Passionpour le théùtre surtout, pour la "Chose Artistique" en gĂ©nĂ©ral, nous publions ici nos critiques et partageons des coups de cƓur. Dans tous les cas, nous ne parlons que de ce que nous avons aimĂ©. Contact : FrĂ©dĂ©ric Perez, membre du syndicat professionnel de la critique de théùtre, de musique et de danse. Accueil; Contact; LES FEUILLES MORTES de PrĂ©vert et Jesuis allĂ© au marchĂ© aux fleurs / Et j’ai achetĂ© des fleurs / Pour toi mon amour. Je suis allĂ© au marchĂ© Ă  la ferraille / Et j’ai achetĂ© des chaĂźnes, de lourdes chaĂźnes / Pour toi mon amour. Je suis allĂ© au marchĂ© aux esclaves / Et je t’ai cherchĂ©e / JacquesPrĂ©vert. Bonjour Ă  tous . Je suis une Ă©lĂšve de premiĂšre et j'ai choisi ce poĂšme de Jacques PrĂ©vert Ă  commenter en français. Je voudrais simplement savoir comment apparait le bonheur de cet Ă©lĂšve dans cette classe ou tout apparait en noir et blanc ? J'ai beaucoup cherchĂ© sur internet, malheureusement je ne trouve aucune explication sur ce Quelleconnerie, la polĂ©mique ! Ce poĂšme de Jacques PrĂ©vert a fait scandale au Canada. Le 25 fĂ©vrier Ă  Toronto. PolĂ©mique francofolle au Canada dans une classe pour francophones (enfin fermerdoucement la porte avec le pinceau. puis. effacer un Ă  un tous les barreaux. en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau. Faire ensuite le portrait de l'arbre. en choisissant la plus belle de ses branches. pour l'oiseau. peindre aussi le vert feuillage et la fraĂźcheur du vent. la poussiĂšre du soleil. AdM9m. Skip to main content HomeAboutFAQMy Account mOthertongue Home MOT Vol. 22 2017 Article Title Pour toi, mon amour / For You, My Love Authors Joseph Pelletier Abstract Multilingual poem inspired by the work "Pour toi, mon amour" by Jacques PrĂ©vert, in French and English Document Type Multilingual Poetry Recommended Citation Pelletier, Joseph 2017 "Pour toi, mon amour / For You, My Love," mOthertongue Vol. 22, Article 8. Available at Download DOWNLOADS Since May 23, 2017 Included in Poetry Commons COinS Journal Home About This Journal Aims & Scope Editorial Board Policies Most Popular Papers Receive Email Notices or RSS Special Issues Select a volume Enter search terms Advanced Search Digital Commons Home About FAQ My Account Accessibility Statement Privacy Copyright Sponsored by the University of Massachusetts Amherst Libraries Search for another track... Length? Length of the track. First number is minutes, second number is seconds. 0042 Tempo? Tempo of the track in beats per minute. If the track has multiple BPM's this won't be reflected as only one BPM figure will show. 113 Key? Key of the track. This data comes from Spotify. I am actively working to ensure this is more accurate. D Maj Loudness? Average loudness of the track in decibels dB. Values typically are between -60 and 0 decibels. Tracks are rarely above -4 db and usually are around -4 to -9 db. par Jacques PrĂ©vert 27 Views 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES Je suis allĂ© au marchĂ© aux oiseaux Et j’ai achetĂ© des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allĂ© au marchĂ© aux fleurs Et j’ai achetĂ© des fleurs Pour toi mon