yeple deuxiĂšme sur la photo de oldschool c'est le mien , je l'ai eu pour 120€ et des boites vides en bonus (mais pas les vraies de vraies d'Ă©poque), j'Ă©tais vraiment content d'enfin en trouver un (et pas loin , env.40km, comme je disais, mon vendeur , ancien forain me disait que qq'un d'autre avait fait lyon-pyrĂ©nĂ©es dans la nuit direct pour venir prendre 2 autres). Cheveuxblonds ou blanc clair sur la nuqueUn toi inconnu. FiĂšvre et glace de ton regard bleu sous le tourment du front ». A contre-courant, Ă©galement, la surprenante nouvelle RAYON HOMMES de Fabienne Kanor, dans laquelle l’épouse d’un riche cadre bancaire africain, est chargĂ©e par ce dernier de faire le tour des capitales pour l’alimenter en cravates chics. Vous Quandje voyais pas des bidonvilles se construire petit Ă  petit dans ma banlieux, c’était mieux avant aussi ! On pourrait continuer longtemps je pense. Rien n’est tout blanc ou tout noir. RÉTRO]-Gaming : "c'Ă©tait mieux aaavant" ! {Djeun's interdits} Ensuite ils sont devenus des portages du PC, que l'Amiga ne pouvait techniquement plus suivre. Le vote du GOTY 1992: c'est par lĂ  ! WIS 18 INT 17 CHA 13. 21/05/2022, 14h29 #2943. Strife. Voir le profil Voir ses messages Message privĂ© Tyranaus0r Ville C sur L. EnvoyĂ© par Baalim. Faut dire, si tu avais les RĂ©coltezvotre plante quand tous les trichomes sont laiteux avant le dĂ©but de l'oxydation des premiers trichomes, cela permet en gĂ©nĂ©ral de possĂ©der un effet plus stimulant, plus clair, moyen "brumeux". A bientĂŽt. Don Pedro Est client d'Alchimia 05-04-2020. hgPj0s. 11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 0009 Sur un forum, comme il en existait avant que Face de Bouc draine les chalands, un brave continental notait Au cours d'un de mes sĂ©jours en Corse au dĂ©but des annĂ©es 60, j'ai vu, lors d'une excursion Ă  Corte, une laiterie coopĂ©rative arborant le macaron caractĂ©ristique du Roquefort SociĂ©tĂ©. StupĂ©fait qu'on puisse fabriquer du roquefort en Corse, j'ai interrogĂ© notre guide local qui nous a affirmĂ© que si, bien Ă©videmment, on ne fabriquait » pas de roquefort dans l'Île de BeautĂ©, une partie des laits collectĂ©s pour la fabrication des fromages locaux Ă©tait nĂ©anmoins utilisĂ©e pour prĂ©parer et ensemencer des pains » de fromage qui Ă©taient ensuite expĂ©diĂ©s sur le continent pour affinage dans les caves appropriĂ©es afin de justifier de l'appellation de roquefort. » Oui il en fut ainsi, voir l’histoire plus loin. Mais aujourd’hui la Corse est dans une situation paradoxale. Elle a le lait de brebis le mieux payĂ© des trois bassins traditionnels entre 1200 et 1250 euros les mille litres. Pourtant, la production ne cesse de baisser, alors que le succĂšs des fromages corses ne se dĂ©ment pas. Entre 2008 et 2012, nous avons perdu 1,6 million de litres », indique Antoine Ottavi, prĂ©sident de l’interprofession laitiĂšre ovine et caprine de Corse ILOCC. La collecte s’élevait l’an dernier Ă  6,5 millions de litres. Cependant, 30 % de la production quelque 3 millions de litres sont transformĂ©s directement Ă  la ferme. Pour satisfaire la demande des industriels, il manque de 1,5 Ă  2 millions de litres qui sont importĂ©s de Sardaigne et du bassin de Roquefort. Nous craignons que la baisse de la collecte continue sur la mĂȘme pente », dit Antoine Ottavi. En Corse, l’accĂšs au foncier reste souvent prĂ©caire. Cela n’incite pas Ă  rĂ©aliser des investissements productifs ni Ă  l’amĂ©lioration de la productivitĂ©. L’accĂšs aux financements est difficile. Le sous-Ă©quipement, notamment en bĂątiments et Ă©quipements de traite, est important. Ce qui accroĂźt la pĂ©nibilitĂ© du travail. De plus, la population des Ă©leveurs est vieillissante la moitiĂ© a plus de 50 ans. Plusieurs actions ont Ă©tĂ© lancĂ©es pour stopper cette hĂ©morragie. Mais, la tĂąche est difficile. Parmi la quinzaine d’entreprises, dont un seul groupe national SociĂ©tĂ© des Caves, neuf ont créé un GIE pour s’approvisionner Ă  l’extĂ©rieur. Ce sont des solutions Ă  moyen terme, mais Ă  long terme la situation est vraiment problĂ©matique, assure le prĂ©sident de l’ILOCC. Il est plus facile d’avoir une collecte propre que de s’approvisionner auprĂšs des grands groupes ». Cette situation fragilise les petites laite- ries qui ne parviennent pas Ă  atteindre une taille critique. Co-produit de la transformation fromagĂšre, le brocciu 420 tonnes par an est la seule AOP fromagĂšre de l’üle de BeautĂ©. Le plateau des fromages corses est pourtant d’une grande richesse. L’un des enjeux de la filiĂšre est de parvenir Ă  identifier ses produits avec des signes officiels de qualitĂ©. Nous travaillons sur trois ou quatre projets d’AOP sartinese, bastelicacciu, venachese, niolo, avec le lait produit en Corse, et sur un projet d’IGP sur les pĂątes pressĂ©es pour du lait transformĂ© en Corse mais avec la possibilitĂ© de s’approvisionner Ă  l’extĂ©rieur, explique Antoine Ottavi. Il y a un consensus de la filiĂšre autour de ces projets ». La dĂ©gradation de la collecte est d’autant plus dommageable que le potentiel de marchĂ© des fromages corses est loin d’ĂȘtre exploitĂ©. Environ 70 % des fromages sont Ă©coulĂ©s sur le marchĂ© local et le reste sur le continent Rungis notamment et Ă  l’export. » Ă©gouttage du caillĂ©, fromagerie de la socitĂ© des caves de Roquefort Ă  l'Ile Rousse 1955 La lĂ©gende veut que l'origine de l'installation des industriels de Roquefort en Corse tienne Ă  la rencontre fortuite, aux eaux de Vichy, d'un nĂ©gociant aveyronnais, d'un Corse et d'un fromage de Niolo, blanc et gras, qui ne pouvait Ă©chapper Ă  son sort d'ĂȘtre mangĂ© ». Plus que cette rencontre factuelle, l'intĂ©rĂȘt que les industriels du roquefort vont porter Ă  la Corse tient Ă  deux facteurs d'une part la nĂ©cessitĂ© d'Ă©tendre leur aire de collecte pour faire face Ă  la demande croissante de fromage ­ une extension que facilite l'amĂ©lioration des transports maritimes ­, et d'autre part, le dĂ©calage des dates de lactation entre Corse et Rayon. En effet, en Corse les mises-bas ont lieu Ă  l'automne pour les brebis, la traite a donc lieu de novembre Ă  mai, alors que dans le Rayon elle est plus tardive, de fĂ©vrier-mars Ă  juillet. Des grandes maisons de Roquefort, c'est Louis Rigal qui, le premier, a entrepris la fabrication de roqueforts blancs en Corse. Il Ă©tait Ă  la recherche de lait et ne pouvait plus surenchĂ©rir sur ses concurrents pour leur voler » des producteurs dans le Rayon. Il se serait Ă©galement aperçu Ă  la lecture de sa correspondance