LeMur des Je t'aime: " Aimer c'est du DĂ©sordre alors Aimons ! " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. " - See 703 traveler reviews, 628 candid photos, and great deals for Paris, France, at Tripadvisor. Fansdu Donjon de Naheulbeuk, il vous faudra patienter jusqu'au 27 aoĂ»t 2020 pour finalement pouvoir dĂ©couvrir dans son intĂ©gralitĂ© Le Donjon de Naheulbeuk: L'Amulette du DĂ©sordre. Seigneur donne-moi un grand dĂ©sir d’aimer mon conjoint comme il/elle veut ĂȘtre aimĂ© (e), pas comme je veux l’aimer. Montre-moi ce que je ne vois pas. Que ce qui est important pour eux le devienne pour moi. Quand aimer devient difficile, accorde-moi ta grĂące et aide-moi Ă  voir mon conjoint d’une nouvelle maniĂšre. 17nov. 2013 - Aimer c'est du Le mur des j'aime Montmartre. 17 nov. 2013 - Aimer c'est du dĂ©sordrealors aimons!! Le mur des j'aime Montmartre. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les 1 Likes, 5 Comments - Ida Taschini (@idataschini) on Instagram: ““Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons!” 💘” U6oVD. Aimer c'est du dĂ©sordre
. alors aimons! Mur des “Je t'aime” - Abbesses - Paris Mur des Je t'aime Oct 30, 2018 sgoat44 reblogged this from majesticafe sgoat44 liked this marcykita liked this aquablogsposts liked this merchemaldonado liked this merchemaldonado reblogged this from naufragando-entre-ideas severeladyexpert-blog liked this naufragando-entre-ideas reblogged this from majesticafe yourcheryl78 liked this majesticafe posted this Samedi L’esprit de Josep BrangulĂ­ souffle sur moi J’ai eu la chance d’aller deux fois en Catalogne, principalement Ă  Barcelone, mais aussi, arrivant par la route, les deux fois, j’ai un peu traversĂ© le Nord de ce pays, riche notamment de ses paysages et de ses Ă©glises, abbayes, cloĂźtres, chapelles et cathĂ©drales, en juillet 2011 et juillet 2013, les deux fois pour des sĂ©jours n’excĂ©dant pas la semaine. Lors de ma premiĂšre visite je n’étais qu’étonnements et surprises, singuliĂšrement dans les collections richissimes du MusĂ©e National d’Art Catalan, oĂč toute personne française peut prendre la mesure de son inculture crasse face Ă  rien moins qu’une civilisation, celle catalane aux Ă©poques romanes et gothiques. J’ai aussi l’immense plaisir de visiter l’exposition rĂ©trospective du photographe catalan Josep BrangulĂ­ dont, pour ce manque de connaissances, je dois avouer que je n’avais jamais entendu parler auparavant. Josep BrangulĂ­ 1875 - 1945 Ă©tait un photographe calatan, principalement de commandes pour lesquelles il a montrĂ© un savoir-faire jamais pris en dĂ©faut dans pratiquement toutes les situations et conditions lumineuses qu’un photographe professionnel peut embrasser, du reportage, de la photo d’archi, c’est principalement lui qui documentera les destructions et reconstructions de Barcelone selon les plans de CerdĂ , de la commande de photos d’objets, des portraits, bref, pas un domaine photographique pour lequel il n’a pas travaillĂ©. Et au travers de cette plĂ©thore de genre et de situations, Josep BrangulĂ­ est restĂ© d’une neutralitĂ© sidĂ©rante, Ă  la fin des annĂ©es trente il documente la guerre civile Ă  la fois du cĂŽtĂ© des tranchĂ©es rĂ©publicaines que du camp des franquistes et sans doute a-t-il Ă©tĂ© la seule personne qui pouvait tĂ©moigner de ces deux bords du dĂ©chirement et de l’écrasement des RĂ©publicains. L’exposition de BrangulĂ­ au CCCB est un tĂ©moignage et une traversĂ©e exemplaires de la ville de Barcelone qui m’a profondĂ©ment marquĂ©, justement pour cette neutralitĂ© qui confinerait presque jusqu’à la bĂȘtise, si elle ne livrait pas en hĂ©ritage posthume ce leg plĂ©thorique et riche, sans parler de cette qualitĂ© intrinsĂšque du Ă  un artisan fort compĂ©tent la justesse de l’exposition, du choix de point de vue de l’optique sont tellement remarquables. Sorti de l’exposition je voyais non seulement la ville diffĂ©remment mais cela m’a donnĂ© l’envie de m’essayer, j’imagine, Ă  cette neutralitĂ© impossible. Je ne saurais dire les choses trĂšs prĂ©cisĂ©ment, mais les deux cents et quelques photographies que j’ai prises de Barcelone peu de temps aprĂšs avoir vu l’exposition ne ressemblent en fait Ă  presque aucune de mes autres photographies, au point que je les regarde un peu comme des corps Ă©trangers surprenants. Comme si L’Esprit De Josep BrangulĂ­ Souffle sur moi Mardi C’est La Vie Le 28 dĂ©cembre 2002, je me suis offert mon premier appareil-photo numĂ©rique, un Nikon Cooplix 5000 qui Ă©tait hors de prix et dont je n’ai jamais Ă©tĂ© trĂšs heureux techniquement, il n’empĂȘche c’est ce petit appareil qui avait cependant pour lui d’ĂȘtre un petit truc qui tenait dans mes larges poches quand je me promenais qui m’a initiĂ© Ă  la photographie numĂ©rique. Assez rapidement j’ai imaginĂ© que je pourrais faire des sortes de collages des photos que je prenais tous les jours, un collage par jour. Et j’ai rapidement appelĂ© la chose, La Vie, le site du DĂ©sordre avait Ă  peine deux ou trois ans d’existence, Ă  l’époque, grand fou, et fort jeune, je