©e Ă  la prescription mĂ©dicale prĂ©cĂ©dente, soit selon les dispositions de l’article D. 4362-12-1 du code de la santĂ© publique lorsque l’opticien-lunetier adapte la prescription mĂ©dicale lors d’un renouvellement de dĂ©livrance. Par dĂ©rogation Ă©galement, pour les enfants de moins de 16 ans, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable lorsqu’intervient une dĂ©gradation des performances oculaires objectivĂ©e par un ophtalmologiste sur une prescription mĂ©dicale. Par dĂ©rogation enfin, aucun dĂ©lai de renouvellement minimal des verres n’est applicable en cas d’évolution de la rĂ©fraction liĂ©e Ă  des situations mĂ©dicales particuliĂšres, prĂ©cisĂ©es par la liste fixĂ©e ci-aprĂšs et sous rĂ©serve d’une nouvelle prescription mĂ©dicale ophtalmologique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie ophtalmologique glaucome / hypertension intraoculaire isolĂ©e / DMLA et atteintes maculaires Ă©volutives / Ă©tiopathie diabĂ©tique / opĂ©ration de la cataracte datant de moins de 1 an / cataracte Ă©volutive Ă  composante rĂ©fractive / tumeurs oculaires et palpĂ©brales / antĂ©cĂ©dents de chirurgie rĂ©fractive datant de moins de 6 mois / antĂ©cĂ©dents de traumatisme de l’Ɠil sĂ©vĂšre datant de moins de 1 an / greffe de cornĂ©e datant de moins de 1 an / kĂ©ratocĂŽne Ă©volutif / kĂ©ratopathies Ă©volutives / dystrophie cornĂ©enne / amblyopie / diplopie rĂ©cente ou Ă©volutive / – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  une pathologie gĂ©nĂ©rale diabĂšte / maladies auto-immunes notamment Basedow, sclĂ©rose en plaques, polyarthrite rhumatoĂŻde, lupus, spondylarthrite ankylosante / hypertension artĂ©rielle mal contrĂŽlĂ©e / sida / affections neurologiques Ă  composante oculaire / cancers primitifs de l’Ɠil ou autres cancers pouvant ĂȘtre associĂ©s Ă  une localisation oculaire secondaire ou Ă  un syndrome paranĂ©oplasique – les troubles de rĂ©fraction associĂ©s Ă  la prise de mĂ©dicaments au long cours corticoĂŻdes / antipaludĂ©ens de synthĂšse ; – tout autre mĂ©dicament qui, pris au long cours, peut entraĂźner des complications oculaires. La mention par l’ophtalmologiste sur l’ordonnance de ces cas particuliers est indispensable Ă  la prise en charge dĂ©rogatoire. *** Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une mĂȘme classe A ou B d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©. 6 Equipements de classe B, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. Panachage des verres et monture un Ă©quipement peut ĂȘtre composĂ© soit de deux verres d’une mĂȘme classe A ou B d’une part, et d’une monture d’autre part, appartenant Ă  des classes A ou B diffĂ©rentes. Le respect du plafond par Ă©quipement mentionnĂ© par le dĂ©cret n° 2019 – 21 du tient compte en cas de panachage des Ă©ventuelles dĂ©penses liĂ©es aux prestations d’appairage et au supplĂ©ment des verres avec filtre, pour les verres de classe A, au titre du panier 100 % santĂ©.” 7 un renouvellement anticipĂ© de la prise en charge d’une aide auditive peut toutefois intervenir lorsque les conditions cumulatives suivantes sont satisfaites – le renouvellement de la prise en charge de l’aide auditive intervient aprĂšs une pĂ©riode d’au moins 2 ans suivant la date de dĂ©livrance de l’aide auditive prĂ©cĂ©dente ce dĂ©lai de renouvellement s’entend pour chaque oreille indĂ©pendamment ; – l’aide auditive dont le renouvellement anticipĂ© est sollicitĂ© est hors d’usage, reconnue irrĂ©parable ou inadaptĂ©e Ă  l’état de l’assurĂ©. Ce renouvellement anticipĂ© doit respecter les autres rĂšgles de prise en charge, et intervient notamment aprĂšs prescription mĂ©dicale. 