commerciale que, de Paris et de la rĂ©gion du Nord, on lui demandait surtout des fromages frais n'ayant pas acquis ce piquant, ce relevĂ© qu'ils prennent d'habitude Ă  l'affinage ». Or, le dĂ©sir de cette clientĂšle n'Ă©tait facile Ă  satisfaire que durant les premiers mois de traite de mars Ă  aoĂ»t ; c'est alors qu'il se serait avisĂ© que la Corse Ă©tait un pays essentiellement adonnĂ© Ă  la culture pastorale, que, grĂące Ă  l'influence du doux climat maritime, le pacage des bestiaux y Ă©tait possible Ă  un moment oĂč les rigueurs hivernales obligent les fermiers de nos rĂ©gions aveyronnaises Ă  nourrir les troupeaux dans les bergeries ». La pĂ©riode de traite corse est d'autant plus intĂ©ressante qu'elle correspond au pic de consommation septembre Ă  mai. Non seulement elle permet d'offrir des roqueforts primeurs aux consommateurs, mais aussi de rĂ©duire les frais de stockage en chambre froide. DĂšs 1894, Louis Rigal rĂ©alise des essais. Il Ă©prouve un certain nombre de difficultĂ©s Ă  discipliner les bergers, toujours errants Ă  travers le maquis ». Mais il finit, en 1899, par installer une fromagerie et par faire des bĂ©nĂ©fices. En 1901, il est Ă  la tĂȘte de six laiteries rĂ©parties en Balagne, Casinca et dans la plaine d'AlĂ©ria. Le succĂšs aidant, il est imitĂ© par d'autres industriels en 1901, la maison Maria Grimal et la SociĂ©tĂ© des caves et des producteurs rĂ©unis de Roquefort crĂ©ent Ă©galement six laiteries. Ainsi dĂšs 1905, prĂšs de 1 400 000 litres de lait sont collectĂ©s en Corse, soit environ 5 % de la production de pĂątes de roquefort. Le nombre de laiteries progresse avec rapiditĂ©, surtout aprĂšs la PremiĂšre guerre mondiale, pĂ©riode pendant laquelle le lait tend Ă  manquer sur le Rayon. » Il est clair que les industriels de Roquefort ne sont pas venus s'approprier des savoir-faire fromagers en Corse, mais chercher une matiĂšre premiĂšre pour produire leur propre fromage et selon leur propre logique industrielle. D'ailleurs les laiteries de Roquefort sont dĂ©nommĂ©es succursales » et le lait corse n'est collectĂ© qu'en fonction des besoins de Roquefort lorsque la campagne roquefortaine n'est pas commencĂ©e. Les maisons de nĂ©goce ne revendiquent pas non plus la provenance corse, mĂȘme si les fromages blancs corses revĂȘtent des qualitĂ©s particuliĂšres et ont des destinations prĂ©cises. » La suite ICI link À travers la chronique d'un siĂšcle de relations entre les industriels aveyronnais du Roquefort et les producteurs corses, cet article se propose d'analyser les transmissions, les Ă©changes ou les appropriations successives qui ont pu s'opĂ©rer entre les deux cultures laitiĂšres et fromagĂšres. Cette chronique peut ĂȘtre analysĂ©e en trois temps. Celui de la rencontre Ă  la fin du siĂšcle dernier. Celui de l'hĂ©gĂ©monie des industriels de Roquefort en Corse, pĂ©riode oĂč la culture fromagĂšre traditionnelle corse est bouleversĂ©e alors que celle de l'industrie du Roquefort est Ă  son apogĂ©e. Celui, enfin, courant des annĂ©es 1970 Ă  nos jours, qui serait le temps du repli de la fabrication du roquefort et de la redĂ©couverte du patrimoine rĂ©gional corse, tant par les Corses que par les industriels de Roquefort. » Published by JACQUES BERTHOMEAU - dans Billet Du 17 au 20 mai 2022, avec BalĂĄzs, nous sommes allĂ©s nous frotter Ă  l’envers du Mont Blanc, certainement l’un des coins les plus sauvages du massif, surtout en cette saison. AprĂšs une premiĂšre expĂ©rience ensemble plutĂŽt convaincante, nous avons dĂ©cidĂ© d’aller visiter l’arĂȘte du Brouillard. Plusieurs variantes sont possibles pour atteindre le col Emile Rey et la partie sommitale commune, nous avons optĂ© pour l’intĂ©grale qui part du Lac des Marmottes en Val Veny et qui termine au Mont Blanc pour un dĂ©nivelĂ© total de 3500 mĂštres et 7 km de parcours d’arĂȘte. Nous avons atteint le sommet du Mont Blanc le 19 mai aprĂšs 3 journĂ©es bien remplies et 2 bivouacs Ă  la belle. Lundi 21h30, on prend la route pour les Grandes » Alpes. AprĂšs un dodo en mode routier sur l’autoroute italienne et un levĂ© matinal, nous arrivons en Val Veny. Bonne surprise du matin, la route a rĂ©ouvert jusqu’au parking de FrĂȘney et nous gagnons une bonne heure et demie. Sur la route, nous avons un superbe visuel sur la face sud du Mont Blanc et notre arĂȘte celle de gauche sur la photo du Col du Brouillard 3288 m jusqu’au Mont Blanc de Courmayeur 4748 m, en passant par la Pointe Baretti 4013 m, le Mont Brouillard 4069 m, le Col Emile Rey 4030 m et la Pointe Louis AmĂ©dĂ©e 4460 m. Un bon chantier s’annonce ! La colline boisĂ©e cache la premiĂšre partie de l’arĂȘte que l’on voit mieux ci-dessous en arriĂšre plan de l’Aiguille ronde » du Chatelet. Mardi 8h20 donc, fins prĂȘts avec nos gros sacs sur le dos
 Au menu du jour avancer ! AprĂšs un Ă©chauffement relativement roulant le long de la moraine du glacier du Miage, on attaque l’arĂȘte juste au dessus de la zone humide du Lac des Marmottes, la pente est raide et l’on tient parfois les touffes d’herbe avec les mains pour enrayer les dĂ©sĂ©quilibres causĂ©s par les gros sacs. Il fait trĂšs chaud, on se console en se disant qu’il fera bon au bivouac ce soir ! Quelques 1000 m de dĂ©nivelĂ© plus tard, on attaque la grimpette, avec en apĂ©ro, les Aiguilles Rouges du Brouillard 3368 m. Assez vite, la neige apparaĂźt, la quantitĂ© est trop faible pour que les crampons soit utiles surtout dans l’état avancĂ© de transformation oĂč nous la trouvons, mais nous sommes contraints de rĂ©flĂ©chir » un peu pour passer au plus facile. Ci-dessous, BalĂĄzs dans une traversĂ©e sur feuillets mouvants. Le parcours des Aiguilles Rouges est beaucoup plus long et grimpant que ce que j’avais en tĂȘte et Ă  17h, nous avons Ă  peine le visuel sur le Col du Brouillard. La suite de la course se dessine gĂ©nĂ©rant un sentiment mĂȘlant excitation et 
 peur ! Nous arrivons au col Ă  19h, bien entamĂ©s, au dessus de nous la neige prend le dessus sur le rocher et nous dĂ©cidons de bivouaquer ici pour profiter du regel, mĂȘme mĂ©diocre, du lendemain. Un petit coup d’Ɠil en arriĂšre, nos aiguilles du jour pavanent dans les derniĂšres lueurs du crĂ©puscule. Nous ne trouvons aucuns emplacements de bivouacs rocheux et dĂ©cidons de monter notre camp entre neige et rocher. En face de nous Ă  l’ouest, les Aiguilles de TrĂ© la TĂȘte. BalĂĄzs a le smile, il dĂ©balle son nouveau joujou, un Thermarest confort -10°C flambant neuf ! Une popotte plus tard, nous sommes repus, c’est l’heure de l’emmitouflage. MalgrĂ© un rythme honnĂȘte, nous sommes encore bas sur l’arĂȘte et dĂ©cision prise de mettre le rĂ©veil pour 2 h le lendemain. La courte nuit est douce et nous dormons bien. Mercredi 2 h, le bip retentit, c’est matinal mais nous sommes relativement reposĂ©s. Petite dĂ©gustation du mix avoine, amandes, fruits secs, capuccino latte concoctĂ© par BalĂĄzs et on se met en mouvement tranquillement. Comme prĂ©vu le regel est bof, en se faisant lĂ©ger on reste en surface et tout d’un coup, on enfonce jusqu’à mi-cuisse 