amour Je suis allĂ© au marchĂ© Ă  la ferraille Et j’ai achetĂ© des chaĂźnes De lourdes chaĂźnes Pour toi mon amour Et puis je suis allĂ© au marchĂ© aux esclaves Et je t’ai cherchĂ©e Mais je ne t’ai pas trouvĂ©e mon amour Voter pour ce poĂšme! Offense poĂ©tique, Ă  propos de Pour toi mon amour » de Jacques PrĂ©vert 28 novembre 2021Nouvelle SĂ©rie, L'Hebdo-Blog 255 Par Catherine Lacaze-Paule Je suis allĂ© au marchĂ© aux oiseaux Et j’ai achetĂ© des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allĂ© au marchĂ© aux fleurs Et j’ai achetĂ© des fleurs Pour toi mon amour Je suis allĂ© au marchĂ© Ă  la ferraille Et j’ai achetĂ© des chaĂźnes Pour toi mon amour Et puis je suis allĂ© au marchĂ© aux esclaves Et je t’ai cherchĂ©e Mais je ne t’ai pas trouvĂ©e mon amour ». Jacques PrĂ©vert, Pour toi mon amour » En fĂ©vrier dernier Ă  Toronto, une professeure de littĂ©rature propose Ă  sa classe virtuelle [1] deux textes de poĂ©sie un de LĂ©opold Senghor et l’autre de Jacques PrĂ©vert Pour toi mon amour ». Une Ă©lĂšve de seize ans, panĂ©liste de la classe virtuelle, demande quand ce texte a Ă©tĂ© Ă©crit et s’il fait partie du matĂ©riel pĂ©dagogique Ă©tabli par la commission ou si c’est un choix de l’enseignante ? Fin du cours. La professeure dans la soirĂ©e est avertie par son directeur qu’on va parler d’elle lors d’une Ă©mission de la chaine de tĂ©lĂ©vision City News et de ce qu’elle enseigne un texte raciste faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l’esclavage. Le soir, le texte de PrĂ©vert apparaĂźt Ă  l’écran, traduit en anglais, comme preuve. L’élĂšve prend la parole, elle est floutĂ©e et sa voix modifiĂ©e. Elle dit avoir Ă©tĂ© profondĂ©ment offensĂ©e. Par Zoom, une sanction disciplinaire s’applique immĂ©diatement. La professeure est suspendue quelques semaines. Par la suite, un courrier prĂ©cise que si de tels Ă©vĂ©nements devaient se reproduire, elle pourrait ĂȘtre congĂ©diĂ©e. Par quel tour de force le poĂšme Pour toi mon amour » s’est-il trouvĂ© qualifiĂ© de texte raciste ? Quel dĂ©sappointement quand on se rappelle ce que PrĂ©vert a fait contre le racisme. N’écrivait-il pas Ă  ce propos Le racisme et la haine ne sont pas inclus dans les pĂ©chĂ©s capitaux, ce sont pourtant les pires. » Sans remettre en cause l’offense ressentie, car il convient de l’accueillir comme la souffrance qu’elle est, accordons-nous tout de mĂȘme d’interroger oĂč serait le racisme et la discrimination dans ce texte ? Le poĂšme contient trois Ă©pisodes oĂč l’amoureux dit son obsession de sa quĂȘte amoureuse. Il se heurte Ă  la chimĂšre de l’amour mis en cage, la futilitĂ© des cadeaux Ă©phĂ©mĂšres, la vanitĂ© des chaĂźnes de l’alliance qui n’enserrent que le vide. Une conclusion retourne le dĂ©sir liberticide de l’amoureux transi et capitonne le sens. L’aimĂ©e est absente du marchĂ© aux esclaves. Aucun amour vivant ne rĂ©siste Ă  l’entrave des chaĂźnes qui contraignent les corps, pas plus qu’à l’asservissement de l’ĂȘtre aimĂ©. Nul esclavagisme, nulle soumission possible pour que l’amour soit l’amour. Lacan, dans son SĂ©minaire sur Le Transfert, rejoint le poĂšte Et en effet, donner ce qu’on a, c’est la fĂȘte, ce n’est pas l’amour » [2]. Et encore dans L’Angoisse, il formule l’amour, c’est [
