Dansla classe, tout le monde a voulu voter! A l'issue du dépouillement, nous avons félicité nos deux délégués de classe: Paul et Naëlle. Paul et Naëlle sont nos deux délégués de classe. Merci aux élèves qui ont rédigé cet article. Maya, Timéo, Alicia et Unconseil de classe (conseil des élèves, conseil coopératif) - La tanière de Kyban. Le conseil de classe est un dispositif qui m’a beaucoup questionnée, en témoigne notamment l’initiative que j’avais prise de lancer un rallye-liens avec la CPB sur le thème de la gestion de classe dans lequel j’avais fait la part belle à ces Lagestion du comportement! Quel gros mot! Et souvent, quelle prise de tête. Il en existe énormément de différents et chacun à ses avantages comme ses inconvénients. Bref, aucun ne sera parfait pour tous. Il faut donc chercher, tâtonner et faire ce qu’il vous plait. Ici, nous fonctionnons avec le système de jokers et privilèges. le projet de l'école : la classe d'une collègue lance tous les ans un thème, qu'on relie au thème départemental qui est utilisé dans les arts et le français (musique !) cette année, et autour duquel les activités de l'école se mobilisent, ainsi que l'écriture du spectacle de fin d'année. 26août 2020 - Découvrez le tableau "Projet classe 2020 2021" de Laura Bernier sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème projet de classe, thème tour du Tvbfu. Dans cet article, je vous présente mon nouveau rituel de géographie Voyage autour du monde. Il m’a été inspiré par les jeux Bioviva que j’utilise lors du rituel Expert des sciences. Voici ce que je voulais Un jeu collectif, mené par un élève qui interroge ses camarades, une fois par semaine Un moyen d’acquérir des connaissances sur 30 pays du monde, La possibilité de localiser ces 30 pays sur un planisphère, Pouvoir rebrasser régulièrement cette localisation, Que les élèves apprennent en s’amusant. J’espère y être parvenue avec ce jeu, on verra à l’usage. Le matériel Le jeu est constitué de 30 cartes-énigmes, une par pays, et de diaporamas à projeter au tableau. Le fonctionnement L’élève responsable se munit de la carte-énigme du jour et la lit entièrement la solution également puisqu’elle y apparaît. Quand il est prêt, il donne le premier indice à ses camarades. Il interroge les volontaires et si personne n’a trouvé il donne le deuxième indice. On continue comme ça jusqu’au cinquième et dernier indice. Un élève qui a trouvé la réponse dès le premier indice marque 5 points, dès le deuxième, 4 points et ainsi de suite. Un élève ne peut tenter qu’une réponse, cela leur évite de lever la main à tout bout de champ, avec parfois des indices insuffisants. Penser à faire lire tous les indices, même si le pays a été trouvé avant le cinquième, afin que toutes les informations soient dispensées 😉 Quand le pays a été trouvé, l’élève meneur projète le planisphère première diapositive et tente de le localiser. Souvent, les cartes lui ont permis de connaître le continent tiens, on rebrasse aussi les continents !. Quoi qu’il arrive, la deuxième vignette permet la validation ou la correction. Une troisième diapo permet d’en dire un peu plus sur le pays À ce propos, je n’ai ni cherché à être exhaustive, ni à sortir des sentiers battus… Parce que le but est bien de donner des images mentales du pays, ces mêmes images que nous avons souvent nous. Comment rebrasser ? Régulièrement, on peut poser une devinette qui a déjà été posée. Avant de localiser le nouveau pays, on peut réviser les précédents. Tous les cinq pays, une page spéciale du diaporama est consacrée à la révision de tous les pays vus jusque là. Comment préparer le jeu ? Je vous propose d’imprimer les cartes sur du papier épais ou sur du papier normal mais dans ce cas, il faudra plastifier et c’est moins écologique !. Il faut imprimer en deux pages par feuilles. La première page sert à créer un dos, si vous en souhaitez un. De mon côté, je ferai découper tout cela par ma nouvelle machine silhouette… Pour les diaporamas, il n’y a rien à faire, ce sont des PDF. Pas de TNI ? N’importe quel planisphère muet fera l’affaire, la maîtresse ou le maître devra juste être au clair avec ses connaissances personnelles 😉 Télécharger les cartes-énigmes Voyage autour du monde Télécharger les diapos Voyage autour du monde 1 à 5 Télécharger les diapos Voyage autour du monde 6 à 10 Télécharger les diapos Voyage autour du monde 11 à 15 Télécharger les diapos Voyage autour du monde 15 à 20 Télécharger les diapos Voyage autour du monde 21 à 25 Télécharger les diapos Voyage autour du monde 25 à 30 Et voilà ! J’espère que ça vous plaira. Pour ceux qui comme moi n’aiment pas découper 😉 05 septembre 2013 Comme je vous l’expliquais dans cet article, mon projet de cette année Tout autour de la Terre » se fera grâce à une mascotte. Utilisant la méthode de lecture Taoki, je cherchais une mascotte en lien. En effet, dans le manuel de Taoki, ce petit dragon fait quelques voyages. Je pourrai ainsi lier ses aventures avec mon projet littéraire. Aussi, j’ai choisi comme mascotte un dragon qui ne sera autre que le cousin de Taoki et que j’ai baptisé et Tikao pourront peut-être se rencontrer de temps en temps