8 Equipements de Classe I, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. 9 Equipements de Classe II, tels que dĂ©finis rĂ©glementairement. S’agissant des aides auditives comprises dans l’équipement libre classe II, la garantie couvre dans tous les cas, le montant minimal de prise en charge fixĂ© par la rĂšglementation en vigueur Ă  la date des soins, relative au contrat responsable ». La prise en charge dans le cadre du prĂ©sent rĂ©gime s’effectue par ailleurs dans la limite du plafond de remboursement prĂ©vu par cette mĂȘme rĂšglementation. 1700 € AMO inclue au 10 La garantie s’applique dans la limite du nombre annuel de paquets de 6 piles, fixĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 11 Le contrat prend en charge l’ensemble des actes de prĂ©vention visĂ©s par l’arrĂȘtĂ© du 08 juin 2006 Article 24. Dispositions spĂ©cifiques pour les bĂ©nĂ©ficiaires relevant du rĂ©gime de base Alsace-Moselle Pour l’application des prĂ©sentes garanties au profit de salariĂ©s et de leurs ayants droit relevant du rĂ©gime local Alsace-Moselle, le rĂ©gime tient compte des dispositions spĂ©cifiques prĂ©vues par le code de la sĂ©curitĂ© sociale pour cette zone gĂ©ographique. Les cotisations et les prestations servies par le rĂ©gime complĂ©mentaire sont rĂ©duites en consĂ©quence afin de maintenir un niveau de couverture global, rĂ©gime de base plus rĂ©gime complĂ©mentaire, identique pour tout salariĂ© en France, quel que soit le dĂ©partement dans lequel il exerce ses fonctions. Article 25. Conditions de suspension des garanties Le bĂ©nĂ©fice des garanties du prĂ©sent accord est suspendu de plein droit pour les salariĂ©s dont le contrat de travail est suspendu. Toutefois, les garanties en vigueur sont maintenues au profit des salariĂ©s dont le contrat de travail est suspendu pour la pĂ©riode au titre de laquelle ils bĂ©nĂ©ficient d’un maintien de salaire, total ou partiel, ou d’indemnitĂ©s journaliĂšres ou de rentes d’invaliditĂ© ou d’incapacitĂ© permanente professionnelle. Dans ce cas, il est prĂ©cisĂ© que l’employeur continue d’appeler et de verser la cotisation correspondant au rĂ©gime base prime» et le cas Ă©chĂ©ant, le salariĂ© s’acquittera de la cotisation correspondant aux rĂ©gimes confort» ou confort Plus» ainsi que de celle relative Ă  l’extension de la garantie frais de santĂ© aux ayants droit. Dans le cas oĂč les garanties sont suspendues, la suspension intervient Ă  la date de la cessation de l’activitĂ© professionnelle dans l’entreprise adhĂ©rente et s’achĂšve dĂšs la reprise effective du travail par l’intĂ©ressĂ© au sein de l’effectif assurĂ©, sous rĂ©serve que l’organisme dĂ©signĂ© en soit informĂ© dans un dĂ©lai de 3 mois suivant la reprise. À dĂ©faut, la garantie ne prendra effet qu’à compter de la rĂ©ception par l’organisme dĂ©signĂ© de la dĂ©claration faite par l’entreprise. Pendant la pĂ©riode de suspension des garanties, aucune cotisation n’est due au titre du salariĂ© concernĂ©. Pour autant, les garanties du prĂ©sent rĂ©gime peuvent ĂȘtre maintenues Ă  la demande du salariĂ© via l’entreprise adhĂ©rente au profit des salariĂ©s dont le contrat de travail a Ă©tĂ© suspendu en dehors des cas mentionnĂ©s ci-dessus. Dans ce cas, la garantie sera accordĂ©e moyennant le