 On est content de trouver des ilots rocheux 
 La lune est presque pleine et la nuit est claire, l’ambiance est dingue. Et puis ce sont les couleurs de l’aube qui s’invitent au spectacle. La journĂ©e s’annonce radieuse, sa majestĂ© la Noire de Peuterey se dessine dĂ©jĂ  dans le ciel. Nous avons chaussĂ© les crampons dĂšs le dĂ©part du bivouac, la course est devenu trĂšs mixte. Nous avançons bien de nuit et lorsque le soleil se lĂšve, on est plus trĂšs loin de la Baretti. Quelle vue sur les Aiguilles de Peuterey, c’est dur de se concentrer sur son escalade ! Il est autour des 9 heures lorsque nous atteignons le Col Emile Rey, on a bien bossĂ© mĂȘme si toute cette neige ne nous permet pas de vraiment courir ». En contrepartie, l’ambiance est devenue patagonienne et on en prend plein les mirettes. A chaque fois que je me retourne vers BalĂĄzs pour le tchatcher je me dis oh putain con, c’est beau ! ». TrĂšs vite, nous sommes face au crux de la course, un petit bastion encaissĂ© de 80 mĂštres. Il est arborĂ© de charmantes sculptures sorbets prĂȘtes Ă  se pĂ©ter la gueule au moindre coup de piolet. En gĂ©nĂ©ral parcouru relativement sec, la montagne propose aujourd’hui une glace pourrie et de la flotte qui gerbe de toutes les fissures, sympa ! C’était plus ou moins prĂ©visible mais quand on est devant ça fait toujours drĂŽle 
 Ca protĂšge quand mĂȘme pas trop mal et je repĂšre un piton jaune salvateur. Oui il est jaune, on devrait pas trop tirer dessus mais compte tenu des circonstances tout est permis et la lame du piolet se glisse parfaitement dans l’Ɠil du piton. Un rĂ©ta plus tard et je crie relais Ă  BalĂĄzs, ouf ! Celui-ci me rejoint en 2 – 2, fumant ! La longueur suivante est plus cool puis il faut encore s’employer pour sortir dans la pente de neige qui nous sort des difficultĂ©s. Les passages peu raides sont encombrĂ©s d’eau ou de neige et on dĂ©cide d’artifer une fissure raide oĂč on trouve un Friend coincĂ© 
 L’aventure ! On est mieux dans le nĂ©vĂ© de sortie mais pas franchement mieux, la neige est en soupe et dessous glace bĂ©ton 
 Le piolet light me rebondit dessus Ă  chaque ancrage. L’aventure ! Bon on arrĂȘte les conneries et on retrouve le caillou, re-ouf ! La suite redevient un petit peu plus conventionnelle »  Mais on brasse copieux dans la lourde, dĂšs qu’on trouve un bout de caillou, on se rue dessus. On surplombe maintenant l’arĂȘte parcourue le matin et la veille, c’est assez splendide. On a comme atteint un point de non-retour. Quelques pentes de neige et mixte plus tard, on atteint enfin la Pointe Louis AmĂ©dĂ©e, nommĂ©e ainsi en l’honneur du Duc des Abruzzes Louis AmĂ©dĂ©e de Savoie. L’heure a filĂ©, il est 17 heures. Face Ă  nous, on peut observer les derniĂšres difficultĂ©s pour atteindre la longue crĂȘte sommitale. On Ă©change avec BalĂĄzs un petit regard qui en dit long, ce sera pour demain. Ce soir on pionce sur la Louis AmĂ©dĂ©e. Difficile de rendre en photos l’absolue dinguerie de ce bivouac, heureusement BalĂĄzs a immortalisĂ© l’instant en vidĂ©o. Ayant quelques notions de hongrois, je traduis en court sa pensĂ©e du moment Mayday, mayday, je suis sĂ©questrĂ© par un fou, si quelqu’un m’entend, dĂ©clenchez tout de suite les secours » !!! L’endroit est magique, on se sent tout petit sur notre promontoire. A nos pieds, les grandes arĂȘtes de l’Envers, les bassins du FrĂȘney, du Brouillard et du Mont Blanc. Les nuages vont et viennent et lorsqu’il disparaissent, on a le droit Ă  ce genre de paysage ; panoramique entre TrĂ© la TĂȘte et Mont Blanc. On se met tĂŽt au lit » avec dans l’idĂ©e un dĂ©part entre 2 et 3 h comme la veille. On a du mal Ă  estimer la durĂ©e du parcours qu’il nous reste jusqu’au sommet et la mĂ©tĂ©o du lendemain sera peut-ĂȘtre un peu plus rude. On prĂ©fĂšre bĂ©tonner. Il fait encore bien doux Ă  4500 m, pas de vent c’est presque trop beau. Vers 23 h, ce ne sont pas les ronfleries de BalĂĄzs qui me rĂ©veillent mais bien une pluie d’éclairs, d’abord la lumiĂšre puis quelques tonnements. Ce n’est pas encore sur nous, mais la proximitĂ© est inquiĂ©tante, je passe un coup de fil au PG qui check les derniĂšres animations, l’épisode sera court et difficile de dire s’il sera actif sur le Mont Blanc. Finalement, plus de peur que de mal et nous seront Ă©pargnĂ©s, les prĂ©visions seront passĂ©es complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de l’évĂšnement 
 Jeudi 2h45, nous attaquons la varappe et ça gronde encore un peu au loin, on attaque la journĂ©e par un rappel gazeux mĂȘme de nuit qui nous met tout de suite dans le bain et on oublie l’orage qui disparaĂźt. La couche de neige est bien Ă©paisse Ă  prĂ©sent et on prend le temps de tester les appuis avant de mettre du poids dessus 
 Nous arrivons au passage le plus grimpant de la journĂ©e encore de nuit, on fait cracher la frontale Ă  plein tube pour trouver le cheminement, ça grimpe sec pour du 4+ les crabes aux pieds mais pas d’impasse on trouve la ligne de faiblesse, dĂ©ment. Les pentes mixtes qui suivent sont plus conventionnelles et on sort sur la grande arĂȘte sommitale qui mĂšne au Mont Blanc de Courmayeur un peu aprĂšs l’aube. Ca commence Ă  sentir franchement le sommet mais quelle bambĂ©e encore cette fin d’arĂȘte ! On est bien dans le timing et maintenant on profite Ă  fond de la fin de la course. Je reviens en terrain connu au Mont Blanc de Courmayeur, c’est toujours rassurant surtout que nous l’avons trouvĂ©, Ă  prĂ©sent, le fameux brouillard de l’arĂȘte du Brouillard ! Il est 10 h lorsque nous atteignons le sommet du Mont Blanc. BalĂĄzs a puisĂ© tout au fond, mais aura Ă©tĂ© d’une grande vaillance. Il nous livre ses impressions en direct. Sous titre Mais bordel, personne Ă©coute sur cette frĂ©quence ? Je vous dis que ce mec va me flinguer, mayde mayde !!! ». Un petit coup de fil au PG pour leur dire que tout s’est bien fini concernant l’orage un grand merci Ă  eux pour l’assistance Ă  distance et on attaque la descente vers les Grands Mulets. Lorsqu’on bascule versant nord, retour du beau temps et abritĂ©s du vent, c’est le pied ! Il est 15h quand nous arrivons au refuge des Grands Mulets, quel accueil ! Pour une belle soirĂ©e et un repos bien mĂ©ritĂ©. Vendredi 12h30, on dĂ©barque Ă  Cham poil pil pour le burger et la mousse et frais comme des gardons pour le retour au bercail, des images plein la tĂȘte. Un Ă©norme bravo Ă  BalĂĄzs, trĂšs solide Ă  tous points de vue qui voulait faire une course le lendemain 