venais d’avoir 38 ans, je devais penser que l’on pouvait se battre contre le temps, plus exactement qu’avec un appareil-photo numĂ©rique on pouvait se battre avec le temps Ă  armes Ă©gales. Il n’empĂȘche la sĂ©rie de La Vie a tenu bon dans sa forme originale presque une dizaine d’annĂ©es, de 2003 Ă  fin 2012. Puis les choses devaient me lasser, ce qui n’est jamais un trĂšs bon signe, aussi j’ai pensĂ© Ă  une autre maniĂšre d’organiser ces si nombreuses photos que je prends, oui, tous les jours, c’est vraiment rare que je ne prenne pas au moins une photo dans une mĂȘme journĂ©e. C’était La Vie sous la forme d’une avalanche, je dois dire que c’était ma forme prĂ©fĂ©rĂ©e, mĂȘme si elle Ă©tait fort coĂ»teuse en travail. En 2014 et 2015, il y a eu la tentative de triptyques Fin 2015 la vraie vie, elle, prenait un tour moins rose, et mĂȘme les deux appareil-photos — le D300 et le D90 — s’accordaient, quasi la mĂȘme semaine, une retraite. J’ai commencĂ© Ă  prendre nettement moins de photos. Et je me suis mĂȘme dit que cela pouvait trĂšs bien ĂȘtre pour moi une occasion de ralentir la cadence, laquelle Ă©tait infernale. J’ai donc essayĂ© de ralentir, mais rien n’y a fait. Je n’ai pas tenu trĂšs longtemps et je ne pense pas que ces formes-lĂ  de La Vie soient les plus abouties. En 2017, j’étais cul par dessus tĂȘte, on peut dire cela comme ça, d’autant que percutĂ© par un chagrin amoureux tenace, j’ai surtout passĂ© beaucoup de temps Ă  Ă©crire. Pour tout vous dire j’avais mĂȘme dĂ©crĂ©tĂ© la fin du DĂ©sordre. En 2018, j’ai tentĂ© tout Ă  fait autre chose dans la rubrique de La Vie, une maniĂšre de journal visuel et cela m’a tenu en haleine pendant presque deux ans jusqu’à ce que de tenir son journal, une fois de plus, ne reprĂ©sente un tel travail qu’il devienne impossible de travailler Ă  quoi que ce soit d’autre. J’ai donc arrĂȘtĂ©. J’ai tentĂ© une sorte de moindre geste, Les Flux dĂ©tendus, un journal visuel mais trĂšs lĂąche et irrĂ©gulier. Avec le confinement j’ai tentĂ© autre chose encore, Les Confins, des carrĂ©s de carrĂ©s, de tentatives modestes qui n’étaient pas trop chronophages et qui Ă©taient aussi de la photographie de non-photographe en somme je me servais alors exclusivement d’un petit appareil-photo qui faisait aussi office de tĂ©lĂ©phone, le truc pratique, une sorte de canif suisse numĂ©rique. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2022, je tente Ă©galement de nouvelles images Ă  la fois collages et quotidiennes, reflet, comme je l’espĂšre, d’une vie dĂ©sormais plus libre — La Vie plus libre. Et c’est ces derniers jours tandis que j’ai mis en ligne les deux saisons, 2 et 3 des Flux dĂ©tendus en ligne que je me suis aperçu qu’en fait La Vie avait continuĂ©, qu’elle n’avait jamais vraiment cessĂ©, et que je devais sans doute reprendre son index. Ce que je viens de faire. C’est que j’usine moi en ce moment. A croire que j’ai du temps devant moi. Vous allez voir que le DĂ©sordre, jamais tout Ă  fait Ă©teint, va reprendre ! Le DĂ©sordre c’est La Vie ! Dimanche Les Flux dĂ©tendus saison 3 N’empĂȘche, je ne sais pas si vous vous rendez bien compte Ă  quel point vous ĂȘtes pourries gatĂ©s, c’est vraiment de la series binging, comme on dit, la saison 3 des Flux dĂ©tendus est dĂ©jĂ  prĂȘte it didn’t take long. Il est bien possible qu’il y ait une saison 4, mais pour le coup on va attendre un peu que le chutier se remplisse. Samedi Les Flux dĂ©tendus saison 2 Il y a quelques temps, quelques annĂ©es est-ce possible, j’avais tentĂ© cette sĂ©rie, dite des Flux dĂ©tendus. En faisant du tri ces derniers jours dans mes petites affaires, j’ai dĂ©couvert que j’avais tout Ă  fait la matiĂšre pour une saison 2 de cette sĂ©rie. La voici. Et apparemment il y a Ă©galement la matiĂšre pour une saison 3 et dire que commençant cette sĂ©rie je faisais le voeu pieu de photographier un peu moins sĂ©riellement !. Mardi Je ne me souviens plus Ă  la Maison de la poĂ©sie Le premier avril Ă  20 heures, je lisais Je ne me souviens plus chez Ă  la Maison de la PoĂ©sie. J’étais accompagnĂ© par mon ami Gilles Coronado Ă  la guitare Ă©lectrique Cette rencontre-lecture Ă©tait proposĂ©e par et animĂ©e par SĂ©bastien Rongier. Vous pouvez, si le petit lecteur vidĂ©o en tĂȘte de cet article est un peu chiche pour vous regarder cette captation en streaming sur un plus grand Ă©cran en cliquant sur ce lien. Et pour les fans jusqu’au-boutistes il y a le film en pleine dĂ©finition, attention derriĂšre ce lien clic-droit +"enregistrer sous" se cache un fichier de presque 4 gigaoctets, oui, c’est vraiment pour les die-hard fans et les belges universitaires. Mercredi Je ne me souviens plus Ă  la Maison de la PoĂ©sie Le premier avril Ă  20 heures, je lirai Je ne me souviens plus chez Ă  la Maison de la PoĂ©sie. Je serai accompagnĂ© par mon ami Michele Rabbia, l’exceptionnel percussionniste et son instrumentarium bigarrĂ© et si divers. La lecture sera prĂ©cĂ©dĂ©e d’une discussion animĂ©e par SĂ©bastien Rongier Ă  propos de Je ne me souviens plus, mais aussi Ă  propos de mes