] donner ce qu’on n’a pas » [3]. Alors comment se produit cette offense ? Dans ce qui s’entend et non ce qui se lit. L’instant de voir empare, la jeune fille est offensĂ©e, elle a compris, elle sait, elle agit. Notons que la rĂ©ponse vient avant la question. Elle n’interroge pas le professeur sur le sens, elle le dĂ©nonce. Cette accusation Ă©motive de racisme est relayĂ©e par la direction et les mĂ©dias avec la mĂȘme prĂ©cipitation. Un principe prĂ©vaut, il n’y a pas de fumĂ©e sans feu ». La littĂ©ralitĂ© fait la radicalitĂ©, en tous les cas son creuset. C’est une interprĂ©tation ratĂ©e de la poĂ©sie qui fait le dĂ©chaĂźnement. Lacan avait constatĂ© trĂšs prĂ©cisĂ©ment que quand la poĂ©sie rate, c’est qu’elle n’écrit qu’une seule signification Le propre de la poĂ©sie quand elle rate, c’est de n’avoir qu’une signification, d’ĂȘtre pur nƓud d’un mot avec un autre mot » [4]. Dans ce cas, il n’y a pas de distinction du texte ou du contexte, mais une rĂ©futation du lieu de l’énonciation, un refus des lois du langage que sont la mĂ©taphore et la mĂ©tonymie, car ce qui prime, semble-t-il, c’est le signe. C’est ce qui fait signe. Or le mot n’est pas un signe, mais un nƓud de signification. C’est pourquoi d’ailleurs, la poĂ©sie ne s’explique pas plus que le mot d’esprit, cela les ferait tomber Ă  plat. Car la poĂ©sie est ce qui rĂ©sonne entre sens et son, et rĂ©sonne dans l’équivoque. Or lĂ , c’est le caractĂšre univoque du mot qui devient signe qui prĂ©domine. Jacques-Alain Miller propose un point d’appui prĂ©cieux quand il Ă©nonce que la fonction du signe est à rapporter à la jouissance [5]. Dans ce cas, il semble que le mot esclave » soit le signe d’une jouissance, celle du dominant, celle de l’homme sur les femmes. Peut-on rajouter, celle de l’homme blanc et français de surcroit ? L’article ne le prĂ©cise pas, mais dans la logique mĂ©tonymique de l’intersectionnalitĂ© et des stratifications des discriminations, c’est la sĂ©rie qui se dĂ©roule. Cette jouissance se fait certitude La certitude est du cĂŽtĂ© [
] oĂč sa jouit » [6]. SĂ©parons alors, l’exigence pressante de la satisfaction de la rĂ©paration de l’offensĂ©e, la jouissance du pouvoir de la direction dans la sentence et le buzz pour les mĂ©dias qui fabriquent de l’émoi. Mais pour chacun des trois, le rejet et la discrimination est de mise, et ce n’est que par l’exclusion et le faire taire » que s’ordonnance la rĂ©ponse. Alors dans la conversation, il est peut-ĂȘtre possible de rĂ©introduire le mot en tant que signifiant, soit ce qui reprĂ©sente un sujet pour un autre signifiant, et ainsi mettre Ă  jour que la jouissance imputĂ©e Ă  l’autre n’est peut-ĂȘtre pas celle que l’on croit, ni celle qui paraĂźt ni celle de qui elle est. Car c’est dans la parole retrouvĂ©e, adressĂ©e Ă  un autre que l’équivoque, les assonances, les rĂ©sonnances, l’impossible de faire Un avec l’autre auquel le poĂšte se heurte, trouvent Ă  se glisser. Laissons le dernier mot au poĂšte C’était un homme, il suivait toujours son idĂ©e. C’était une idĂ©e fixe, et il s’étonnait de ne pas