et/ou s’envoyer des courriers… bref tout un tas d’idées qui germent dans ma petite tête… et qui verront ou non le jour selon le temps que j’aurai cette année. Pour info, côté pratique, je l’ai dénichée chez Ikea pour 8€.Il s’agit d’une peluche-marionnette tout comme ma mascotte d’anglais Jake the snake.Si elle vous intéresse, vous pouvez accéder à la page produit en cliquant sur l’image. J’utiliserai également une valise en plastique que Tikao pourra ramener de ses voyages chargée de souvenirs livres, objets, etc. Il existe également d’autres marionnettes de dragons très sympas sur Amazon autour de 20€ tout de même… et d’autres sites. J’avoue qu’un cousin rouge ne m’aurait pas déplu pour changer du vert, mais chez Ikea, pas de choix de couleur ! Et dans le cas où une mascotte-dragon ne vous séduirait pas, il existe bien entendu une foule de marionnettes sur Internet à l’effigie de tous les animaux possibles et imaginables ! Chez Ikea, ils ont également ce petit hibou trop mignon qui pourrait voler de pays en pays 6€… Le conseil de classe est un dispositif qui m’a beaucoup questionnée, en témoigne notamment l’initiative que j’avais prise de lancer un rallye-liens avec la CPB sur le thème de la gestion de classe dans lequel j’avais fait la part belle à ces fameux conseils de classe. On l’appelle parfois conseil des élèves , conseil coopératif » ou encore temps d’échange en classe » en discipline positive. L’idée est globalement la même mais j’ai longtemps bloqué sur la mise en place. Comment éviter que ces conseils de classe ne virent au règlement de compte ou au tribunal ? Comment en faire un levier pour mettre en place plus de coopération, de bienveillance et de respect entre les élèves ? Comment instaurer ce dispositif pour qu’il soit efficace au service du bien être de chaque élève et de l’implication de tous ? Du conseil coopératif au temps d’échange en classe Au début, je cherchais surtout un outil pour diminuer les conflits et les gérer sans me laisser déborder par eux quotidiennement. Je regardais donc ce dispositif sous cet angle-là et je dois bien avouer que je n’étais pas convaincue. J’y voyais, avec mes a prioris, le risque de glisser vers une sorte de tribunal institutionnalisé, bien loin de ma façon de faire. En effet, j’ai toujours préféré régler les problèmes avec les concernés, uniquement les concernés, et en toute discrétion si nécessaire. En cherchant un peu, j’ai bien compris que ce n’est pas de cela dont il s’agissait. Cela ne signifie pas pour autant que j’étais prête à me lancer. Je savais ce que je voulais au final des élèves qui s’autogèrent, un conseil mené par les élèves eux-mêmes, des élèves qui s’écouteraient mutuellement et chercheraient des solutions ensemble. Restait à définir le temps, la forme, la progressivité. Le conseil coopératif de F. Oury Concernant le conseil coopératif de la pédagogie institutionnelle de F. Oury, qu’on retrouve souvent en pédagogie Freinet, je vous propose de lire l’article de l’ICEM à ce sujet. Je vous conseille aussi l’excellent ouvrage Enseigner avec les pédagogies coopératives » de Sylvain Connac aux éditions esf, auteur de référence en la matière. Le conseil coopératif a pour but de mener les élèves à s’auto-réguler de manière autonome en s’appuyant sur les relations entre pairs et non sur une relation enseignant – élève » où l’élève doit seulement obéir. Ce conseil a habituellement lieu une fois par semaine et permet de faire le point. En impliquant les élèves, il permet de les motiver à respecter le cadre qu’ils ont participé à construire. Organisation du conseil des élèves Si la pédagogie institutionnelle n’impose pas de structure et d’organisation fixe pour le conseil des élèves, certaines étapes se retrouvent dans la plupart des propositions dans cet ordre ou un autre Résolution de problèmesPropositions pour la classe organisation, travail, etc.Questions éventuelles Certains vont ajouter les félicitations » mais j’y reviendrai avec la discipline positive. Rôles et fonctions des élèves lors du conseil Souvent, pour que le conseil se déroule au mieux, on attribue des rôles à certains élèves. Ces rôles peuvent varier d’un conseil à un autre mais quelques uns, là encore, ont tendance à revenir régulièrement le président du conseil rôle parfois tenu par le déléguéle secrétairele gardien ou maitre du temps Pour découvrir comment ce conseil est mis en place dans d’autres classes, je vous propose de lire l’article sur le conseil d’élèves d’un prof d zécoles. Vous pouvez aussi consulter ce rallye-lien où vous trouverez de nombreux autres exemples. Le temps d’échange en classe en discipline positive Cette fois-ci, ma source principale a été le livre de Jane Nelsen concernant la discipline positive. Il en existe un livre sur le même thème spécifique à l’école, plus concret et précis de ce que j’en ai entendu. Avec mes changements d’affectation surprises et répétés des deux dernières années, j’avais un petit peu laissé de côté cette idée de conseil de classe. Pourtant, en lisant le livre de Jane Nelsen sur la discipline positive, je suis retombée dessus sous une autre forme. On parle ici de Temps d’échange en