autres livres publiĂ©s notamment chez Inculte. Cette rencontre-lecture est proposĂ©e par Mercredi RĂ©mi Il y a presque dix-huit ans, naissait mon troisiĂšme enfant, quasiment sur Internet », comme on disait alors. Cet enfant a grandi et est, en fait, devenu un beau jeune homme plein de talent, de drĂŽlerie et d’intelligence vive, d’ailleurs maintenant il s’appelle RĂ©mi — RĂ© Mi La Do Si Fa Sol, RĂ©mi l’ado si facile. VoilĂ , il fallait que je vous le dise. Par ailleurs dimanche dernier j’ai assistĂ© Ă  une piĂšce de théùtre que RĂ©mi avait entiĂšrement Ă©crite, mise en scĂšne en partie, et dans laquelle il jouait le rĂŽle d’un lycĂ©en tourmentĂ© et poursuivi. Et je peux vous dire que cela a laissĂ© tout le public de ce petit théùtre de MJC complĂštement scotchĂ©, comme on dit, moi pas le dernier — c’était sacrĂ©ment Ă©crit, en fait, comme piĂšce, avec un twist narratif Ă  la fin, qu’on ne voit pas bien venir, et qui Ă©claire rĂ©trospectivement le reste de la piĂšce. C’est qu’il est hyper fort mon RĂ©mi. Et j’en suis tellement fier. Citation aimes SĂ©lection de 76 citations sur le sujet aimes - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe aimes issus de livres, discours ou entretiens. Page 4 sur un total de 4 pages. <124 Citations aimes- 76 citations & Proverbes sur aimesNous ne sommes pas ce que nous dĂ©sirons ĂȘtre. Nous sommes ce que la sociĂ©tĂ© exige. Nous sommes ce que nos parents ont choisi. Nous ne voulons dĂ©cevoir personne, nous avons un immense besoin d’ĂȘtre aimĂ©s. Alors, nous Ă©touffons le meilleur de nous-mĂȘmes. BientĂŽt, ce qui Ă©tait la lumiĂšre de nos rĂȘves devient le monstre de nos cauchemars. Ce sont les choses non rĂ©alisĂ©es, les possibles non vĂ©cus. AdultĂšre de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn peut, je crois, se passer de bonheur personnel, si on a des amis, des aimĂ©s heureux ; car leur bonheur est une lumiĂšre qui nous baigne doucement. Lettre de Romain Rolland Ă  &8206;Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga - Romain Rolland Que sont mes amis devenus. Que j'avais de si prĂšs tenus. Et tant aimĂ©s. Ils ont Ă©tĂ© trop clairsemĂ©s. La Complainte de Rutebeuf - RutebeufAinsi ils m’ont traitĂ© de fou. Eh bien, figure-toi, ces beaux messieurs et ces belles dames ont raison. Il est parfaitement Ă©vident qu’un homme qui a vouĂ© toute sa vie aux cerfs-volants n’est pas dĂ©pourvu d’un grain de folie. Seulement se pose ici une question d’interprĂ©tation. Il y en a qui appellent ça grain de folie , d’autres parlent aussi d’étincelle sacrĂ©e. Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et mĂȘme tout ce que tu es, et ne t’occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryIl y en a qui appellent ça grain de folie d’autres parlent aussi d’ Ă©tincelle sacrĂ©e . Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre. Mais si tu aimes vraiment quelqu'un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et mĂȘme tout ce que tu es, et ne t'occupe pas du reste. "Les Cerfs-Volants", Romain Gary. - Romain GaryNous avons besoin d'ĂȘtre aimĂ©s. Et d'aimer. Parce que sans une personne Ă  nos cĂŽtĂ©s, nous ne sommes rien. Alors, que faire du couple ? Je n'ai pas de rĂ©ponse. Je sais que, pour moi, l'autodĂ©rision est la solution Ă  tout. Et que le silence, comme l'obscuritĂ©, peut ĂȘtre doux. Le silence est un langage. Et les couples ont de bonnes raisons de se taire. Interview L'express - Hanif KureishiTu aimes trop la littĂ©rature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bĂȘtise humaine. Pauvre chĂšre bĂȘtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c'est une enfance, et toute enfance est sacrĂ©e. Lettre de George Sand Ă  Flaubert - George SandDonnez ! pour ĂȘtre aimĂ©s du Dieu qui se fit homme, Pour que le mĂ©chant mĂȘme en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, Ă  votre heure derniĂšre, Contre tous vos pĂ©chĂ©s vous ayez la priĂšre D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor HugoSe sĂ©parer lentement des ĂȘtre aimĂ©s, quelle amertume ! Mieux vaut trancher dans le vif, et retrouver la solitude, climat naturel de l'homme. Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis - Nikos KazantzakisChacun a naturellement le dĂ©sir que les autres vivent selon son naturel Ă  soi, et comme tous ont un pareil dĂ©sir, ils se font pareillement obstacle ; et comme tous veulent ĂȘtre louĂ©s ou aimĂ©s par tous, ils se haĂŻssent rĂ©ciproquement. L'Ethique - Spinoza- Qui aimes-tu le mieux, homme Ă©nigmatique, dis ? ton pĂšre, ta mĂšre, ta soeur ou ton frĂšre ? - Je n'ai ni pĂšre, ni mĂšre, ni soeur, ni frĂšre. - Tes amis ? - Vous vous servez lĂ  d'une parole dont le sens m'est restĂ© jusqu'Ă  ce jour inconnu. - Ta patrie ? - J'ignore sous quelle latitude elle est situĂ©e. - La beautĂ© ? - Je l'aimerais volontiers, dĂ©esse et immortelle. - L'or ? - Je le hais comme vous haĂŻssez Dieu. - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire Ă©tranger ? - J'aime les nuages. .. les nuages qui passent. .. lĂ -bas. .. lĂ -bas. .. les merveilleux nuages !. L'Ă©tranger - Le spleen de Paris 1869 - Charles BaudelairePour la plupart, nous apprĂ©cions l'amour de nos semblables, au titre de reconnaissance nĂ©cessaire ou de divine surprise. Nous avons Ă©tĂ© Ă©levĂ©s pour ça, d'une façon ou d'une autre, selon la voie du manque ou celle du trop-plein, peu importe, au bout du compte nous aimons ĂȘtre aimĂ©s, et nous aimons aimer, Ă  tort et Ă  travers et Ă  nos dĂ©pens, mais enfin avec entĂȘtement, avec rĂ©cidive et avec prĂ©mĂ©ditation. L'amour nous plaĂźt, son bruit de chaĂźnes et ses fruits de saison. Et tant mieux. Sans moi de Marie Desplechin - Marie DesplechinPourquoi cherchons nous Ă  ĂȘtre aimĂ©s quand il suffirait qu'on nous tolĂšre ?. Douce France de Karine Tuil - Karine TuilSi nous sommes capables d'aimer, nous serons aussi capables d'ĂȘtre aimĂ©s. Ce n'est qu'une question de temps. Maktub de Paulo Coelho - Paulo CoelhoOn prĂ©tend que les querelles entre amants ressoudent l’amour. En rĂ©alitĂ©, elles crĂ©ent des fĂȘlures que rien ne ressoude. Quand on cherche dans son passĂ©, on trouve que les ĂȘtres qu’on a profondĂ©ment aimĂ©s, ce sont ceux avec qui l’on a jamais eu un accrochage. Et il y en a ce miracle existe. Le dĂ©mon du bien - Henry de MontherlantNous avons une source d'amour-propre qui nous reprĂ©sente Ă  nous-mĂȘmes comme pouvant remplir plusieurs places au dehors ; c'est ce qui est cause que nous sommes bien aises d'ĂȘtre aimĂ©s. Comme on le souhaite avec ardeur, on le remarque bien vite, et on le reconnaĂźt dans les yeux de la personne qui aime. Car les yeux sont les interprĂštes du cƓur ; mais il n'y a que celui qui y a intĂ©rĂȘt qui entende leur langage. Discours sur les passions de l'amour - Blaise PascalQue sont mes amis devenus Que j’avais de si prĂšs tenus Et tant aimĂ©s ?. PoĂ©sie, La Complainte de Rutebeuf - RutebeufVoulez-vous ĂȘtre heureux ? Ne demandez pas d'ĂȘtre aimĂ©s, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrĂȘt dans le bonheur. Peut-ĂȘtre qu'il vous tombera un jour un amour formidable. .. Oui, pourquoi pas ? Cela peut venir, mais ne l'attendez pas. ConfĂ©rences - Omraam MikhaĂ«l AĂŻvanhovCe dont nous rĂȘvons, en vĂ©ritĂ©, c'est d'ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©s- aimĂ©s, oui, mais un peu plus que les autres. PrĂ©fĂ©rĂ©s. Mozart et la Pluie, suivi de " Un dĂ©sordre de pĂ©tales rouges" de Christian Bobin - Christian BobinCe sont les ĂȘtres aimĂ©s qui vous possĂšdent. Quand on aime, on est otage pour la vie. Sans un mot de Harlan Coben - Harlan CobenPage 4 sur un total de 4 pages. <124 - Abandon - Abnegation - Abondance - Abrutissement - Absence - Abstinent - Absurde - Abuser - Accuser - Acheter - Action - Activite - Administration - Admiration - Adolescent - Adorer - Adulte - Adultere - AdveristĂ© - Affaire - Affection - Afrique - Age - Agressivite - Agriculture - Aider - Aimable - Aime - Aimer - Alcool - Algerie - Aliment - Alimentation - Altruisme - Amant - Ambiguite - Ambition - Ame - Ami - Amitie - Amnesie - Amour - Amoureux - Amoureuse - Anarchiste - Anatomie - Ange - Angoisse - Animal - Animaux - Annee - Anniversaire - Antimatiere - Aperitif - Aphorismes - Apparence - Apprentissage - Archeologue - Argent - ArgentĂ© - Armee - Arrogance - Art - Assassin - Astronomie - Attention - Attitude - Audace - Automate - Automne - Automobile - Autorite - Autrui - Avantage - Avarice - Avenir - Aveugle - Avis - Avocat - Avoir - Axiome Etendez votre recherche Citation aimes Phrases sur aimes PoĂšmes aimes Proverbes aimes Je vous souhaite d’ĂȘtre follement aimĂ©e » C’est le seul vƓu que tous les hommes devraient formuler pour toutes les femmes, et la seule promesse Ă  leur confier quand elles sont petites filles. Tant de temps passera que l’on ne peut concevoir. L’impardonnable, un jour, est de n’avoir pas cru aux contes de fĂ©es. Puisque la pire folie – et pourtant la seule excusable- est de croire en la vie quoi qu’il advienne – et comme c’est l’insupposable qui doit advenir-, il y aura, si on l’a assez voulu, ce moment oĂč la prophĂštie adviendra, oĂč la promesse sera tenue. D’ailleurs, elle l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©. Ce que j’ai aimĂ© que je l’ai gardĂ© ou non, je l’aimerai toujours » - Il paraĂźt que l'amour n'est pas la grande affaire dans l'existence des hommes, qu'ils ne grandissent pas en pensant qu'il y a devant eux cette chose affolante, ce souci d'ĂȘtre Ă  quelqu'un d'autre oĂč se tient tout le sens possible de leur vie. Il paraĂźt que de telles fables sont l'affaire exclusive des femmes. Que ce sont elles seules qui calculent tout de leur temps en raison de l'amour qui viendra. Je ne sais pas. Il me semble que j'ai toujours pensĂ© que l'amour m'attendait, que j'allais Ă  sa rencontre, et que si par malheur je le manquais, j'aurais tout manquĂ© avec lui. Qu'il n'y avait au fond rien d'autre que cela Ă  attendre de la vie. Rien d'autre, oui, si ce n'est l'amour. Et comme l'Ă©crit un poĂšte, tout le reste m'est feuilles mortes. » - L’amour est la mesure parfaite et rĂ©inventĂ©e, la raison merveilleuse et imprĂ©vue. 