avancer. » [7] [1] Cf. Baillargeon N., Ils ont osĂ© ! », Le Devoir, 12 juin 2021, publication en ligne [2] Lacan J., Le SĂ©minaire, livre VIII, Le Transfert, texte Ă©tabli par Miller, Paris, Seuil, 2001, p. 419. [3] Lacan J., Le SĂ©minaire, livre X, L’Angoisse, texte Ă©tabli par Miller, Paris, Seuil, 2004, p. 128. [4] Lacan J., Le SĂ©minaire, livre XXIV, L’insu que sait de l’une bĂ©vue s’aile Ă  mourre », leçon du 15 mars 1977, Ornicar ?, n°17/18, printemps 1979, p. 11. [5] Cf. Miller in Miller & Laurent É., L’orientation lacanienne. L’Autre qui n’existe pas et ses comitĂ©s d’éthique », enseignement prononcĂ© dans le cadre du dĂ©partement de psychanalyse de l’universitĂ© Paris 8, cours du 5 mars 1997, inĂ©dit. [6] Miller Introduction Ă  la lecture du SĂ©minaire L’angoisse de Jacques Lacan », La Cause freudienne, n°59, fĂ©vrier 2005, p. 78, disponible sur le site de Cairn. [7] Cf. PrĂ©vert J., Fatras, Paris, Gallimard, 1966. Articles associĂ©s Le Commandeur et l’anaRlyste3 juillet 2022 Par Katty Langelez-Stevens Judith et le Commandeur3 juillet 2022 Par Jacques-Alain Miller L’anaRlyste3 juillet 2022 Par Jacques-Alain Miller UFORCA – Cinq remarques au cas prĂ©sentĂ© par Nathalie Crame3 juillet 2022 Par Jacques-Alain Miller Edito Crise climatique et psychanalyse26 juin 2022 Par Martine Versel nĂ© le 4 fĂ©vrier 1900, Ă  est un enfant heureux et gai qui rit en toutes circonstances. Il ne manque aucune fĂȘte, aucun cirque et dĂ©jĂ , se passionne pour le monde du théùtre. Son pĂšre qui connaissait des acteurs, l’emmenait en coulisses avant que les spectacles ne ne veut rien savoir de tout ce qui s’appelle PRISON, il n’aime guĂšre les prĂȘtres et serviteurs d’ Église, car cela reprĂ©sente, Ă  ses yeux, le pouvoir autoritaire, la passĂ©isme le plus absolu et le conformisme le plus bornĂ©. La violence de l’anticlĂ©ricalisme prĂ©vertien sera souvent rejetĂ©e avec dĂ©goĂ»t et escamotĂ©e au profit de son intĂ©rĂȘt pour les enfants, les fleurs ou les petits oiseaux. Sa mĂšre commence, dĂšs son jeune Ăąge, Ă  lui lire des contes de fĂ©es, elle l’initie au monde la fiction et du rĂȘve. C’est elle qui lui apprend Ă  lire. Ses prĂ©fĂ©rences David Copperfield, La Dame de Montsoreau, Les Trois Mousquetaires...Le 1er fĂ©vrier 1907, Jacques PrĂ©vert arrive Ă  Paris, dĂ©bute l’école et ce, en retard ! Il dĂ©teste rester des heures sans bouger, Ă  Ă©couter un maĂźtre ennuyeux qui le gronde lorsqu’il regarde les oiseaux ou les fleurs Ă  l’extĂ©rieur. Ce dĂ©goĂ»t se transposera dans ses Ă©crits Page d’écriture et Le Cancre Paroles.Il accompagne souvent son pĂšre chez les pauvres et il se met Ă  les aimer, Ă  comprendre leurs joies et leurs peines, Ă  dĂ©couvrir les trĂ©sors de gĂ©nĂ©rositĂ©, de dĂ©licatesse et de poĂ©sie qui se cachent au fond du cƓur des plus dĂ©munis de la sociĂ©tĂ©. Il constate que le monde n’est pas toujours bon ; mais heureusement il y a le rĂȘve, la lecture et le cinĂ©ma...Son petit frĂšre, Pierre, deviendra metteur en scĂšne et Jacques Ă©crira les scĂ©narios et les dialogues d’un grand nombre de l’époque du cinĂ©ma muet 1908. Le soir, il va souvent au théùtre, sans payer son pĂšre est critique dramatique