 Heureusement que j’avais un mot d’excuse. Une course bien mystique dans ces conditions, c’était dĂ©ment, merci la montagne. “Qui nous roulera la pierre Ă  l’entrĂ©e du tombeau ? Se demandent en chemin les femmes au petit matin de la rĂ©surrection ?” Marc 16,3. Chers frĂšres et sƓurs membres de la CommunautĂ© des Foulards Blancs, Cette question qui habite le cƓur des femmes qui se rendent au tombeau de JĂ©sus n’est–elle pas, pour nous, en cette fĂȘte de PĂąques d’une Ă©tonnante actualitĂ© ? Sous maintes formes, n’est ce pas une question qui monte aussi de nos cƓurs aujourd’hui ? Tant de situations apparemment sans issue, telles des pierres que l’on ne peut soulever. MalgrĂ© tout cela ces femmes avancent, portant leur parfums dans une totale gratuitĂ© d’amour pour accomplir un geste de compassion envers leur MaĂźtre et Seigneur. Une rĂ©ponse va ĂȘtre donnĂ©e Ă  leur question lancinante la pierre est roulĂ©e, et pourtant elle Ă©tait fort grande nous dit l’évangile de Saint Jean. Mais c’est surtout l’inattendu, l’inespĂ©rĂ©, le non-pensable, l’intervention de Dieu vous cherchez JĂ©sus le crucifiĂ©. Il est ressuscitĂ©. Il n’est plus ici. Voyez le lieu oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© »Mc 16,6. Il nous faudrait recevoir Ă  neuf, dans le silence du cƓur, cette Évangile, cette bonne nouvelle, l’unique finalement, qui rĂ©siste Ă  tout – qui seule peut Ă©clairer, fortifier, retourner nos voies sans issues fermĂ©es par une pierre fort grande Ne craignez pas j’étais mort et me voici vivant » Ap 1,18. Chers frĂšres et sƓurs, ce temps pascal nous est donnĂ© pour revivifier dans nos vies l’ aujourd’hui » de l’annonce faite aux femmes porteuses de parfum. AuprĂšs de nos frĂšres et sƓurs souffrants, proches ou lointains, n’avons-nous pas Ă  ĂȘtre, chacun d’entre nous et tous ensemble, comme ces porteuses d’aromates ? C’est notre plus haut service qui rĂ©sume tous les autres servir le corps de JĂ©sus dont chaque ĂȘtre humain est un membre aimĂ© ». N’est-ce pas lĂ  une mission et une vocation spĂ©cifique des Foulards Blancs ? N’est-ce pas lĂ  le rappel de ce que JĂ©sus avait montrĂ© Ă  ces apĂŽtres Ă  la derniĂšre CĂšne et qu’il a lĂ©guĂ© Ă  son Église ? Le Seigneur JĂ©sus, sachant que le PĂšre avait tout remis entre ses mains, qu’il Ă©tait venu de Dieu et qu’il retournait Ă  Dieu, se leva de table, quitta son vĂȘtement et prit un linge qu’il se noua Ă  la ceinture; puis Il versa de l’eau dans un bassin Il se mit Ă  laver les pieds de ses disciples et Ă  les essuyer avec le linge qu’Il avait Ă  la ceinture. » Jn 13, 3-6. A l’imitation du JĂ©sus Christ, chaque membre de la CommunautĂ© accueille ce geste et cet exemple d’abaissement du Seigneur en se mettant lui-mĂȘme au service de toutes les personnes en besoin d’assistance. Et cela est distinctement concrĂ©tisĂ© Ă  Lourdes, en ce lieu de service. Comme les femmes qui se sont rendues au tombeau du Seigneur, notre communautĂ© a vĂ©cu des moments particuliĂšrement difficiles face Ă  la pandĂ©mie du Covid le confinement, la fermeture du sanctuaire aux pĂšlerins. Nous rendons grĂące au Seigneur pour la saison des pĂšlerinages qui a dĂ©marrĂ© ce dimanche des Rameaux, le 10 avril, au Sanctuaire, aprĂšs 2 annĂ©es marquĂ©es par les difficultĂ©s imposĂ©es par la crise sanitaire. L’heure est venue pour le travail, oĂč chaque membre de la FraternitĂ© devra quitter son vĂȘtement pour revĂȘtir la tenue du service, l’uniforme, et passer au cou le foulard blanc et se mettre Ă  la suite du Christ avec l’aide de la Vierge Marie pour servir nos frĂšres et sƓurs dans le besoin qui viennent Ă  Lourdes. C’est l’occasion pour chacun de nous de vivre une des paroles de la Vierge Marie Ă  Bernadette comme le leitmotiv de l’annĂ©e pastorale 2022 Allez dire aux prĂȘtres », parole qui nous rappelle la mission de Bernadette auprĂšs de l’Église. Ayons confiance au Seigneur, laissons le Christ ressuscitĂ© faire son Ɠuvre en nous tout au long de cet Ă©tĂ©, c’est lui le Seigneur de nos vies, c’est lui qui conduit l’Église. Il vit, le Christ, notre espĂ©rance et il est la jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Le Christ vit et te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne De mĂȘme que le PĂšre m’a envoyĂ©, moi aussi je vous envoie » Jn 20,21. A tous et Ă  chacun heureuse fĂȘte de PĂąques. Ma proximitĂ© dans la priĂšre. PĂšre Blaise Ntunga, CficAumĂŽnier des Foulards BlancsChapelain du sanctuaire Notre Dame de Lourdes Plus que jamais, les Foulards Blancs Ă©taient particuliĂšrement impatients de retrouver la permanence de La Rochelle-Saintes. Aussi, pour placer la permanence sous la protection de la Vierge Marie, la perm de La Rochelle-Saintes, au complet, se rend Ă  la messe dominicale Ă  la basilique du Rosaire le dimanche 1er aoĂ»t Ă 18h30 et sous le soleil. Pour cette Ă©dition 2021, nous Ă©tions cinq Foulards Blancs MaĂ©va notre cheffe de perm, Constantin, LĂ©onard, Constance et scouts se sont joints Ă  nous, dont 3 cheftaines SUF et 3 compagnons SGDF, toutes dĂ©couvrant Lourdes pour la premiĂšre fois, et un chef SGDF, qui avait dĂ©jĂ  servi avec les FB il y a quelques matin, un rallye photo sur le thĂšme des JO nous permit Ă  la fois de faire connaissance, et de dĂ©couvrir tous les lieux de Lourdes, du sanctuaire Ă  l’accueil Saint Frai, oĂč nous serons amenĂ©s Ă  nous rendre lors du pĂšlerinage. En dĂ©but d’aprĂšs-midi, LĂ©onard et Constantin nous formĂšrent au maniement des voitures bleues, servant pour les dĂ©placements des effet, le brancardage reprĂ©sente une part importante du service que nous rendons auprĂšs de nos frĂšres et sƓurs malades. GrĂące Ă  ces temps de brancardage, nous avons la chance de rencontrer et de discuter avec les pĂšlerins que nous accompagnions la mĂȘme personne sur la semaine, ou que nous changions de pĂšlerin tous les jours, ces temps sont l’occasion de faire un maximum de rencontres avec ces personnes ainsi que leur vie, parfois trĂšs difficile, leurs joies, leurs galĂšres