 Tout amour est le nouvel amour. Car rien n’efface jamais ni mĂȘme la nouveutĂ© de l’amour vrai. Neuf, il l’a Ă©tĂ© une fois et il le reste Ă  jamais. ArrivĂ©e de toujours, qui s’en ira partout." 




































.. Car je ne prĂ©voyais rien de ce qui allait me rendre Ă  la vie, m’enseigner qu’on n’en a jamais tout Ă  fait fini de souffrir. Je veux dire d’aimer. Le temps travaille. Il est mĂȘme le seul Ă  le faire. Il est cette taupe dont parle le poĂšte et qui creuse ses galeries sous la terre. PrĂ©parant le grand Ă©coulement panique oĂč tout s’abandonne au mĂȘme basculement vers le bas. Ce vertige, on l’appelle aimer. Un nouvel amour vient, et, comme on a dĂ©jĂ  un peu vieilli, il y en a eu beaucoup d’autres avant lui. Et pourtant, il est seul. Tout ce que l’on vous a donnĂ© avant lui, il vous le donne une fois de plus. Tout ce que l’on vous a ĂŽtĂ©, il vous en prive Ă  nouveau. L’expĂ©rience d’avoir aimĂ©, d’avoir souffert est sans usage. Dans le dĂ©faut d’amour, dans le don d’amour, chaque fois, toute la douleur vous revient. Et si la souffrance la plus rĂ©cente est si insupportable, c’est qu’elle contient en elle toute la somme des douleurs anciennes. Il n’y a pas de dernier mot. Tant que dure la vie, tout peut recommencer. Et ce recommencement est une grĂące aussi. » 
 Dans toute histoire d’amour, il y a ce point d’équilibre oĂč l’on se tient un seul instant, dont ensuite reste Ă  jamais la nostalgie, et Ă  partir duquel on surplombe soudain tout le temps de sa vie. Le passĂ© semble alors tout entier derriĂšre soi. C’est Ă  peine s’il a jamais existĂ©. Le prĂ©sent est lĂ  et il fait s’ouvrir devant soi, Ă  ses pieds, le vide fabuleux d’un merveilleux avenir au bord duquel on se trouve encore, ivre d’un vertige stupide auquel on veut s’abandonner, tombant pour de bon et sans aucun remords vers un nouveau demain. Il suffit de se pencher lĂ©gĂšrement vers l’avant et tout bascule ensuite. Un geste est juste indispensable, magique et bienveillant, tout comme la dĂ©licatesse d’une main posĂ©e sur soi et qui vous pousse amoureusement vers oĂč plus rien ne vous retient. Nous avions dĂ©jĂ  passablement bu mais nous Ă©tions Ă©veillĂ©s au beau milieu de la nuit comme si la soirĂ©e seulement dĂ©butait. Lou a fait le geste que j’espĂ©rais. C’est elle qui m’a forcĂ© vers le vide. Elle m’a demandĂ© si j’imaginais que nous pourrions avoir une histoire ensemble. Je lui ai rĂ©pondu que cette histoire, elle savait bien qu’elle avait dĂ©jĂ  commencĂ©. Alors, j’ai caressĂ© sa joue, passĂ© ma main dans ses cheveux et j’ai posĂ© trĂšs doucement mes lĂšvres sur les siennes. » 
 Lou avait une fille qui se nommait LĂ©a. Je l’ai rencontrĂ© alors qu’elle n’avait pas encore deux ans. 
 J’ai Ă©tĂ© – j’aurai Ă©tĂ© malgrĂ© tout – l’homme auprĂ©s de qui cette petite fille a grandi, apprenant Ă  parler, dĂ©couvrant le monde, la merveille pourtant d’ĂȘtre en vie, toute la fantaisie des apparences qui laisse si perplexes les tout petits enfants. ImmĂ©diatement, LĂ©a a pris ma prĂ©sence avec le plus grand naturel. J’étais lĂ , pourquoi pas ? Sa mĂšre semblait m’aimer. Sans doute faisais-je l’affaire aussi bien qu’un autre. Et s’il faut un homme dans la vie des femmes et dans celle de leurs filles, Ă  tout prendre, j’en valais bien un autre. Dans la rue, quand nous nous promenions tous les trois, avec confiance, elle mettait sa main dans la mienne. Le soir, avant de s’endormir, elle demandait que je vienne dans sa chambre, lui lise un livre parfois, l’embrasse enfin et lui souhaite bonne nuit. Souvent elle se rĂ©veillait vers les trois ou quatre heures du matin et, comme une petite somnanbule, elle grimpait l’escalier qui conduisait Ă  la chambre de Lou. 