et il dĂ©vore plusieurs livres. L’école est insupportable pour lui et son frĂšre Jean, donc ils changent d’école une grande cour exposĂ©e au soleil et de beaux arbres.1909 - Il commence de plus en plus Ă  faire l’école buissonniĂšre et il s’instruit dans la rue. Le regard de Jacques se teint de tristesse et ne le quittera jamais tout Ă  fait, Ă  la vision dĂ©solante du monde qui l’ - Il dĂ©mĂ©nage Ă  nouveau et se fait de nouveaux amis dont Gavroche. Ils font les cents coups et se retrouvent mĂȘme au commissariat de police. Ces errances ne l’empĂȘchent pas de dĂ©crocher son certificat d’études , qui ne lui procure aucune satisfaction particuliĂšre. Sa joyeuse insouciance de ses premiĂšres annĂ©es se brisa dĂ©finitivement vers 10-11 ans, l’indiffĂ©rence est devenue une forme de - Il abandonne dĂ©finitivement l’école et essaie de gagner sa vie. ParallĂšlement, la guerre s’est dĂ©clarĂ©e et dans toute son atrocitĂ©, elle lui fait Son frĂšre Jean meurt, alors ĂągĂ© de 17 ans, de la fiĂšvre - Il est forcĂ© de s’engager dans la marine son attitude n’est pas exemplaire et il frĂ©quente souvent les prisons.1922 - Le service militaire s’achĂšve enfin. Le goĂ»t pour la littĂ©rature ne fait que s’amplifier il frĂ©quente les librairies et rencontre des auteurs 1924 - Il dĂ©couvre avec intĂ©rĂȘt La RĂ©volution - Il rencontre des surrĂ©alistes le non-conformisme absolu, l’irrĂ©vĂ©rence totale et aussi la belle humeur y rĂ©gnaient. Rue du ChĂąteau ou au CafĂ© Cyrano Ils commencĂšrent surrĂ©alistes Ă  jouer au cadavre exquis, source naturelle d’inspiration. Cependant, il ne publia rien dans La RĂ©volution - Il rĂ©dige avec son frĂšre Pierre le scĂ©nario d’un reportage sur Paris Souvenirs de Paris ou Paris - Express . Il fonde alors, la sociĂ©tĂ© de production Roebuck films. HĂ©las, le film n’est pas un succĂšs. AprĂšs avoir Ă©crit une critique Ă  l’endroit de Breton, Mort d’un Monsieur, il se sĂ©pare d’avec le mouvement surrĂ©aliste. Il considĂšre cependant, que ce mouvement a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans toute la littĂ©rature qui a - Naissance de PrĂ©vert en tant qu’écrivain ne ressemble Ă  aucun autre auteur .1932 - Une troupe est fondĂ©e, et on lui demande d’écrire des textes pour eux. Cette troupe deviendra plus tard, le groupe Octobre. Sa femme, Simone, le - Joseph Kosma chante les poĂšmes de PrĂ©vert les plus connus La PĂȘche Ă  la baleine, Barbara, Les Feuilles Ă©crit beaucoup de piĂšces de théùtre oĂč il y joue et fait jouer ses amis de la troupe Octobre, maintenant fusionnĂ©e avec une autre troupe. Il se moque des bourgeois, des curĂ©s, de militaires... ce qui provoquait des - Sa compĂ©tence est de plus en plus reconnue par les professionnels du cinĂ©ma. En plus des nombreux films, dont il Ă©crit les scĂ©narios et dialogues, il produit de nombreux textes pour le compte de revues. Il revoit Janine, qu’il avait rencontrĂ©e en 1933 et ne se quittent plus. Premier collage1945 - Il publie des livres pour enfants, son premier Contes pour enfants pas - Publication de Paroles ayant pour rĂ©sultat un Ă©norme - Un dessin animĂ© Le Petit Soldat est suivi de La BergĂšre et le Ramoneur . Ce