classe ». Si ce temps d’échange en classe ressemble en bien des points au conseil coopératif, le contexte et la pensée dans lequel il s’inscrit a su nourrir ma conception du dispositif. Quelques points clés permettent de définir le temps d’échange en classe. L’auteure parle de huit compétences essentielles » je cite Former un cercleS’entrainer aux compliments, remerciements et appréciationsRespecter les différencesDévelopper des compétences de communicationSe centrer sur les solutions éviter les conséquences logiquesS’entrainer aux jeux de rôle et à la réflexion collectiveCréer un agenda et le format des discussion de classe établir un ordre du jour et choisir ensemble un format pour les TECSavoir identifier les raisons pour lesquelles les gens agissent les 4 objectifs-mirages. Sans détailler l’ensemble, j’ai retenu quelques points dans ma pratique que je vais essayer d’expliciter ici. Le choix de la fréquence Si le conseil coopératif m’avait toujours été présenté comme un conseil hebdomadaire, le temps d’échange en classe peut tout à fait être quotidien, surtout avec les plus jeunes élèves même en cycle 2. C’est une information que j’avais manqué concernant le conseil coopératif alors que c’est dans l’article de l’ICEM. Du coup, je m’étais dit que si j’étais en CP et CE1, je commencerais surement par faire un court conseil mais quotidien. En CE2 ou dans des classes de cycle 3 plutôt difficile, j’aurais opté pour deux conseils par semaine. Et si tout va bien, je pensais simplement réduire la fréquence. Dans les faits, ma classe est plutôt sympathique cette année une réunion hebdomadaire suffit donc. Organisation du temps d’échange en classe Comme en pédagogie institutionnelle, il est possible de laisser ce temps libre mais il est tout de même fortement recommandé de structurer ce temps. Voici les phases proposées par l’auteure Compliments et appréciationsSuivi des solutions/stratégies précédemment mises en placeTraitement des sujets mis à l’ordre du jourPlanification des activités du groupe de classe On voit à quel point les deux dispositifs sont proches. Je ne serais d’ailleurs pas étonnée d’apprendre que l’un s’inspire de l’autre. Compliments et appréciations Le compliment, ou plutôt l’encouragement, est un des outils de la discipline positive. Il s’agit de valoriser les comportements, attitudes voire les réussites de chacun pour l’encourager à poursuivre ses efforts. Si c’est quelque chose que nous faisons tous plus ou moins, il est aussi important que les élèves apprennent à le faire d’eux-mêmes. Le regard positif que chaque élève porte sur les autres se développe et permet à tous de trouver leur place au sein du groupe. Ce sentiment d’appartenance facilite la résolution de problèmes mais permet aussi de diminuer le risque qu’ils surviennent. Si chacun se sent respecté et valorisé, il aura plus de facilités à accepter de reconnaitre ses tords, à voir ses erreurs comme des occasions d’apprendre et à aller vers l’autre, lui tendre la main ou faire preuve de tolérance. Faire des compliments s’apprend. Pour aider l’élève à s’exprimer, on pourra proposer la formulation J’aimerais complimenter ou remercier nom de la personne pour action spécifique de la personne précédemment nommée »J. Nelsen Il m’a fallu quelques séances pour y arriver. Au début, les élèves se contentaient de J’aimerais remercier tous mes potes parce qu’ils sont sympa avec moi. » Chaque fois, je les invitais à être un peu plus précis avec un prénom, un acte précis, un moment précis. Au bout de trois conseils, la plupart ont compris ! Dans d’autres classes, il faudra peut-être faire preuve de plus de patience. Mes deux premiers conseils n’ont servi qu’à cela se complimenter les uns les autres. Suivi des solutions mises en place Autre point important chaque problème est une occasion d’apprendre. Et on apprend en tâtonnant. Les élèves participent à construire des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent. Cela se fait progressivement. On peut donc se dire, à la fin d’un échange, qu’on va tester une solution puis faire le point la semaine suivante. J’ai remarqué qu au moment du vote, certaines propositions peinent à obtenir l’adhésion de la majorité sans pour autant qu’une autre proposition soit faite. Plutôt que d’apporter ma solution toute prête, je suggère ou celui qui mène l’échange de tester la solution proposée une semaine et de faire le point. Là, les élèves votent plus massivement car ils savent que si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave, on aura essayé et on continuera de réfléchir. Et bizarrement, souvent, la solution fonctionne tout de même même quand je n’y croyais pas trop moi-même. Ce suivi donne aussi du poids aux solutions proposées. La parole des élèves est véritablement prise en compte. C’est un élément qui apporte du crédit à ce conseil ou temps d’échange en classe. Traitement des sujets mis à l’ordre du jour L’ordre du jour se prépare ici en amont, comme il peut l’être aussi en pédagogie institutionnelle bien sûr. Jane Nelsen suggère l’utilisation d’un cahier, comme cela se fait beaucoup dans les classes. Au début, l’auteure demande de ne pas citer de