 Et si l’échange verbale s’avĂšre impossible nous communiquons grĂące Ă  nos regards et sourires ! Certains pĂšlerins vont d’emblĂ©e nous toucher, comme Guy avec son harmonica, ou Emmanuel, le philosophe, ou encore cette dame qui accompagne sa fille de 56 ans. Avec d’autres, nous prendrons patience en essayant de les comprendre au mieux, et de les confier Ă  Marie dans notre cƓur. Tout est un peu particulier cette annĂ©e, le sanctuaire est moins frĂ©quentĂ©, notamment par les pĂšlerinages Ă©trangers, et les masques entravent parfois la communication. Pourtant au fil des jours et des discussions, nous arrivons Ă  dĂ©couvrir un peu plus les pĂšlerins Alain qui venait pour la premiĂšre fois arrivait enfin Ă  trouver sa place, Emmanuel qui revenait pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©cĂšs de sa femme est heureux de ce pĂšlerinage, qui finalement le touche plus que prĂ©vu
Chaque moment, Ă  l’issue de la procession mariale, ou encore du geste de l’eau remplaçant les piscines, covid oblige offrent autant d’opportunitĂ©s pour dĂ©couvrir ces tĂ©moignages que le miracle de Lourdes est de nous remplir de grĂąces Ă  chaque fois que nous venons en pĂšlerinage, il arrive aussi malheureusement que nous devions faire face Ă  la rĂ©alitĂ© certains pĂšlerins voient leur santĂ© s’aggraver Ă  l’image d’ et de sa maman qui ont particuliĂšrement touchĂ© plusieurs FB. Cette permanence a aussi Ă©tĂ© l’occasion de mener un loup garou fĂ©roce tout au long de la semaine. Il est important de crĂ©er une ambiance et une cohĂ©sion de permanence c’est pourquoi les repas au 5e de Saint Frai, le service, ou encore la fin de soirĂ©e nous offrent l’occasions de dĂ©couvrir chaque scout qui s’est engagĂ© pour venir servir Ă  Lourdes. Et ces Ă©changes font tout le sel de la perm !Tout comme les sessions chants improvisĂ©es au dĂ©jeuner, pour rĂ©pĂ©ter l’Ave Maria, chantĂ© le dernier soir pour les pĂšlerins. Ce sont Ă©galement ces moments oĂč l’on parle de notre foulard blanc et d’engagement, et l’on sĂšche devant la profondeur de larĂ©flexion d’un futur FB » La vraie joie se trouve dans un service vĂ©cu pleinement ». A soir, nous nous retrouvons au sanctuaire, pour grotter ndlr prier devant la grotte. Nous chantons pour Marie, ensemble – et c’est un sentiment unique que se laisser porter par le chant de la fraternitĂ©! – , et nos voix se font chaque jour plus justes, pour celle qui veille sur nous durant cette soir, vers 22h30, les permanences de la Rochelle-Saintes, et Besançon sont rassemblĂ©es. L’étendard est de sortie, et nous sommes tous en uniforme – diffĂ©rents selon nos mouvements – impeccable comme on dit. Nous avons eu la joie d’accueillir dans la CommunautĂ© Foulards Blancs AgnĂšs et Malo, et d’assister aux engagements Foulards Blancs de Constance et de service et joie. Une fois qu’on a entendu ces mots, ils rĂ©sonnent encore un moment dans notre cƓur, tandis que nous bouclons notre sac. Et toi alors, ne sens-tu pas l’appel de Lourdes ? Marie-Charlotte, FB Venir Ă  Lourdes avec la CommunautĂ© des Foulards Blancs, c’est venir servir le temps d’une semaine pendant l’étĂ© un pĂšlerinage. Lors de ces permanences rĂ©parties sur juillet et aoĂ»t, on vit, sert et prie ensemble. ivre ensemble, car la CommunautĂ© des Foulards Blancs accueille les scouts des diffĂ©rents mouvements de scoutisme catholique. On y vit comme pendant la Route, Ă  tour de rĂŽle chacun est responsable de la cuisine, de la vaisselle, de l’organisation de la veillĂ©e, etc
 On n’y vit pas qu’entre scouts, puisqu’à travers le service on cĂŽtoie la vie des malades partager un temps d’attente avant une cĂ©lĂ©bration, participer au service Ă  table et parfois faire les rĂ©veils et les gardes de nuit. Servir ensemble, c’est ce que l’on vient chercher lorsque l’on vient servir Ă  Lourdes. Bien souvent, on pense que servir, c’est le brancardage et emmener des personnes d’un endroit Ă  un autre. Le service, c’est avant tout venir Ă  la rencontre de l’autre et se laisser transformer par cette rencontre. C’est une double rencontre, d’abord celle de celui qui souffre puis Ă  travers elle celle du Christ. Cette rencontre peut ĂȘtre furtive un regard, un sourire, un mot gentil ou plus approfondi une discussion, un temps de priĂšre, un passage aux piscines. Cette rencontre on ne la vit pleinement que si on sait se rendre disponible et accueillir ceux qui nous entourent. Prier ensemble, car ce temps de service s’inscrit Ă©galement dans une dĂ©marche pĂšlerine. Outre le fait que les journĂ©es sont rythmĂ©es par la priĂšre du matin et celle du soir face Ă  la grotte. Les permanences suivent un pĂšlerinage diocĂ©sain ou le pĂšlerinage national, il est donc possible de suivre le dĂ©roulement d’un pĂšlerinage Ă  Lourdes avec la messe quotidienne, le chapelet, l’adoration, la rĂ©conciliation et la procession mariale. Parfois, c’est le service qui nous amĂšne Ă  la priĂšre lorsque l’on accompagne un malade aux piscines ou aux chapelles de lumiĂšre. C’est pour toutes ces choses que je reviens Ă  Lourdes chaque annĂ©e, que j’ai choisi de prendre mon foulard blanc et de m’engager auprĂšs de cette communautĂ©. Ce qu’on vit Ă  Lourdes nous enrichit et nous fortifie dans notre foi. C’est une grĂące de pouvoir y revenir chaque annĂ©e y dĂ©poser ce qui parfois nous pĂšse et nous peine. Nous sommes tous malades de quelque chose et Notre-Dame est lĂ  pour nous rĂ©conforter et nous donner l’impulsion pour l’annĂ©e Ă  venir. Sainte Bernadette disait Je suis le balai dont la Vierge s’est servie. Qu’est ce qu’on fait d’un balai lorsque l’on a fini de s’en servir ? On le range derriĂšre la porte. » Demandons la grĂące d’ĂȘtre Ă  notre tour le balai de la Vierge disponible pour le service et toujours Ă  portĂ©e de main. Sachons prendre notre place auprĂšs de Notre-Dame et accepter avec humilitĂ© les tĂąches qui nous sont confiĂ©es. Paul L. – FB Ayant servi pour la premiĂšre fois Ă  Lourdes en aoĂ»t dernier avec les Foulards Blancs FB, il m’a Ă©tĂ© demandĂ© d’écrire sur cette expĂ©rience nouvelle. Je le fais volontiers, en espĂ©rant que, si Dieu veut, ces quelques lignes pourront donner Ă  d’autres l’envie de rejoindre l’aventure ou du moins, qu’elles ne les en dissuaderont pas !. Je retiendrai ici deux aspects qui, Ă  mon avis, rendent l’expĂ©rience FB originale par rapport Ă  celles que l’on peut vivre habituellement dans le scoutisme. Le premier peut paraĂźtre tout bĂȘte mais il est, je pense, dĂ©terminant l’amitiĂ© scoute inter-mouvements. Aspect dĂ©terminant en effet comment porter la paix et l’amitiĂ© aux personnes que nous accompagnerons si nous ne recevons pas d’abord cette