court mĂ©trage remporta le Grand Prix International du dessin animĂ© Ă  la Biennale de - La Pluie et le Beau Temps est son nouveau recueil. Ici on peut y dĂ©couvrir un PrĂ©vert conteur, poĂšte, dramaturge, pamphlĂ©taire, lyrique, rĂ©aliste et - il travaille Ă  l’adaptation du roman de Victor Hugo, Notre - Dame- de - Paris .1962 - Avec AndrĂ© Villers et son ami Picasso, il publie deux livres de photos, peintures et collages. Pablo Picasso a d’ailleurs fait un portrait de - Il publie Histoires et D’autres Histoires une sorte de continuitĂ© du livre Histoires de - Il publie - Un journaliste s’entretient avec PrĂ©vert et publie, trois ans plus tard. le rĂ©sultat de leur rencontre dans un livre nommĂ© - Il publie fut le scĂ©naristes de plusieurs films cĂ©lĂšbresDrĂŽles de dramesLes visiteurs du soirLes enfants du paradis de CarnĂ©RemorqueLumiĂšre d’étĂ©Le 11 avril 1977, Jacques PrĂ©vert s’éteintĂ  Omonville - la - Petite, Manche.oeuvres PAROLES [1949] . Collection Le Point du Jour, Gallimard DES BÊTES... [1950]. Hors sĂ©rie, Gallimard -art- SPECTACLE [1951]. Collection Le Point du Jour, Gallimard LETTRE DES ÎLES BALADAR [1952]. Hors sĂ©rie, Gallimard LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS [1955] . Collection Le Point du Jour, Gallimard HISTOIRES [1963]. Collection Le Point du Jour, Gallimard FATRAS [1966]. Collection Le Point du Jour, Gallimard CHOSES ET AUTRES [1972]. Collection Le Point du Jour, Gallimard ARBRES [1976], Collection blanche, Gallimard GRAND BAL DU PRINTEMPS suivi de CHARMES DE LONDRES [1976] Collection blanche, Gallimard SOLEIL DE NUIT [1980] .Collection blanche, Gallimard COLLAGES [1982]. Textes d'AndrĂ© Pozner , prĂ©face de Philippe Soupault. Albums Beaux Livres, Gallimard LA CINQUIÈME SAISON [1984] . Édition d'Arnaud et DaniĂšle - - - - Laster. Collection blanche, Gallimard LA FLEUR DE L'ÂGE - DRÔLE DE DRAME [1988]. Hors sĂ©rie, Gallimard- JENNY - LE QUAI DES BRUMES [1988] , Hors sĂ©rie, Gallimard LE CRIME DE MONSIEUR LANGE - LES PORTES DE LA NUIT [1990]. Hors sĂ©rie, Gallimard ATTENTION AU FAKIR ! suivi de TEXTES POUR LA SCÈNE ET - - - - -L'ÉCRAN [1995] . Édition d'AndrĂ© Heinrich. Collection Les Cahiers de la NRF, Gallimard CORTÈGE [1998] . Un livre conçu et rĂ©alisĂ© par Massin. Hors sĂ©rie, GallimardPour toi mon amourJe suis alle au marche aux oiseauxEt j'ai achete des oiseauxPour toimon amourJe suis alle au marche aux fleursEt j'ai achete des fleursPour toimon amourJe suis alle au marche a la ferrailleEt j'ai achete des chainesDe lourdes chainesPour toimon amourEt puis je suis alle au marche aux esclavesEt je t'ai chercheeMais je ne t'ai pas trouveemon BarbaraIl pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-lĂ Et tu marchais sourianteÉpanouie ravie ruisselanteSous la pluieRappelle-toi BarbaraIl pleuvait sans cesse sur BrestEt je t'ai croisĂ©e rue de SiamTu souriaisEt moi je souriais de mĂȘmeRappelle-toi BarbaraToi que je ne connaissais pasToi qui ne me connaissais pasRappelle-toiRappelle-toi quand mĂȘme ce jour-lĂ N'oublie pasUn homme sous un porche s'abritaitEt il a criĂ© ton nomBarbaraEt tu as couru vers lui sous la pluieRuisselante ravie Ă©panouieEt