 Elle voulait vĂ©rifier notre prĂ©sence et qu’il y avait au dessus d’elle, un homme et une femme sur l’existence desquels elle pouvait compter mĂȘme au moment des heures les plus profondes de la nuit. J’étais cet homme. Stupidement, je me dis parfois que si ma vie a servi, c’était Ă  cela. Pas pour le reste qui n’existe que dans la fausse lumiĂšre du jour la vanitĂ© sociale d’exister, d’avoir un nom Ă  honorer, un rĂŽle Ă  remplir, une rĂ©putation menteuse dont on rĂ©pond devant les autres. Non juste ĂȘtre lĂ , dans la vĂ©ritĂ© de la nuit, pour une femme et sa fille, comme je l’avais Ă©tĂ© pour Alice et Pauline, pour Lou et LĂ©a. » 
 Il n’y a de roman que d’amour. On veut apprendre d’oĂč vient cette aimantation des corps aimants qui les attache les uns aux autres et fait soudainement exister entre eux ce lien que rien ne dĂ©liera jamais plus. Ce dĂ©sir de savoir n’a pas de cesse ; rien ne l’altĂšre. MĂȘme le temps qui passe et oĂč l’énergie s’use, mĂȘme la grande routine d’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu ne peuvent rien sur lui. On se dit que le rĂ©cit continue, le mĂȘm au sein duquel toutes les histoires n’en font plus qu’une le long tourment tournoyant d’aimer. L’ñge avance et la curiositĂ© de l’enfance, Ă©trangement, ne s’efface pas. . Nantes, Ă©tĂ© 2004- Ă©tĂ© 2005. Extraits de Le Philippe Forest. Le nouvel amour. Ed. gallimard. L'utilisation des commentaires est dĂ©sactivĂ©e pour cette note. Le dĂ©sordre existe-t-il ? GrĂące aux regards croisĂ©es des philosophies, des sciences et des arts, l'association Les Dealers de science posent la question Ă  travers une confĂ©rence-dĂ©bat. Du 16 au 20 janvier 2018, l'association de filiĂšre Les Dealers de science organise une semaine de mĂ©diation scientifique bordelaise intitulĂ©e Des'ordres. En plus d'un site proposant une exposition numĂ©rique, un journal et des portraits, Ă  chaque journĂ©e correspond un Ă©vĂ©nement cinĂ©-dĂ©bat, confĂ©rence-dĂ©bat, soirĂ©e enquĂȘte, confĂ©rence-dĂ©calĂ©e et bazar des connaissances. DĂ©sordre ? Chacun et chacune a une interprĂ©tation personnelle de ce que l'on entend par le mot dĂ©sordre, s'agissant L'ordre est le plaisir de la raison, mais le dĂ©sordre est le dĂ©lice de l'imagination Paul Claudel d'une dĂ©finition floue que l'on intĂšgre d'abord par l'expĂ©rience dĂšs l'enfance. Le mardi 17 janvier 2018, la confĂ©rence-dĂ©bat invitait trois intervenantes Ă  s'interroger sur la question Le dĂ©sordre existe-t-il ? », les prĂ©sentations Ă©tant suivies d'une discussion avec le public. Philosophies de l'ordre aux organisations Barbara Stiegler, professeuse des universitĂ© initialement spĂ©cialisĂ©e en philosophie allemande, effectue aujourd'hui ses recherches sur la philosophie de la biologie et de la politique. Lors de cette confĂ©rence, je ne vais pas chercher Ă  rĂ©pondre Ă  la question mais Ă  la justifier. C'est le principe de la philosophie que de poser une problĂ©matique, d'Ă©tablir le bien-fondĂ© d'une question qui peut sembler absurde de prime abord. » Ou, comme il a Ă©tĂ© dit lors de la phase de dĂ©bat La philosophie, c'est se poser un problĂšme lĂ  oĂč il n'y en avait pas. » Pour le philosophe français Henri Bergson, le dĂ©sordre n'existe pas sinon en tant qu'outil pour l'intelligence. Le dĂ©sordre n'a pas de rĂ©alitĂ© objective, il n'est qu'un ressenti propre causĂ© par le dĂ©ca Le dĂ©sordre, c'est la dĂ©ception d'un esprit qui trouve devant lui un ordre diffĂ©rent de celui dont il a besoin Henri Bergson lage entre les attentes d'un individu et la rĂ©alitĂ© Ă  laquelle il se confronte. Par ses analyses, Bergson veut dĂ©truire les idĂ©es nĂ©gatives comme le dĂ©sordre, le nĂ©ant ou le chaos, il s'agit d'une mĂ©taphysique de la positivitĂ©. » De la philosophie de Bergson Ă  la philosophie de Nietzsche © Dealers de Science Pour le philosophe allemand Nietzsche, Ă  l'inverse, il existe objectivement du nĂ©gatif dans le monde. D'oĂč les rĂ©flexions autour du couple chaos et organisation, avec Ă  la base une certaine quantitĂ© de chaos puis les efforts de la vie pour l'organiser. » Pour prendre un exemple biologique, un ĂȘtre vivant est un ensemble d'Ă©lĂ©ments chaotique qui a Ă©tĂ© organisĂ© en organisme, mĂȘme si le chaos reprend ses droits lors de la mort. Nietzsche n'utilise pas le mot ordre, car il lui trouve un Ă©cho inquiĂ©tant