versement de la totalitĂ© des cotisations du rĂ©gime. Article 26. Conditions de cessation des garanties Les garanties cessent – en cas de rupture du contrat de travail du salariĂ©, exceptĂ© pour les bĂ©nĂ©ficiaires de la portabilitĂ© visĂ©s Ă  l’article et les bĂ©nĂ©ficiaires de l’article 4 de la loi Evin visĂ©s Ă  l’article ; – Ă  la date Ă  laquelle le salariĂ© n’appartient plus Ă  la catĂ©gorie du personnel dĂ©finie Ă  l’article » Forclusion Les demandes de prestations doivent, sous peine de forclusion, ĂȘtre produites dans un dĂ©lai maximum de 2 ans Ă  compter de la date Ă  laquelle le bĂ©nĂ©ficiaire peut prĂ©tendre aux prestations de gestionnaire, sauf cas de force majeure ou cas fortuit ou si le gestionnaire ne subit pas de prĂ©judice. Prescription Toutes les actions dĂ©rivant des opĂ©rations mentionnĂ©es au prĂ©sent rĂ©gime notamment les demandes de prestations sont prescrites par 2 ans Ă  compter de l’évĂšnement qui y donne naissance, dans les conditions et sous les rĂ©serves prĂ©vues Ă  l’article L. 932-13 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou Ă  l’article L 221-11 du code de la MutualitĂ©. Article 27. Contrat d’assurance et de gestion administrative du rĂ©gime complĂ©mentaire santĂ© Pour l’ensemble des garanties dĂ©finies dans le prĂ©sent accord, les modalitĂ©s de fonctionnement administratif font l’objet de dispositions spĂ©cifiques inscrites dans le protocole de gestion conclu entre les signataires du prĂ©sent avenant et les organismes dĂ©signĂ©s ci-aprĂšs. Article 28. Cotisations Article Montant de la cotisation Article modifiĂ© par les avenants n°22/2015 du 12 mai 2015, n°30/2016 du 3 novembre 2016, n°40/2019 du 9 juillet 2019 La cotisation “ frais de santĂ© ” du rĂ©gime base prime, au profit du salariĂ© seul, est Ă©gale Ă  – 1,301% du PMSS* TTC taxe spĂ©ciale sur les conventions d’assurances – TSCA – au taux de 13,27 % pour le salariĂ© relevant du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale – 0,844% du PMSS* TTC taxe spĂ©ciale sur les conventions d’assurances – TSCA Ă  13,27 % pour le salariĂ© bĂ©nĂ©ficiaire du rĂ©gime local d’Alsace-Moselle. *Pourcentage du plafond mensuel de la sĂ©curitĂ© sociale PMSS en vigueur au jour de leur exigibilitĂ©. Les montants de cotisation Ă©volueront chaque 1er janvier, selon l’évolution de la valeur du charge de cotisation est rĂ©partie comme suit – 58 % pour l’employeur ; – 42 % pour le salariĂ©. La cotisation est rĂ©visable par avenant Ă  la convention collective. La rĂ©vision peut intervenir en cas de dĂ©sĂ©quilibre constatĂ© ou en cas de dĂ©sengagement des rĂ©gimes obligatoires d’assurance maladie ou de modifications d’ordre conventionnel, lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire de nature Ă  dĂ©grader les rĂ©sultats du rĂ©gime. Article Obligation des structures adhĂ©rentes, adhĂ©sion, affiliation et paiement des cotisations a AdhĂ©sion ― Affiliation Afin d’adhĂ©rer au rĂ©gime, la structure concernĂ©e devra retourner Ă  l’organisme dĂ©signĂ© pour la gestion des garanties un bulletin d’adhĂ©sion, qui lui aura Ă©tĂ© adressĂ© par ledit organisme, dĂ»ment rempli, datĂ© et signĂ©. Elle devra obligatoirement affilier l’ensemble de ses salariĂ©s appartenant Ă  la catĂ©gorie dĂ©finie Ă  l’article L’entreprise devra remettre Ă  chaque salariĂ© concernĂ© la notice d’information Ă©tablie et dĂ©livrĂ©e par l’organisme dĂ©signĂ© afin de lui faire connaĂźtre ses droits et