noms en cas de différend entre élèves. Il vaudrait mieux attendre que les élèves aient appris à s’entraider et à chercher des solutions avant de se lancer sur cette pente glissante. Rechercher des solutions Une solution n’est ni une punition, ni une sanction. Elle vise à réparer ou à éviter qu’un problème se reproduise. Elle doit répondre à quatre critères. La solution doit être Reliée logiquement liée à la problématiqueRespectueuseRaisonnableAidante elle est utile et enseigne Souvent, les élèves proposent des solutions » qui sont en fait des punitions, et ils ne sont souvent pas tendres Si quelqu’un parle, il passe toute la récréation sur le banc à côté de toi et il répète Je ne dois pas parler en classe » en boucle. Il l’a bien mérité, il n’avait qu’à pas parler ! » Dans ces cas, je signale donc que je ne suis pas d’accord avec cette proposition en leur expliquant pourquoi Vous sentiriez-vous respecté ? ». Petit à petit, les élèves se modéreront tout seuls. Le cahier est aussi un outil qui permet de différer, et donc de laisser certains problèmes se régler d’eux-mêmes. Le réflexe des élèves est souvent d’aller voir l’enseignant. En demandant d’inscrire le problème à l’ordre du jour plutôt qu’en donnant une solution toute prête, le professeur laisse à l’élève le temps de trouver ses propres solutions. Souvent, au moment du conseil, le problème est déjà résolu ! Quand le problème ne concerne qu’un ou deux élèves Pour ce qui est des conflits ou problèmes individuels, je préfère les régler avec les concernés. Cela étant, ils peuvent aussi trouver leur place au conseil. Pour cela, chaque élève pourra participer à la réflexion concernant les solutions possibles mais l’élève concerné sera celui qui choisit celle qu’il tentera de mettre en place. Il pourra aussi choisir le moment. On pourra limiter le choix entre deux alternatives après la récréation ou à 16h ? Planification des activités du groupe de classe Enfin, on clôt ce temps d’échange en classe en planifiant les actions qui seront menées la semaine suivante. On peut en profiter pour faire le point sur toutes les solutions adoptées lors de l’étape précédente. Il est important de se donner un délai ou d’établir un planning pour qu’elles soient réellement mises en place et qu’elles ne passent pas à la trappe par inadvertance. S’il y a trop de changements d’un coup, on peut décider d’étaler ces évolutions sur plusieurs semaines. Voici comment j’ai combiné toutes ces idées afin de constituer mon propre conseil de classe. Il va encore évoluer de le temps mais je peux vous partager ce que j’ai testé, ce que j’ai choisi et ce que j’envisage. Je reviendrai ensuite pour faire le bilan de ma première année complète avec un conseil de classe car j’avais fait quelques tentatives infructueuses par le passé. L’organisation spatiale Il est impératif de tous se voir. On peut choisir, si on a la place, de se mettre à des tables en U ou en carré, par exemple. Cela dit, j’ai trouvé plus simple de pousser les tables de mon U pour que nous puissions nous mettre tous par terre, assis en cercle. C’est Serge Boimare dans Ces enfants empêchés de penser écrit que l’école est bien l’un des rares lieux où l’on entend faire échnager des personnes qui ne peuvent se voir les unes les autres en référence, notamment, aux grands temps collectifs organisés avec des tables en rang d’oignons. C’est tellement vrai ! Dans les faits, certains élèves ont la bougeotte et ont tendance à s’avancer au fur et à mesure. D’autres, au contraire, ont tendance à aller se cacher derrière ces premiers. Cela dit, comme pour d’autres petits problèmes, je vais simplement en parler à mes élèves comment pouvons-nous faire pour que cela ne vienne plus perturber le conseil ? Toute solution proposée par eux, choisie par eux, fonctionnera mieux que n’importe laquelle de celles que je pourrais imposer. Les premiers conseils menés par l’enseignant Les deux premiers conseils ont été menés par mes soins. Le troisième a été co-animé avec les délégués de la classe je prenais le relais quand ça devenait un peu trop difficile à gérer notamment pour des problèmes entre élèves. Bien sûr, je leur expliquais que c’était pour leur montrer ce que j’attendais d’eux et qu’ensuite, je les laisserai faire. Il s’agit de modéliser la tâche que je leur demande de réaliser. Durant cette phase de co-animation », j’explicite mes attentes. On se répartit les tâches entre délégués lequel mène les échanges pour quelles phases. On voit aussi comment peuvent être prises les décisions vote à main levée, choix du concerné, etc.. On peut sans doute fonctionner autrement et si vous avez des suggestions sur ce point, j’aimerais beaucoup profiter de votre expérience en commentaire de l’article, c’est le mieux !. La structure du conseil de classe Au début, aussi, le conseil n’a pas vraiment de structure. J’ai conservé en tête trois temps que je voudrais établir Compliments et encouragementsRésolution de problèmesProjets, idées et suggestions Cela étant, comme je l’ai déjà dit, les deux premiers conseils se sont limités à l’étape 1. Les suivants intégreront progressivement l’étape 2. Quand cette deuxième étape