 Pyramidal, englobant, vertical, surtout avec les analyses politiques qui tendent Ă  classer les sociĂ©tĂ©s selon laquelle est la plus ordonnĂ©e, ce qui dĂ©bouche sans peine sur des autoritarismes. Il prĂ©fĂšre Ă  la notion d'ordre celle plus fĂ©conde d'organisations, puisque l'organisation est relative Ă  chaque organisme, ce qui permet non pas un ordre mais des organisations. » Lors de la phase de dĂ©bat, un exemple politique a Ă©clairĂ© cette dĂ©rive possible de l'ordre que premier ou autre il soit, remarquez Dans le nĂ©olibĂ©ralisme, le courant ayant structurĂ© l'Union europĂ©enne est l'ordolibĂ©ralisme allemand. Ce courant dĂ©finit la sociĂ©tĂ© par la valeur de la compĂ©tition pure, une idĂ©ologie dangereuse porteuse de comportements pathologiques. » D'oĂč la dislocation en cours du modĂšle actuel, Ă  mon avis. Sciences entropie et Ă©volution biologique FrĂ©dĂ©ric Barraquand, chercheur en biologie et mathĂ©matiques appliquĂ©es, s'intĂ©resse aux interactions entre espĂšces, Ă  la dynamique des populations et au maintien de la biodiversitĂ©. En science, il n'y a pas d'un cĂŽtĂ© l'ordre et de l'autre cĂŽtĂ© le dĂ©sordre, mais un continuum entre ordre et dĂ©sordre. Pour le quantifier, la mesure classique du dĂ©sordre est la grandeur d'entropie. Si un systĂšme prĂ©sente un grand nombre de configurations possibles, alors on a une incertitude sur l'Ă©tat de ce systĂšme, que l'on considĂšre comme dĂ©sordonnĂ©. » De la mĂȘme maniĂšre que la tempĂ©rature, l'entropie est un Ă©tat que l'on calcule, dĂ©fini Ă  partir de ce que l'on est capable de mesurer. » La notion d'entropie est issue d'une branche de la physique, la thermodynamique, dĂ©veloppĂ©e Ă  partir du XIXĂšme siĂšcle. Selon la deuxiĂšme loi de la thermodynamique, tellement importante qu'elle a Ă©tĂ© formulĂ©e treize ans avant la premiĂšre, l'entropie d'un systĂšme isolĂ© ne peut qu'augmenter. Cela signifie que le dĂ©sordre d'un systĂšme isolĂ© augmente au fil du temps, la seul façon de diminuer ce dĂ©sordre Ă©tant d'apporter de l'Ă©nergie depuis l'extĂ©rieur. C'est le cas de la surface de notre planĂšte, qui prĂ©sente des formes d'organisation biologique grĂące Ă  l'apport d'Ă©nergie solaire et dans une moindre mesure grĂące Ă  la chaleur du sol. » Pour reprendre l'exemple d'un organisme, il est nĂ©cessaire d'apporter de l'Ă©nergie au corps en se nourrissant, sous peine de finir par se dĂ©sorganiser ». Retrouvez d'autres exemples dans l'article L'entropie, une mesure du dĂ©sordre cinquiĂšme article du journal DES'ODRES, Le mĂ©dia du chaos. Cependant, la dĂ©finition physique du dĂ©sordre est restreinte. Si on se penche sur une organisation biologique comme la forĂȘt, juger de son caractĂšre ordonnĂ© dĂ©pend des hiĂ©rarch Pour juger du caractĂšre ordonnĂ© d'une communautĂ© vĂ©gĂ©tale, quelle critĂšre d'organisation choisir ? isations que l'on fait. De mĂȘme, les mutations constituent le moteur de l'Ă©volution des espĂšces, un moteur qui ne varie qu'en intensitĂ© et tourne sans direction ni plan, au hasard. En triant ces mutations, la sĂ©lection naturelle principalement ordonne ces variations. Ici, le dĂ©sordre molĂ©culaire aboutit Ă  un foisonnement d'organisations biologiques, que l'on cherche Ă  classer en Ă©tablissant des liens de parentĂ© Ă  travers les arbres phylogĂ©nĂ©tiques. Outre l'Ă©volution, ces diffĂ©rences suivant les Ă©chelles se retrouvent dans des domaines tels que le cosmos ou le langage. » Arts les processus crĂ©atifs, chaos et contraintes Didier Vergnaud, directeur des Ă©ditions Le Bleu du ciel », a fondĂ© L'Affiche, revue mu Les affiches murales de poĂ©sie, exposĂ©es dans les mĂ©diathĂšques, les universitĂ©s, les centres d'art et dans la rue rale de poĂ©sie », avec soixante-dix numĂ©ros publiĂ©s pendant les vingt ans de sa parution. Dans la poĂ©sie, on peut trouver des idĂ©es d'anarchie et de tension, du hors-norme, une Ă©cr La poĂ©sie est le dĂ©sordre de la pensĂ©e Georges Bataille iture de rupture et de contestation, notamment lorsqu'elle est engagĂ©e sur des valeurs humaines. » La libertĂ© peut s'assimiler au dĂ©sordre. » L'Ă©criture contemporaine prĂ©sente des discontinuitĂ©s – ruptures – hybridations. » La notion de montage Ă©tablit un rapport entre la littĂ©rature et le cinĂ©ma. On rapproche des champs sĂ©mantiques et culturels diffĂ©rents, en inventant un contrat humain qui permet de se projeter sur l'Univers. » Le dĂ©sordre prĂ©existe Ă  l'acte crĂ©atif, on s'en sert pour dĂ© Les Ɠuvres de collage, une mĂ©canique de chaos gager quelque chose, et pas forcĂ©ment de l'ordre. » Le dĂ©sordre est un outil, un processus, un mouvement, une faç La pratique de l'Ă©criture est multiple, ici le cas d'un tapuscrit on de chercher des choses qui crĂ©e des richesses et amĂšne Ă  