tu t'es jetĂ©e dans ses brasRappelle-toi cela BarbaraEt ne m'en veux pas si je te tutoieJe dis tu a tous ceux que j'aimeMĂȘme si je ne les ai vus qu'une seule foisJe dis tu a tous ceux qui s'aimentMĂȘme si je ne les connais pasRappelle-toi BarbaraN'oublie pasCette pluie sage et heureuseSur ton visage heureuxSur cette ville heureuseCette pluie sur la merSur l'arsenalSur le bateau d'OuessantOh BarbaraQuelle connerie la guerreQu'es-tu devenue maintenantSous cette pluie de ferDe feu d'acier de sangEt celui qui te serrait dans ses brasAmoureusementEst-il mort disparu ou bien encore vivantOh BarbaraIl pleut sans cesse sur BrestComme il pleuvait avantMais ce n'est plus pareil et tout est abĂźmĂ©C'est une pluie de deuil terrible et dĂ©solĂ©eCe n'est mĂȘme plus l'orageDe fer d'acier de sangTout simplement des nuagesQui crĂšvent comme des chiensDes chiens qui disparaissentAu fil de l'eau sur BrestEt vont pourrir au loinAu loin trĂšs loin de BrestDont il ne reste d' n'aimais personne dans le mondeJe n'aimais personne sauf celui que j'aimaisMon amant mon amant celui qui m'attiraitMaintenant tout a changĂ© est-ce lui qui a cessĂ© de m'aimerMon amant qui a cessĂ© de m'attirer est-ce moi?Je ne sais pas et puis qu'est-ce ça pet faire tout ça?Maintenant je suis couchĂ©e sur la paille humide de l'amourToute seule avec tous les autres toute seule dĂ©sespsĂšrĂ©eFille de fer-blanc fille rouillĂ©eO mon amant mon amant mort ou vivantJe veux que tu te rappelles autrefoisMon amant celui qui m'aimait et que j' canreIl dit non avec la tĂȘteMais il dit oui avec le coeurIl dit oui Ă  ce qu'il aimeIl dit non au professeurIl est deboutOn le questionneEt tous les problĂšmes sont posĂ©sSoudain le fou rire le prendEt il efface toutLes chiffres et les motsLes dates et les nomsLes phrases et les piĂšgesEt malgrĂ© les menaces du maĂźtreSous les huĂ©es des enfants prodigesAvec des craies de toutes les couleursSur le tableau noir du malheurIl dessine le visage du tendre et dangereux visage de l'amourLe tendre et dangereuxvisage de l'amourm'est apparu un soiraprĂšs un trop long jourC'Ă©tait peut-ĂȘtre un archeravec son arcou bien un musicienavec sa harpeJe ne sais plusJe ne sais rienTout ce que je saisc'est qu'il m'a blessĂ©epeut-ĂȘtre avec une flĂšchepeut-ĂȘtre avec une chansonTout ce que je saisc'est qu'il m'a blessĂ©eblessĂ©e au coeuret pour toujoursBrĂ»lante trop brĂ»lanteblessure de l' Enfants Qui s'AimentLes enfants qui s'aiment s'embrassent deboutContre les portes de la nuitEt les passants qui passent les dĂ©signent du doigtMais les enfants qui s'aimentNe sont lĂ  pour personneEt c'est seulement leur ombreQui tremble dans la nuitExcitant la rage des passantsLeur rage, leur mĂ©pris, leurs rires et leur envieLes enfants qui s'aiment ne sont lĂ  pour personneIls sont ailleurs bien plus loin que la nuitBien plus haut que le jourParis at NightTrois allumettes une Ă  une allumĂ©es dans la nuitLa premiĂ©re pour voir ton visage tout entierLa seconde pour voir tes yeuxLa derniĂšre pour voir ta boucheEt l'obscuritĂš tout entiĂšre pour me rappeler tout celaEn te serrant dans mes bras.

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