commencera à se structurer, l’étape 3 ne viendra qu’ensuite. Commencer uniquement par des compliments J’ai trouvé essentiel de passer beaucoup de temps sur les compliments. Mes deux premiers conseils y ont été exclusivement dédiés. C’était un besoin assez spécifique de ma classe mais je pense que c’est un besoin très répandu. Commencer par apprendre à complimenter les autres sans forcément attendre un compliment en retour d’ailleurs c’est aussi apprendre à porter un autre regard sur ses camarades. On réalise qu’ils ont des qualités qu’on ne soupçonnait pas forcément. C’est aussi l’opportunité de mettre en valeur quelques élèves discrets. Et pour lancer le mouvement, quoi de mieux que de féliciter, encourager ou complimenter soi-même certains élèves ? En donnant soi-même l’exemple de ce qu’on attend, on l’obtient beaucoup plus aisément. Pour la prise de parole, elle était libre jusque là. Je souhaite tout de même proposer un bâton de parole ou un tour de parole pour que chacun puisse s’exprimer. Notez que je dis bien proposer » et non imposer ». Nous verrons si les élèves suivent cette idée. Ils pourraient aussi me parler des petits bâtonnets de parole » un bâtonnet de glace avec le nom de chaque élève et on les tire au sort pour définir qui parle. Résoudre des problèmes L’étape suivante n’est pas une mince affaire. Elle prendra du temps pour s’installer. Je compte beaucoup m’inspirer de la discipline positive bien sûr. Cela étant, ça reste assez peu structuré pour le moment. J’ai simplement dit aux élèves qu’il s’agissait d’un temps où nous parlions des problèmes de la classe et cherchions des solutions. Les outils viendront ensuite. Plutôt qu’un cahier, je préfère une boite avec trois couvercles. Cela permet de trier automatiquement les écrits concernant chacun des temps. Ça me permet aussi de donner une seconde vie à tous les petits morceaux de papier de brouillon qui découlent des nombreuses photocopies que nous faisons. Pas de jolis petits billets comme on en voit parfois sur les blogs, plus par souci d’écologie donc. Par contre, il faut s’assurer que les petits papiers ne disparaissent pas. Je pensais à un classeur et des pochettes mais j’en parlerai, là encore, avec mes élèves. Je pourrai surement bricoler quelque chose avec mon fuse ». Comme mes élèves sont déjà grands CM1 et qu’ils sont très bien entrés dans la dynamique positive » que je souhaitais impulser, les noms pourront être cités. Je leur demanderai aussi de signer leurs mots. Ne seront lus que ceux qui sont signés. Projets, idées et suggestions Au dernier conseil, une élève m’a dit regretter qu’on n’ait pas eu le temps de faire des propositions. Elle aurait aimé établir des responsabilités et proposer cette idée aux autres élèves. Il semblerait donc que les élèves commencent vraiment à s’approprier ce dispositif. Ne pas réaliser cette étape tout de suite était un choix. Il permet de bien travailler les étapes précédentes mais aussi de créer un besoin ». Aussi, je sais que la semaine prochaine, lorsque nous arriverons aux suggestions, les élèves ne manqueront pas d’idées. Pour autant, il n’est pas certain que nous ayons le temps de tout traiter. C’est donc la problématique du temps qui va se poser comment faire pour en gagner ? Plus de discipline » du collectif écoute, efficacité, attention ? Un temps limité par problème ? Un gardien du temps ? Un ordre du jour ? Une trace écrite des décisions précédentes ? Tous ces éléments vont pouvoir apparaitre en réponse à un besoin réel. Au final, le conseil ressemblera beaucoup à un conseil coopératif, mais son organisation aura été choisie par les élèves eux-mêmes. Cela implique aussi que chaque année, je reprenne de zéro cette démarche progressive et que chaque année, l’organisation du conseil de classe pourra différer. Mais au fond, n’est-ce pas l’esprit même de ce conseil ? Cette année 2015/2016 voit se mettre en place les conseils de délégués ou d'écoliers à l'école élémentaire. Le conseil des écoliers est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions constructives lors d’un temps qui leur est dédié pour l’aménagement de l’école, les conflits dans la cour de récréation, un projet particulier d’action, etc... Plusieurs étapes ont été nécessaires pour organiser ces conseils - L'explication du projet le rôle du délégué de classe , place du conseil parmi les autres dispositifs. - Organisation des élections des délégués pourquoi se présenter ?, réaliser une profession de foi voir quelques professions d'élèves . - Déterminer le rôle de chacun délégués, élèves, enseignants - Déterminer un calendrier des conseils. - Déterminer des ordres du jour - Organiser un conseil d'écoliers dans chaque classe pour faire des propositions - Organiser un tutorat entre délégués du CP et CM2 pour que les plus grands aident les plus jeunes. Nous vous mettrons les ordres du jour , les comptes-rendus des conseils et les décisions prises. PREMIER CONSEIL DE DELEGUES DE CLASSES INVITATION J’ai l’honneur de t’inviter à assister au premier conseil des délégués qui aura lieu le JEUDI 3 DECEMBRE à 15h30 dans la salle polyvalente de l’école L’ordre du jour est le suivant 1 Les vêtements laissés à l’abandon dans l’école Pourquoi autant de vêtements par terre ? Que faire pour éviter cela ? 