obligations, ainsi que les caractĂ©ristiques du prĂ©sent rĂ©gime. Elle devra fournir un Ă©tat rĂ©capitulatif complet du personnel concernĂ© comprenant notamment, pour chacun des salariĂ©s, la situation de famille. b DĂ©clarations Les dĂ©clarations faites tant par la structure adhĂ©rente que par le salariĂ© servent de base Ă  la mise en Ɠuvre des garanties. L’organisme dĂ©signĂ© pour la gestion des garanties se rĂ©serve la possibilitĂ© de vĂ©rifier les donnĂ©es communiquĂ©es. c Paiement des cotisations Les cotisations sont payables trimestriellement Ă  terme Ă©chu. Le paiement doit ĂȘtre effectuĂ© dans les 15 premiers jours du trimestre civil suivant celui au titre duquel les cotisations sont dues. Les rĂ©gularisations Ă©ventuelles sont effectuĂ©es Ă  la fin de chaque annĂ©e. Les versements sont opĂ©rĂ©s par chĂšque bancaire ou par virement. La structure adhĂ©rente est seul responsable du paiement de la totalitĂ© des cotisations, y compris les parts salariales prĂ©comptĂ©es sur les salaires des salariĂ©s. A dĂ©faut des cotisations dans les 10 jours suivant leur Ă©chĂ©ance, l’organisme dĂ©signĂ© pour la gestion envoie Ă  la structure adhĂ©rente une lettre de mise en demeure en recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. Le cas Ă©chĂ©ant, le gestionnaire peut engager une procĂ©dure de recouvrement des cotisations dans le cadre d’une action contentieuse. Article 29. ModalitĂ©s d’adhĂ©sion et de mutualisation Article Organismes dĂ©signĂ©s Sont dĂ©signĂ©s pour assurer les garanties du rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ©, les organismes suivants AG2R PrĂ©voyance Institution de prĂ©voyance relevant du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, SiĂšge social 35 bd Brune – 75014 PARIS Aprionis PrĂ©voyance, issue de la fusion de IONIS prĂ©voyance avec APRI PrĂ©voyance, Institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© sociale, siĂšge social 139/147 rue Paul Vaillant-Couturier – 92240 Malakoff Institution de prĂ©voyance rĂ©gie par le code de la SĂ©curitĂ© sociale SiĂšge social 139/147 rue Paul Vaillant Couturier – 92240 MALAKOFF Union Nationale de la PrĂ©voyance de la MutualitĂ© Française Union soumise aux dispositions du livre II du Code de la MutualitĂ©, enregistrĂ©e au Registre National des Mutuelles sous le n° 442 574 166 agréée pour les branches 1, 2, 20, 21et 22, agissant pour le compte des mutuelles assureurs et gestionnaires ADREA, APREVA, MUTUELLE DROME ARPICA, HARMONIE MUTUALITE, MUT’EST, PREVADIES, UNION MUTUALITE SANTE VIE, MUTUELLES UMC, MUTUELLE SAINT GERMAIN SMIRSEP, OCIANE SiĂšge social 255, rue de Vaugirard – 75015 PARIS MACIF- MUTUALITE Mutuelle rĂ©gie par le livre II du Code de la MutualitĂ© SiĂšge social carrĂ© Haussmann, 22/28, rue Joubert 75435 PARIS CEDEX 09. Article Clause de migration ou antĂ©rioritĂ© Toutes les structures relevant de la branche professionnelle doivent rejoindre l’un des organismes dĂ©signĂ©s Ă  la date d’effet de la convention telle que dĂ©finie Ă  l’article 2 du Titre I de la CCN. Le choix de l’organisme assureur par la structure fait l’objet au prĂ©alable, d’une consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel s’ils existent. Les structures en crĂ©ation et les structures n’ayant mis en place aucun contrat de complĂ©mentaire santĂ© Ă  la date d’effet de la prĂ©sente convention doivent obligatoirement adhĂ©rer au prĂ©sent rĂ©gime auprĂšs d’un des organismes dĂ©signĂ©s. Lors