des organisations. » Enfin, lors de la phase de dĂ©bat a Ă©tĂ© posĂ©e la question est-ce que des contraintes techniques comme les alexandrins limitent la crĂ©ation ? À mon sens, seulement lorsqu'elles enferment, puisqu'il ne faut pas perdre de vue que l'on choisit les contraintes que l'on dĂ©cide de suivre, mĂȘme si ce choix est lui-mĂȘme relativement contraint. Par exemple, en improvisation théùtrale, les catĂ©gories sur lesquelles on se propose de jouer servent d'appui Ă  la crĂ©ation. Pour Didier Vergnaud Dans le cas de l'alexandrin, cette technique a Ă©tĂ© largement abandonnĂ©e, parfois au profit de contraintes encore plus strictes comme dans le cas de l'Oulipo. Toutefois, mĂȘme avec ces transformations et la recherche de nouvelles organisation, toutes les contraintes ne sont pas abandonnĂ©es, notamment la syntaxe. et l'orthografe. » En bref le dĂ©sordre existe, il est nĂ©cessaire et utile Ă  l'Ă©tat crĂ©atif. » La confĂ©rence-dĂ©bat Ă©tait animĂ©e par Manon Monnier, Ă©tudiante Ă  l'IJBA et apprentie Ă  France 3 Pays de la Loire. J'ai intĂ©grĂ© les questions et rĂ©ponses de la phase de dĂ©bat dans les dĂ©veloppements correspondants du billet de blogue, parce que je ne supporte pas quand ce n'est pas ordonn
 organisĂ© Ă  ma maniĂšre ;- N’hĂ©sitez pas Ă  partager ce billet de blogue et son conte mĂ©diateur associĂ©, ainsi qu’à le commenter pour Ă©changer et dĂ©battre. Conte mĂ©diateur – Les trois enchantements Il Ă©tait une fois, trois enchanteresses et enchanteurs qui vivaient dans un univers de chaos. Aucune diffĂ©rence n'existait entre le ciel et la terre, les montagnes se plissaient au creux de vortex de lumiĂšre, des Ă©clairs de magma courbaient les ocĂ©ans les uns autour des autres, d'innombrables crĂ©atures grouillaient dans les interstices d'une vĂ©gĂ©tation foisonnante et imprĂ©visible, des flux de magie brute s'entrechoquaient et faisaient vibrer les vagues dĂ©vorĂ©es, la vie et la mort Ă©ruptaient en tous sens sans qu'aucune rĂšgle ne rĂ©gisse ni fin ni dĂ©but du Dans ce monde de chaos, rien n'Ă©tait certain. Lorsque l'un ou l'une des enchanteresses et enchanteurs tentait de façonner un Ă©lĂ©ment stable, tel qu'un objet ou un ĂȘtre vivant, celui-ci s'effondrait invariablement sur lui-mĂȘme au bout de quelques minutes. Du moins, au moment oĂč la notion de temps avait existĂ©. Refusant de se rĂ©soudre au chaos infini, les trois amies dĂ©cidĂšrent d'unir leurs pouvoirs afin de crĂ©er une contrĂ©e stable et pĂ©renne. Au sommet pĂ©riphĂ©rique d'une zone trĂšs active de chaos, chacun et chacune canalisa un des jaillissements de magie qui les environnaient, crĂ©ant des structures qui se supportĂšrent les unes les autres et assurant ainsi un caractĂšre durable Ă  leur petit coin de monde. La premiĂšre enchanteresse, qui avait dĂ©jĂ  grĂące Ă  sa puissance rĂ©ussi Ă  tuer un dieu, construisit une citĂ©, labyrinthique, certes, mais organisĂ©e selon des principes physiques et des dynamiques sociales choisies avec soin. Le deuxiĂšme enchanteur, inventeur du tube de dentifrice qui ravalait la pĂąte, dĂ©veloppa une flore et une faune, extravagantes, certes, mais organisĂ©es selon un systĂšme d'interdĂ©pendances riche et fertile en Ă©volutions. La troisiĂšme enchanteresse, aimant lancer ses sorts en rimant sauf quand ce n'Ă©tait pas le cas, mis en place des cultures, aux Ă©lans de crĂ©ation bouillonnants et parfois d'apparence incontrĂŽlĂ©s, certes, mais organisĂ©es selon des processus aussi variĂ©s que capables d'aboutissements inspirants. Elles et il peuplĂšrent leur monde de crĂ©atures intelligentes, qui purent utiliser la magie pour Ă©largir les trois enchantements et inventer de nouvelles organisations, enrichissant la vie de leurs idĂ©es et leurs envies. Malheureusement, un jour funeste, l'une de ces crĂ©atures dĂ©cida que les diverses organisations, combinĂ©es et coexistantes, n'Ă©taient pas assez ordonnĂ©es. Dans sa conception du monde, il n'y avait qu'une structuration possible des Ă©nergies, la sienne, les autres possibilitĂ©s n'Ă©tant que des expressions trompeuses du chaos. AprĂšs avoir tentĂ© de fusionner les trois enchantements Ă  l'origine de leur sociĂ©tĂ© en un sortilĂšge monolithique et autoritaire, la crĂ©ature fut jugĂ©e et exclue de la citĂ©. EntraĂźnant quelques autres ĂȘtres dans sa sĂ©dition, elle fonda une autre citĂ© plus loin dans l'univers de chaos, basĂ©e non plus sur les organisations fĂ©condes en vies mais sur un ordre stĂ©rile et mort. Et c'est ainsi que naquit la magie noire.

aimer c est du désordre alors aimons