2 La propreté des toilettes et de la cour Il est anormal que la propreté de ces lieux ne soit pas respectée, que certains élèves n’appliquent pas les règles d’hygiène. 3 Quels projets de ta classe aimerais tu aborder en conseil de délégués ? Si ta classe a une idée de projet pour l’école, tu la rapporteras et tu en parleras avec tous les autres délégués. Une information sera donnée sur le rôle du conseil de délégués de classe. Merci de ta participation DEUXIEME CONSEIL DE DELEGUES DE CLASSES INVITATION J’ai l’honneur de t’inviter à assister au 2ème conseil des délégués qui aura lieu le JEUDI 21 JANVIER à 15h30 dans la salle polyvalente de l’école L’ordre du jour est le suivant 1 Faire le point sur les décisions du 1er conseil de délégués. 2 Comment faire de la cour de l’école un lieu agréable en aménageant l’espace et en améliorant le temps de récréation ? 3 Le temps de restauration Quelles questions les élèves souhaitent poser à Brice responsable des animateurs ? Informations Brice sera invité à participer au 2ème conseil TROISIEME CONSEIL DE DELEGUES J’ai l’honneur de t’inviter à assister au 3ème conseil des délégués qui aura lieu le JEUDI 24 MARS à 15h15 dans la salle polyvalente de l’école L’ordre du jour est le suivant 1 Comment faire de la cour de l’école un lieu agréable en aménageant l’espace et en améliorant le temps de récréation ? suite 2 Recenser les idées pour la semaine de la poésie et les 2èmes Olympiades Dans ce chapitre du guide de la correspondance scolaire, nous allons voir Les séances clés en main pour démarrer Le projet de blog partagé pour écrire chaque jour Le projet Clément Aplati pour découvrir le monde Le projet de time capsule pour s’écrire à soi-même Le projet de correspondance pour apprendre une langue Le projet de cartes postales gourmandes pour se régaler Pour réussir votre projet de correspondance scolaire, commencez par identifier vos objectifs. Yves, professeur des écoles et auteur de ressources numériques, vous donne un coup de pouce. Commencez par choisir entre la correspondance classe à classe ou d’élève à élève. Voici quelques questions à se poser au démarrage Allez-vous travailler en français, anglais, géo, arts ? Souhaitez-vous travailler en groupe ? Est-ce l’occasion d’échanger sur un mode de vie campagne / ville ? Prévoyez-vous une rencontre avec les correspondants ? C’est alors plus facile de choisir les modalités de votre correspondance. La correspondance classe à classe est intéressante pour s’échanger des dossiers culturels, scientifiques, linguistiques, se lancer des défis… La correspondance d’élève à élève permet l’écriture individuelle, qui peut être libre ou thématique. Avant de vous lancer, pensez aussi aux moyens de communication que vous allez mettre en place. Sont-ils des courriers, des affiches, des emails, des montages photos ou vidéos type journal télévisé, ou des visio-conférences ? » Vous avez choisi ? C’est parti ! 1. Les séances clés en main pour démarrer Voici 3 séances toutes prêtes pour lancer votre projet de correspondance scolaire. Commencez par situer les correspondants, apprenez à présenter la lettre, puis, envoyez une première lettre individuelle de présentation. La séance 1 La présentation de la région des correspondants Présentez le projet à vos élèves. C’est l’occasion de chercher les premières informations sur la région des correspondants. Nous situons les correspondants à l’aide du GPS sur Beneylu School Cela fait vite accrocher les élèves ! Essayez l’app GPS de Beneylu School. La séance 2 La lettre Les élèves sont maintenant prêts à écrire aux correspondants. C’est le moment de leur apprendre à présenter une lettre. Demandez-leur de vous dicter la lettre. Vous jouez le secrétaire. Vous pouvez écrire au tableau en reproduisant la forme d’une lettre. À la fin, les élèves recopient. Vous pourrez accompagner cette lettre collective des lettres individuelles réalisées à la séance 3. L’envoi groupé revient moins cher que l’expédition de lettres individuelles 😉 La séance 3 La lettre individuelle de présentation Chaque élève se présente maintenant à son futur correspondant en respectant les normes de présentation de la lettre Je me présente nom, prénom, âge, mes goûts, ma famille…. Je pose des questions qui donnent envie de répondre à mon corres’. Je salue et signe ma lettre. Servez-vous du cahier de brouillon pour écrire la lettre et sautez des lignes pour corriger. Quand vous recevez les réponses, laissez un temps de lecture aux élèves, puis revenez ensemble sur les mots difficiles et les infos récoltées. Un exemple de lettre écrite à deux. Vous pouvez proposer un thème pour motiver l’écriture du second message présenter la ville avec des photos, un plat typique, votre classe… ou changer de moyen de communication article de blog, messagerie…. 