de fusions de structures dont l’une au moins appartient au rĂ©gime conventionnel, la nouvelle structure est tenue de rester dans ce rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© auprĂšs d’un des organismes dĂ©signĂ©s. Les structures qui avaient dĂ©jĂ  mis en place un rĂ©gime en frais de santĂ© soit par voie d’accord collectif, ratification majoritaire ou dĂ©cision unilatĂ©rale, et disposaient dĂ©jĂ  de contrat d’assurance ayant pris effet au profit de l’ensemble du personnel antĂ©rieurement Ă  la date d’effet de la prĂ©sente convention peuvent ne pas adhĂ©rer Ă  l’un des organismes dĂ©signĂ©s Ă  condition que ce contrat ; offre aux salariĂ©s concernĂ©s des garanties strictement supĂ©rieures acte par acte, Ă  celles prĂ©vues par le rĂ©gime base prime ; et prĂ©voit une part salariale de cotisation infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  celle prĂ©vue dans ce mĂȘme rĂ©gime. Les structures concernĂ©es devront fournir chaque annĂ©e aux organismes dĂ©signĂ©s une copie du contrat antĂ©rieur plus favorable ainsi qu’une attestation de l’assureur prĂ©cisant que le contrat est toujours en vigueur. Cette dĂ©rogation Ă  l’obligation de rejoindre l’un des organismes dĂ©signĂ©s doit ĂȘtre entendue au sens strict. Ainsi, dĂšs lors que les deux conditions du contrat plus favorable ne seraient plus remplies, les structures concernĂ©es auront l’obligation de rejoindre le prĂ©sent rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© mutualisĂ© de la branche professionnelle. Article Conditions de rĂ©examen de la mutualisation Le choix de l’organisme gestionnaire peut ĂȘtre modifiĂ© par la commission de gestion paritaire, Ă  la majoritĂ© de ses membres, tous les ans au 1er janvier aprĂšs notification aux organismes dĂ©signĂ©s par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, en respectant un dĂ©lai de prĂ©avis de 3 mois. Par ailleurs, conformĂ©ment Ă  l’article L. 912-1 du code la sĂ©curitĂ© sociale, les parties signataires dĂ©cident de procĂ©der au rĂ©examen des conditions de mutualisation des garanties au plus tard tous les 5 ans Ă  partir de la signature de la prĂ©sente convention collective. Article 30. Fonds social Les organismes dĂ©signĂ©s pourront dĂ©cider, sur prĂ©sentation de dossiers dĂ»ment motivĂ©s par des situations difficiles auprĂšs de leurs commissions sociales paritaires, de complĂ©ments de prestations ou aides individuelles. Article 31. Fonds social dĂ©diĂ© Ă  la branche de l’aide Ă  domicile Un fonds social dĂ©diĂ© est créé par les partenaires sociaux de la branche de l’aide domicile qui en assurent la gouvernance et qui en dĂ©lĂšguent la gestion aux organismes de complĂ©mentaire santĂ© visĂ©s au prĂ©sent chapitre. Les modalitĂ©s de gestion de ce fonds sont dĂ©finies dans la convention de gestion conclue entre les partenaires sociaux de la branche et ces mĂȘmes organismes. Article 32. Commission paritaire nationale de suivi du rĂ©gime de complĂ©mentaire santĂ© La commission paritaire nationale de suivi du rĂ©gime de santĂ© est composĂ©e paritairement en nombre Ă©gal d’un reprĂ©sentant dĂ©signĂ© par chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans la Branche et d’un nombre Ă©quivalent de reprĂ©sentants de fĂ©dĂ©ration ou union d’employeurs de la Branche. Les attributions et le fonctionnement de cette commission sont dĂ©finis dans une convention de gestion.

convention collective de la branche de l aide a domicile