paix, cette amitiĂ©, ni ne les vivons entre nous ? C’est Ă  l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaĂźtront pour mes disciples. »Les rencontres inter-mouvements sont rares. L’amitiĂ© entre les scouts et guides qui en sont issus pourrait paraĂźtre abstraite, voire illusoire. Bon, dĂ©jĂ  commençons par la vivre dans nos unitĂ©s scoutes respectives, ce sera un bon dĂ©but ! Chez les FB, on arrive dans une Ă©quipe – une permanence – composĂ©e de guides et scouts venus de diffĂ©rentes associations de scoutisme. De toute la semaine, jamais je n’ai entendu un seul commentaire moqueur ni ironique sur les variĂ©tĂ©s de pratiques entre nos mouvements. Certes, nous Ă©tions issus de branches diffĂ©rentes, mais nous Ă©tions surtout rĂ©unis par un esprit scout commun, celui-lĂ  mĂȘme qui avait conduit chacun de nous Ă  venir servir Ă  Lourdes. Un moment l’a bien illustrĂ© Ă  mes yeux la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle certains d’entre nous s’engagĂšrent dans la communautĂ© des FB ; moment fort, dont je me souviens avec Ă©motion. C’était lors de la priĂšre du soir, en face de la grotte, de l’autre cĂŽtĂ© du gave. A cette occasion, plusieurs membres de notre groupe, issus de diffĂ©rents mouvements, dĂ©clarĂšrent publiquement les raisons de leur engagement. La diversitĂ© des mots traduisait une mĂȘme idĂ©e, j’ose dire un mĂȘme idĂ©al, un idĂ©al de vie. Et cet idĂ©al n’était pas une abstraction romantique mais une exigence Ă  incarner toujours davantage servir s’il plaĂźt Ă  Dieu toujours », ici Ă  Lourdes comme dans toute notre vie. Et Dieu sait combien nous avons besoin d’ĂȘtre soutenus pour cela. Cet idĂ©al que je portais en moi, j’en ai vu une rĂ©alisation Ă  Lourdes, avec les FB. C’est avec l’aide de cette communautĂ© scoute que bien des personnes ont incarnĂ© leur promesse scoute, et que bien d’autres le feront Ă  l’avenir si Dieu veut – peut-ĂȘtre toi, qui rĂ©flĂ©chis Ă  venir au service l’étĂ© prochain ? Et voici le second aspect le service avec les FB est une Ă©cole de disponibilitĂ© particuliĂšrement pourrait dire que le scoutisme en soi est Ă©cole de disponibilitĂ©, et c’est sans doute vrai. Mais je pense Ă  la maniĂšre dont, parfois, on considĂšre les temps de service » dans nos groupes ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je pourrais caractĂ©riser avec prĂ©cision ces temps de service », que j’ai vĂ©cus en tant que scout, en donnant pour chacun – la chose Ă  faire, clairement Ă©tablie par exemple dĂ©placer un tas de bois, ça c’était notre spĂ©cialitĂ© ! ;– la personne ou le groupement de personnes bĂ©nĂ©ficiaire, Ă©galement dĂ©fini le propriĂ©taire, le monastĂšre
 ;– sa durĂ©e limitĂ© deux heures, ou deux jours
Or Ă  Lourdes, la chose Ă  faire n’est pas toujours prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie ĂȘtre avec une personne, passer du temps avec elle, lui ĂȘtre disponible pourquoi quoi faire ? pour rien Ă  faire peut-ĂȘtre
 Quant aux personnes, quiconque est dĂ©jĂ  venu Ă  Lourdes sait qu’elle ne forment pas un groupement dĂ©fini » mais une foule, un peuple aux origines et motivations diverses. Et ces personnes sont nombreuses mĂȘme en annĂ©e de coronavirus ! Bien sĂ»r, il y a, au premier chef, les pĂšlerins du diocĂšse que nous accompagnons, voire tel pĂšlerin du groupe qui m’a Ă©tĂ© plus particuliĂšrement confiĂ© Ă  un moment donnĂ© ; mais il y a aussi tel hospitalier avec qui tu peux Ă©changer une parole amicale ; les pĂšlerins des autres diocĂšses Ă  qui tu peux offrir un sourire en passant en extĂ©rieur, sinon le masque complique la chose ! ; il y a la foule des pĂšlerins individuels auprĂšs de qui tu es comme ambassadeur de l’esprit scout ; il y a tes frĂšres et sƓurs scouts de la permanence
 Je pense que tout cela aide Ă  dĂ©passer le cadre contractuel dans lequel nous avons parfois tendance Ă  enfermer l’esprit de service je t’aide jusqu’à tel point prĂ©dĂ©terminĂ© selon de mes intĂ©rĂȘts, et pour la suite, trouve quelqu’un d’autre
 » Dans l’Évangile, notre Seigneur dĂ©clare si votre justice ne dĂ©passe pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Et les scouts de certains mouvements chantent dans leur priĂšre Seigneur JĂ©sus apprenez-nous
 Ă  donner sans compter
 » Sans compter au-delĂ  des limites de nos intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes, mais pas davantage en-deçà de notre dĂ©sir d’ĂȘtre utile se rendre disponible peut vouloir dire, dans certains cas, accepter d’ĂȘtre inutile ou d’avoir l’impression de l’ĂȘtre. Cet Ă©tĂ© 2021 nous a aidĂ© Ă  mieux le comprendre puisque, Ă  cause des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu accomplir une partie du service habituel. Bref, le service avec les FB peut ĂȘtre une bonne Ă©cole de vie, une Ă©cole de la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©reuse Ă  la suite de Notre-Dame de Lourdes voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » S’il plaĂźt Ă  Dieu, toujours ! Jean M. J’ai eu le plaisir de dĂ©couvrir Lourdes cet Ă©tĂ©, la ville sur les pas de Sainte Bernadette, le sanctuaire et les malades avec la Sainte Vierge. Quelle aventure humaine inespĂ©rĂ©e! Chacun y vient comme il est avec son histoire, son sourire et l’envie de rencontrer les pĂšlerins pour cheminer Ă  leur cĂŽtĂ©. La vie de communautĂ© avec les Foulards Blancs est une grĂące donnĂ©e en plus. Quelle joie d’y rencontrer des anciens emplis de souvenirs et avides de les partager, des nouveaux de tous horizons scouts bientĂŽt unis par le service, la priĂšre et la vie de camp, et d’ĂȘtre choyĂ© par notre cheffe de permanence. Avec deux amis, nous avons relevĂ© le dĂ©fi de nous retrouver pour l’étĂ©, trĂšs loin de notre chĂšre Normandie. Quelques clics nous permettent de nous inscrire, puis l’attente comme une prĂ©paration intĂ©rieure des cƓurs. A l’approche de l’étĂ©, notre cheffe de permanence nous sollicite par messages et nous transmet quelques consignes et s’informe rĂ©guliĂšrement du moral des troupes. A quelques jours du dĂ©part, les sacs sont prĂȘts et l’excitation nous gagne. Les uns arrivent par leur propre moyen – vĂ©lo, voiture, car, train – tandis que d’autres dĂ©barquent aux cĂŽtĂ©s des malades par les lignes ferroviaires rĂ©servĂ©es. L’installation au camp des jeunes et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie sont rapides, moins qu’il n’en faut pour monter les tentes et repĂ©rer les blocs sanitaires, la cuisine et notre lieu de veillĂ©e, le tout promet confort et bonne ambiance. De plus, nous rencontrons d’autres jeunes pelĂ© soleil, espoir, sourire, et d’autres scouts venus campĂ©s en unitĂ©. Nos voisins n’auront de cesse de pimenter nos repas – bonne humeur garantie. Cette annĂ©e est un peu particuliĂšre pour l’accueil des pĂšlerins sur le sanctuaire