2. Le projet de blog partagé pour écrire chaque jour Anne enseigne actuellement aux États-Unis. Elle a choisi de partager son blog Beneylu School avec ses correspondants pendant un an. Habituellement, quand nous décidons d’une correspondance via Beneylu School, nous commençons par nous écrire une lettre de présentation. En même temps, sur Beneylu School, nous écrivons un petit article pour présenter notre classe ». Avant de démarrer, choisissez des outils de production d’écrits adaptés aux élèves de primaire, comme l’atelier ou le blog sur le site sécurisé Beneylu School. → Voir les apps. Nous avons dans Beneylu un blog perso pour notre classe et un blog partagé avec les autres classes. Dans le blog perso, je mets souvent les petits articles sur les anniversaires pour ne pas inonder le blog commun. Tous les autres articles sont publiés en double sur le blog commun et sur le blog perso de la classe. La premiere chose a faire avec des élèves jeunes et encore plus avec mes élèves américains est un travail sur Qu’est ce qu’un article ? Que lit-on dans un article ? Comment écrit-on dans un journal ? Nous observons des journaux comme Le petit Quotidien. Ce travail est essentiel pour vous sortir des articles » Je m’appelle… J’ai 2 chats… » qui ne sont pas le propos du blog partagé 😉 La présentation de la classe sur le blog. Mes objectifs sont un peu différents en France et aux US. Ici, les élèves utilisent la messagerie entre eux pour s’envoyer des petits messages courts et faciles. En France, ils utilisent la messagerie pour essayer de trouver un ami parmi les correspondants qui a un peu les mêmes goûts. Si un élève écrit un article sur le rugby, un de mes élèves fan de rugby essaiera de lui écrire. J’ai beaucoup travaillé avec mes élèves américains sur l’écriture des commentaires. Que peut-on dire, comment écrit-on une phrase de commentaire ? Un petit conseil à ceux qui débutent, peut-être pouvez-vous donner un thème à la correspondance. L’an dernier, c’était le tour du monde. Chaque classe travaillait sur un pays par période, et on échangeait nos connaissances. Cela marchait très bien. Quand il n’y a pas de projet commun, le projet s’essouffle parfois, même pour nous les enseignants ! » 3. Le projet Clément Aplati pour découvrir le monde Le projet Flat Stanley ou Clément aplati est présenté par Romy. Le projet Flat Stanley est un projet complet qui peut non seulement couvrir une grande partie de votre programme de géographie ou de découverte du monde, selon votre niveau de classe, mais aussi vous permettre de balayer production écrite, arts visuels, éducation aux réseaux sociaux ou anglais… » La DANE Besançon participe même à notre projet Clément aplati ! Une fois le projet lancé, les classes sont associées dans toute la France métropolitaine et outre-mer ! J’aime beaucoup chercher sur le site originel des classes partenaires à l’étranger afin de faire découvrir d’autres pays à mes élèves. Une fois mes partenaires trouvés, je note toutes les données dans un tableau récapitulatif, je prépare un affichage de la carte de France et un planisphère, plus des petits personnages à découper et plastifier pour les placer dessus. Quand j’annonce le projet en début d’année, je commence par la version originale du livre. Nous en profitons alors pour découvrir la lecture en anglais. Les élèves disposent du premier chapitre que nous essayons de lire ensemble et de traduire avec leurs connaissances famille, maison, petits mots… plus mes étayages. Nous gardons une trace de ces séances et continuons la lecture du livre en français. C’est aussi un moment intéressant de comparaison des deux versions. Nous réalisons plusieurs personnages pour les élèves en petit, afin qu’ils les fassent voyager dans les familles avec des retours de photos sur notre boite mail pour les classes partenaires pour les partenaires autres que nous avons sollicités délégation au numérique, équipe de Beneylu, organisateurs de EMC Partageons… Et surtout nous travaillons la lettre ! » Une fiche nous aide à raconter les aventures de nos Clément. Tout au long de l’année, nous vivons au rythme de nos voyageurs nouvelles des classes, des partenaires via Twitter, partages de photos, courriers intermédiaires pour ceux qui renvoient plus tôt que le calendrier, mails avec les activités des personnages dans les familles, photos et compte-rendus lors de nos sorties, accueil du grand Clément de l’AplatiTour, renvoie dans la chaîne avec une grande Clémentine, des dessins, des courriers, des petites attentions pour la classe suivante. Nous réalisons en même temps notre programme de géographie. Nous découvrons les DROM COM, les pays du monde, les climats et surtout nous allons faire un dossier sur notre région ». La fiche pour présenter notre région En parallèle, les élèves, qui emportent les Clément et les Clémentine chez eux, doivent tenir un petit journal de bord qu’ils peuvent agrémenter en photos, en accessoires selon leurs idées et possibilités. Cette année, nous avons proposé à des personnes extérieures à la classe de participer et toutes ces personnes jouent le jeu ! Nous lisons avec grand plaisir les aventures de nos Cléments ! Les rédacteurs de Beneylu nous tiennent un journal mensuel par mail avec des photos et de belles histoires. La Dane de Besançon nous a fait voyager dans Besançon et les enseignants organisateurs d’EMC Partageons nous font visiter les coulisses