 Les piscines sont fermĂ©es et remplacĂ©es par le symbolique “geste de l’eau”, souvenir du labeur de la jeune Soubirous Ă  la grotte de Massabielle ; les brancardiers Ɠuvrent de pair avec un hospitalier au service d’un pĂšlerin attitrĂ©. Dans l’ensemble, moins de personnes malades sont accueillis mais j’ai l’impression que la qualitĂ© de l’accompagnement est au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer ces malades personnellement tout au long de la semaine et vivre intensĂ©ment avec elles ce pĂšlerinage. En rĂ©sumĂ©, des rencontres fortes se dĂ©veloppent au cours du sĂ©jour, en tĂ©moignent les larmes partagĂ©es et les embrassades la veille du dĂ©part. Point mĂ©tĂ©o lourdais, il fait bon vivre prĂšs des PyrĂ©nĂ©es, sauf lorsque la bruine s’installe dans la vallĂ©e ou pire selon moi, que le soleil entre dans la danse. Heureusement nous bĂ©nĂ©ficions d’un temps couvert et lumineux la plupart du temps. Du relief, je porte Ă  votre attention deux points remarquables. D’une part la belle cĂŽte qui relie le village des jeunes au sanctuaire, au choix par l’allĂ©e des hĂŽtels ou le chemin de croix. D’autre part, les ponts qui mĂšnent Ă  l’une des quatre chapelles du sanctuaire. Autant d’occasions de mouiller la chemise, je vous laisse le soin de vous faire une idĂ©e par vous mĂȘme ! Dans l’ensemble, une semaine dense rythmĂ©e par le service aux malades et ponctuĂ©e de priĂšres et de temps fraternels, source de joie et d’apaisement. Quelques mots ne suffisent pas Ă  retranscrire l’état d’esprit que nous partageons lors de notre derniĂšre escapade dans les monts environnants. Nous sommes simplement ravis du temps donnĂ©, des amitiĂ©s nouĂ©es, et plein d’espĂ©rance pour l’avenir. Merci Ă  tous, de notre aumĂŽnier Ă  notre cheffe de permanence, en passant Ă©videmment par les anciens qui nous rendent visite et les joyeux bĂ©nĂ©voles de cette annĂ©e. J’espĂšre de tout cƓur vous croiser bientĂŽt ou mieux encore, l’étĂ© prochain en pays occitan. Fraternel salut scout <3 Dylan La statue de la Vierge, dans la grotte de Lourdes Ça y est l’étĂ© est lĂ , et apporte cette annĂ©e son lot de joies simples joie de participer Ă  la messe, joie de voir ces images du sanctuaire de Lourdes de nouveau parcouru par les pĂšlerins, joie de pouvoir se retrouver 🎉Ce retour vers la normalitĂ© ne nous fait pas oublier que les plus vulnĂ©rables face Ă  la situation sanitaire qui persiste sont ceux que nous avons l’habitude de servir lors de nos pĂšlerinages Ă  Lourdes. Face Ă  ce constat douloureux mais rĂ©aliste, les diocĂšses de Grenoble, La Rochelle-Saintes, Besançon-Belfort-MontbĂ©liard et Le Havre ont annoncĂ© l’annulation de leur pĂšlerinage diocĂ©sain, entraĂźnant par la mĂȘme occasion l’annulation des permanences Foulards belle occasion de se rĂ©jouir nĂ©anmoins le PĂšlerinage National des assomptionnistes sera maintenu cet Ă©tĂ© ! Il se tiendra bien Ă©videmment dans des conditions particuliĂšres, et le maintien de la permanence Foulards Blancs est en facile d’accepter que cet Ă©tĂ©, notre service ne prendra pas sa forme habituelle, prĂšs des chaises bleues et de leurs couvertures pimpantes. Heureusement, d’autres alternatives fleurissent pour faire rĂ©sonner diffĂ©remment les trois piliers des Foulards Blancs servir ensemble, prier ensemble, vivre peut personnellement retrouver le chemin du service lĂ  oĂč il est, en reprenant contact avec les personnes rencontrĂ©s en pĂšlerinage ou en se proposant auprĂšs des paroisses pour ĂȘtre mis en contact avec des personnes le confinement, le sanctuaire de Lourdes continue d’accompagner nos intentions de priĂšres en faisant brĂ»ler des bougies, grĂące Ă  l’initiative Une flamme, une prĂ©sence » đŸ”„ qui permet de faire allumer un lumignon et de se joindre Ă  la communautĂ© de pĂšlerins dans la priĂšre. Rendez-vous ici les Foulards Blancs ne manqueront pas de se retrouver au cours de la pĂ©riode estivale pour continuer de faire vivre et grandir la fraternitĂ© FB jusqu’à la rentrĂ©e 2020. 📆😎A bientĂŽt pour de nouvelles aventures 🌟 Dominique de Saboulin avec sa femme Solange C’est avec tristesse que nous avons appris le dĂ©cĂšs de Dominique de Saboulin. Dominique a Ă©tĂ© chef du Clan Notre-Dame de Lourdes au sein des Foulards Bleus et a oeuvrĂ©, aux cĂŽtĂ©s de sa femme Solange, pour la rĂ©unification des Foulards Bleus et des Foulards Blancs. Il a notamment Ă©tĂ© le premier Foulard Bleu Ă  recevoir son Foulard Blanc. Dominique et Solange ont servi Ă  Lourdes jusqu’en 2017. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es le 4 dĂ©cembre. Ils sont jeunes, ils sont scouts les Foulards Blancs tĂ©moignent de leur service auprĂšs des plus petits d’entre nous. Êtes-vous dĂ©jĂ  allĂ©s Ă  Lourdes pendant l’étĂ© ? Si oui, il est trĂšs probable que vous ayez dĂ©jĂ  croisĂ©, au dĂ©tour du sanctuaire, une caravane d’étranges engins bleus, roulant par dizaines d’un lieu de priĂšre Ă  l’autre. À l’arriĂšre, des malades ou des personnes ĂągĂ©es venant en pĂšlerinage, qui n’ont plus la force de marcher toute la journĂ©e ; devant, des bĂ©nĂ©voles qui ont pris une semaine de leur Ă©tĂ© pour se mettre Ă  leur service. Quelques uniformes scouts se dĂ©tachent de cette assemblĂ©e. Venant de toute la France, ils sont nombreux Ă  dĂ©cider chaque annĂ©e de se joindre aux Foulards Blancs. Qu’est ce que la CommunautĂ© des Foulards Blancs ? Créée en 1926, cette communautĂ© est composĂ©e de scouts de tout horizon qui ont dĂ©cidĂ© de se mettre au service des malades. Elle repose sur trois piliers servir ensemble, vivre ensemble et prier ensemble. Ceux qui la composent ont pris leur Foulard Blanc, un foulard bien particulier qui est symboliquement taillĂ© dans les draps des malades. Par cet engagement qui reprend la promesse scoute, ils promettent de se mettre au service des malades ainsi que de la communautĂ©. Chaque Ă©tĂ©, ils se joignent donc aux hospitaliers pendant une semaine pour rendre ce pĂšlerinage aussi agrĂ©able que possible aux malades. Ils sont tombĂ©s dedans quand ils Ă©taient scouts Les permanences pendant l’étĂ© sont assurĂ©es par des Foulards Blancs qui sont en moyenne quatre ou cinq par semaine. Mais Ă  ceux-ci se rattachent tous les ans des scouts et guides de tous horizons, venant achever leur camp par une semaine de service Ă  Lourdes. TrĂšs souvent en clan ou en feu, mais parfois aussi seuls, les jeunes qui arrivent Ă  Lourdes dĂ©couvrent un service dont ils ignorent tout. Aujourd’hui Foulard Blanc, Thibaut, 21 ans, tĂ©moigne Je me suis retrouvĂ© Ă  Lourdes sans vraiment savoir pourquoi. Je suis parti avec mon clan. J’avais 17 ans. C’était une pĂ©riode pendant laquelle je n’avais plus de rĂ©elle vie religieuse. J’allais Ă  l’église uniquement avec les scouts. Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des choses que je ne pensais pas dĂ©couvrir. » Un service oĂč l’on reçoit bien plus que l’on ne donne » À premiĂšre vue, ce service n’a rien d’une partie de plaisir. LevĂ©s aux aurores chaque matin aprĂšs une nuit sous la tente pour aller laver les chambres des malades en respectant des rĂšgles bien prĂ©cises, les Foulards Blancs ainsi que les scouts qui les accompagnent passent ensuite leur journĂ©e Ă  brancarder d’un lieu Ă  l’autre. La rencontre avec les malades est intimidante, car l’inconnu fait souvent peur. Thibaut raconte sa premiĂšre journĂ©e À l’époque, j’avais une forme de peur des personnes ĂągĂ©es. Je me souviens que quand les malades sont arrivĂ©s, j’ai failli faire une crise d’angoisse
 mais tout le monde Ă©tait dedans, donc j’ai suivi ». Puis, trĂšs vite cette communautĂ© hĂ©tĂ©roclite de jeunes et d’anciens trouve son Ă©quilibre. Pour les malades, cette semaine est l’occasion de rencontrer des jeunes pleins de vie qui sont heureux d’échanger avec eux, un luxe que les maisons de retraites ou les maisons spĂ©cialisĂ©es offrent rarement. Pour les jeunes, c’est l’occasion de s’oublier en offrant un peu de leur temps. Juliette, jeune Foulard Blanc affirme que cette semaine offre la chance de pouvoir allier service, rencontre, Ă©motions et ambiance », ce Ă  quoi Miriam ajoute que c’est un don de soi dans lequel on reçoit plus que l’on ne donne ». Quant Ă  Thibaut, malgrĂ© ses apprĂ©hensions de dĂ©part il confie Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des personnes qui malgrĂ© l’ñge et la maladie ont un espoir immense et une joie de vivre totale. » Pour beaucoup, ces jeunes ne savaient donc pas oĂč ils mettaient les pieds en arrivant. Pour tous, ils repartiront marquĂ©s par les rencontres qu’ils ont faites. Cet Ă©tĂ©, l’aventure continuera de plus belle, l’occasion pour les jeunes de la France entiĂšre de sortir de leur canapĂ© », comme l’exhortait le pape François aux derniĂšres JMJ, pour agir et laisser une empreinte dans ce monde ». D’aprĂšs un article de ClĂ©mence ViĂ© pour Aleteia 4 fĂ©vrier 2021 4 04 /02 /fĂ©vrier /2021 1803 Photographie Blanc-Seing *** Ces feuilles qui flottaient Existaient-elles au moins Ou les avais-tu imaginĂ©es Pour donner le change A la fuite du temps Pour fixer À ton irrĂ©solution La vraisemblance Qu’il convenait De lui donner * Nous n’étions que Des passants D’étranges marcheurs Qu’une perte d’étoiles Égarait Le jour n’était mieux SemĂ© De lueurs blanches Tu en disais la brĂ»lure Le yatagan de lumiĂšre Qui entaillait ton corps La rĂ©volution intime Qui faisait ses tourbillons C’était une perte d’eau Qui jamais ne verrait De rĂ©surgence * Nous aurions pu Nous arrĂȘter lĂ  Au bord du ruisseau Limpide Oter nos vĂȘtements Offrir l’usure de nos peaux A l’ombre souveraine Nous asperger d’eau lustrale Commise Ă  notre renaissance Certes nous aurions pu Mais n’avons rien tentĂ© Qui eĂ»t provoquĂ© La cassure De l’instant * Vois-tu il y a trop De destin Dans ce que nous faisons Trop de chemin DĂ©cidĂ© d’avance Trop de clair-obscur Dans lequel nous posons Nos pas La lumiĂšre d’une joie L’ombre d’une tristesse Dont nous pensons ĂȘtre Les magiciens Mais nous ne sommes Que des ĂȘtres jouĂ©s Des enfants sautant À la marelle SĂ»rs de leur Ciel SĂ»rs de leur Terre Alors que nous ne passons Que de Paradis en Enfer Le Purgatoire nous Ă©chappe Qui aurait pu Nous sauver de nous Nous demeurons Dans les murs De notre citadelle * Comment nous rejoindre Tant les continents Sont Ă©loignĂ©s Regarde donc le fond De cette claire riviĂšre Regarde l’arbre Qui s’y rĂ©verbĂšre On les croirait confondus Dans le creuset D’une unique image Mais sais-tu il suffirait De froisser l’eau De la paume de sa main Et le charme se romprait Il ne demeurerait Sur la feuille d’eau Que quelque tourmente Quelque nuit hĂątive Quelque jour poinçonnĂ© De vide Il ne demeurerait Qu’une solitude infinie PoncĂ©e au dĂ©sarroi D’une Ă©nigme * Ma NaĂŻade vĂȘts-toi D’un peu de brume Cerne tes yeux De quelques gouttes Fais tinter le cristal De ta voix ElĂšve-toi De cette longue plainte Qui n’est que le deuil D’exister Serais-tu simple chuchotis CrĂ©pitement de libellule Et tu aurais rejoint Le seul lieu dont ton ĂȘtre Soit capable Ce doute qui rĂŽde Dans le gris de tes yeux * Longtemps nous avons rĂȘvĂ© Mais de qui donc De nous bien entendu Le vent semait son lamento Le long des coursives De nos corps A peine plus visibles Que le vide En son empreinte Qu’avions-nous Ă  happer Sinon le double Que chacun tendait À l’autre Que l’image hallucinĂ©e Du temps * Le rĂ©el venait Ă  nous Avec sa rumeur bleue De nous Nous Ă©tions dessaisis Nos silhouettes fuyaient Au-devant Telle accrochĂ©e au passĂ© Sans mĂ©moire Telle arrimĂ©e au futur Sans avenir Mieux valait en finir De ces errances Mieux valait ĂȘtre soi Et renoncer Ă  voir Dans le miroir de l’eau Autre chose Qu’un mirage Qu’un Ă©ternel retour De qui l’on est A la face du monde Ce visage qui Jamais n’apparaĂźt Qu’au reflet de l’onde Oui au reflet * Published by Blanc Seing - dans POETISER L' Afrique "C'Ă©tait mieux du temps des blancs" Alors que la commĂ©moration de la dĂ©colonisation de l'Afrique se prĂ©pare sans doute dans un contexte de repentance, Kofi Yamgnane ancien homme politique â€ŠĐ‘Ń–Đ»ŃŒŃˆĐ”L' Afrique "C'Ă©tait mieux du temps des blancs"Alors que la commĂ©moration de la dĂ©colonisation de l'Afrique se prĂ©pare sans doute dans un contexte de repentance, Kofi Yamgnane ancien homme politique français, secrĂ©taire d'Ă©tat sous Mitterrand, maire d'un village breton, donne son sentiment sur 50 ans d'indĂ©pendance du Togo, son pays d'origine. ĐŸĐŸĐŽĐŸĐ±Đ°Ń”Ń‚ŃŒŃŃ ĐŸĐŸŃˆĐžŃ€ĐžŃ‚Đž ĐŸĐŸŃĐșĐ°Ń€Đ¶ĐžŃ‚ĐžŃŃŒ ЗаĐČĐ°ĐœŃ‚Đ°Đ¶ĐžŃ‚Đž ПроĐșріпото ĐĄĐŸŃ†Ń–Đ°Đ»ŃŒĐœŃ– ĐŒĐ”Ń€Đ”Đ¶Ń– Đ—ĐŒŃ–ĐœĐžŃ‚Đž ĐżŃƒĐ±Đ»Ń–Đșацію ВОЎалОтО ĐżŃƒĐ±Đ»Ń–Đșацію Manon Monmirel supplĂ©ante et assistante parlementaire du dĂ©putĂ© rouge Eric Coquerel ArrĂštez avec ces Fasciste ce sont tous des RÉPUBLICAINS de 1789 mĂȘme prophĂšte mĂȘme chef , alors ?il n'est pas nĂ©cessaire de remuer la MDE .

c était mieux du temps des blancs