du projet. Je vous partage ici quelques exemples de documents sur mon blog Géographie et régions Les préparations au projet Les documents utilisés À vous de jouer ! » 4. Le projet de time capsule pour s’écrire à soi-même Arnaud nous fait voyager dans le temps avec son projet de Time capsule ! Grâce aux time capsules, des boîtes dans lesquelles nous pouvons mettre toutes sortes d’objets des journaux, des photos, des vêtements… nous pouvons constituer un souvenir de notre époque ! Le projet Time capsule et Time Capsulette est présenté en détails ici sur mon blog. Voici une présentation succincte de ce projet où l’on s’écrit à soi-même. La Time capsulette est la version où l’élève ouvre sa Time capsule à un ou plusieurs moments de sa vie scolaire. Le principe de base est celui du coffre au trésor. Les étudiants américains font souvent cela. Ils se réunissent en fin d’année, y mettent des choses qui sont importantes ou symboliques pour eux, enterrent la boîte et quelques années plus tard, ils la déterrent, font une fête et rouvrent cette boîte, véritable capsule temporelle qui va raviver des souvenirs d’une autre époque ». Les time capsules des élèves à ouvrir en 2020. Voici plusieurs adaptations possibles dans un cadre scolaire. On fait la time capsule en fin d’année. Elle est destinée à être ouverte à un âge avancé 25 ou 30 ans. L’élève aura alors une vie d’adulte, une famille, un travail en tout cas, on l’espère…. Le contenant est une boîte ramenée par l’élève ou fabriquée en classe, un rouleau d’essuie-tout vide… La boîte est scellée par un papier l’enroulant ou par un sceau de cire. On peut proposer de réaliser une production d’écrit au présent qui présente l’enfant, ses passions, ses occupations, sa famille, ses amis Bonjour Léo, c’est le Léo de 10 ans qui t’écrit… ». Ou, une production d’écrit au futur où l’élève écrira ce qu’il espère faire comme métier et pourquoi, où il imagine sa vie future au moment où il ouvrira la Time Capsule donc vers 25/30 ans. On peut ajouter un dessin représentant la ville du futur ou une clé USB contenant du son ou de la vidéo. Bonjour Léo, c’est le Léo de 10 ans qui t’écrit… » On peut même y glisser une photo de l’enfant prise au moment de la création de la Time Capsule, des petits objets personnels ramenés de chez l’enfant non périssables et sans grande valeur marchande qui ont une dimension symbolique pour l’enfant. Laissez-lui le choix. Des petits objets, mots ou photos ramenés par les autres élèves non périssables et sans grande valeur marchande qui ont une dimension symbolique pour eux. Bon voyage ! » 5. Le projet de correspondance pour apprendre une langue Fanny nous parle de son projet de correspondance avec une classe canadienne. J’ai eu la chance de trouver une classe du Canada avec qui nous avons pu correspondre. C’était très intéressant d’échanger sur les différences de cultures mais aussi assez drôle car le langage diffère beaucoup du nôtre, raconte Fanny. Cette année nous correspondons avec une classe unique de la GS au CM2 comme nous et comme c’est assez rare, les enfants étaient surpris de reconnaître certaines similitudes dans l’organisation de classe ! » Nos premiers envois sont des cartes illustrées Les élèves sont toujours emballés par une correspondance avec des enfants de leur âge, mais là, quand ils ont su qu’ils étaient au Canada, c’était l’explosion de joie ! Nous avons situé le Canada sur la carte et on a vu que c’était très loin et beaucoup plus grand que la France. Ils ont vu aussi que c’était proche des États-Unis, la question de leur langue s’est alors posée. En effet, ce sont des élèves qui parlent anglais mais qui apprennent le français. Parfait ! À la fin de l’année, nous tenterons de leur écrire une petite lettre en anglais. Nous avons hâte d’échanger nos traditions, notre culture et nos modes de vie ! Pour le moment, place aux présentations ! Nous avons décidé de faire notre première lettre sous forme de carte. Les enfants devaient décorer comme ils le souhaitaient. Certains se sont dessinés, d’autres ont joué sur le côté France/Canada. Chacun a fait selon ses envies ». 6. Le projet de cartes postales gourmandes pour se régaler Sophie se rappelle de son projet de cartes postales gourmandes. Le projet a pour but de faire découvrir aux enfants leur région et les régions de France par l’envoi de cartes postales et l’échanges de recettes typiques. Je me suis lancée en segpa, il y a 6 ou 7 ans. L’inscription se fait sur le forum Enseignant du primaire, qui en propose plusieurs en début d’année. On reconstitue la carte de France peu à peu avec les envois. Une classe par région envoie une carte postale au moins à chaque autre classe inscrite ». La bouillabaisse de Marseille C’est intéressant, et pour des segpa en grand manque de connaissances culturelles, c’est riche ! Le plus compliqué, reste d’avoir l’aval des parents qui fournissent chacun une carte postale dans l’année ». Ces idées vous ont inspirées ? Rendez-vous au prochain épisode Les supports abordables de votre correspondance scolaire ». À bientôt ! Merci à Fanny, Yves, Anne, Romy, Arnaud et Sophie !

idée de projet pour délégué de classe ce2